[INS : Mendoza's PJ] MORT zélé serviteur du prince des Morts

eheheheh mais qui est donc Kim ? la réponse dans le post ."Je m'en allais de beau matin" ouvert dans toutes les bonnes épiceries à partir de 12h00.

Par contre fameux ton texte Mendoza quel talent, quelle gouaille

moi aussi j'aime bien l'ami MORT', l'ami incontrolable en partie

maaarci beaucoup ! je me suis bien marré en tapant ça ce matin !
J'ai hâte de jouer la suite et de retrouver cette fameuse Kim ! :P

Love ya!
Excellent! Encore!

( et vive Lara Fabian )

MORT en était vitifié.
Oui, vitifié, mortifié pour un Bifrons ça ne voudriat rien dire du tout les gars réfléchissez...
On lui avait pris Kim, enlevée, peut être pire encore...

(je poste le vrai texte en fin 'après midi, le retour du grand MORT' se profile à l'horizon...)

sympa, vivementlegros texte de fin d'apres midi

fablyrr a écrit:

sympa, vivementlegros texte de fin d'apres midi

toujours ces histoire de décalage horaire...

Tout à sa colère, MORT’ essaya au maximum de recueillir tous les indices disponibles concernant la scène de crime (d’enlèvement ? il l’espérait secrètement…)



Il commençait à sentir la nervosité monter en lui, la situation lui était insoutenable.

Lui, MORT’, disciple n°1 autoproclamé du seigneur des morts, démon implacable à la folie meurtrière et créative si prononcée, pouvait il éprouver quelque chose d’aussi fort pour une… sale… petite… ANGE ????



« GNNNnnnnnnnnnnn »

Les yeux injectés de sang, les nerfs à fleur de peu sur les os, MORT finissait de tourner en rond dans la pièce, sûr après la fouille de l’appartement de n’avoir pas plus de cartes en main que possible.

Il lui fallait quitter cet endroit ou il avait connu le bonheur intense mais fugitif d’avoir été avec Kim. L’endroit était souillé, sali par le sang qu’il espérait ne pas être celui de sa belle et incomparable asiatique…



MORT’ quitta donc l’appartement en coup de vent, des noms et lieux lui martelant la tête : Kempro and co…

Il marcha rapidement, comme un marcheur de fonds kenyan en train de briguer une médaille d’or jusqu’à son vieux et fidèle corbillard dont il était habituellement si fier.

« Nomdedla d’nomdedlà ! » il lui flanqua un coup de tatane dans le pare choc avant, ressentant douleurs et vibrations dans sa semelle orthopédique droite

« nnnniiiiiiii et en plus tu fais mal à papa, fils indigne ! »



Il sauta bien vite à l’intérieur genre Bo et Luke Duke dans Général Lee et fit vrombir le moteur si capricieux quelques minutes auparavant avant de précipiter le bolide dans les rues en chantant avec son accent alleumand si prononcer : « Highway to Hell »…



MORT’ roulait comme une bombe, une idée venant, l’obsédant, jusqu’à ce qu’il n’ait plus qu’une seule idée en tête : tuer, Tuer, TUER !!!



Sur la petite route de campagne qu’elle avait choisie, non loin de là, la Baronne Ericka Van de Putt était sortie de son magnifique 4x4 flambant neuf.

Noir, bien sûr, énhaurme comme il le devait, parfait pour aller faire du shopping en plein Panam en se garant comme une truie sur les places « handicapés only », il était tellement « in », voyez vous !



Seulement vêtue d’un petit déshabillé bien évocateur et d’une petite veste assortie elle s’approchait du capot afin de s’y allonger afin de jouer à son jeu préféré…

Car la baronne était là pour s’encanailler !

Finis les Pierre Marie loup de Marie Gros Pierre et les Paul Pierre André de Malbezé, il lui fallait des zhaumes, des vrais, des camionneurs, des chauffeurs livreurs, des dépanneurs des équarrisseurs, de vrais mâles quoi…

Attendait lascivement sa première victime consentante de la nuit, elle vit avec bonheur luire les 2 premiers phares de sa nuit de débauche.



La grosse voiture s’arrêta auprès d’elle, la baronne étant déjà au comble de l’excitation : quel symbole d’absolue virilité allait bien pouvoir sortir de ce véhicule si particulier ?

Une silhouette de taille moyenne, plutôt maigrichonne en sortit.

« pas grave, se dit la baronne, ça veut rien dire, il paraît que Bruce Lee était un super coup… »



Tout de noir vêtu, l’individu réajusta un petit chapeau, sombre lui aussi devant les yeux mitigés de la baronne, (quel style si… particulier…) avant de se diriger vers elle avec la démarche d’un automate.

Allongée sur son capot, la baronne commença à se raidir, même si elle avait conscience que ce n’était pas franchement son rôle à elle.



Quelque chose apparut dans la main de l’homme.

Ne réussissant pas à voir clairement ce que c’était, la baronne voulut croire en un accessoire, ce qui aurait pu avoir pour effet de renforcer encore un peu plus son désir mais le reflet métallique qui apparut faute à la lune lui fit pousser un cri d’effroi qui aurait pu alerter quiconque à moins d’1 km…



Manque de pot on était à 1.1 km de toute habitation, pas d’bol…



« en pleine campagne, personne ne vous entendra crier » pensa machinalement MORT’ en abattant sa faux.



Il se trouvait maintenant avec le cadavre de la baronne entre les 2 véhicules. Il fit alors un rapide calcul dans sa tête.



Le 4x4 était neuf et semblait particulièrement performant. Il aurait besoin d’un véhicule comme celui-ci pour mener ses investigations.

Il avait aussi envie de donner une leçon à son vieux corbillard.



Visant un corps de ferme à l’abandon, il jeta le corps de la baronne (bâché par se soins au préalable) dans le coffre du 4x4 et conduisit son vieille volvo surpuissante dans la grange vermoulue.

Puis au volant de son nouveau véhicule, MORT’ partit vers son hangar d’où il établirait son futur plan d’attaque après avoir immortalisé la baronne…

ce que j'aime le plus ce sont les "nnnnnii" et autres onomatopés

c'est que moi même j'aime jurer... dire des gros mots...
et aussi que j'ai beaucoup lu Gaston quand j'étais petit...

hi hi hi
les traumatisme d'enfance il y a toujours des reste

En attendant des photos de la bêêête !

Effectivement j'aime beaucoup moi aussi les onomatopées . Va MORT' prépare ton plan... et dis-moi si tu souhaites mener une enquête sur le Kempro de Toulon

ça dépend surtout si tu m'envoie d'abord faire le scénar vietnam avec les autres amis démons (j'avoue que j'aimerai bien en connaître la fin et faire chauffer le napalm avec eux).
A toi de voir, mon ami, moi chuis dispo ! :P

Et de toute façon, j'vais faire sauter ce put de kempro, nomdenom !

mendoza a écrit:

ça dépend surtout si tu m'envoie d'abord faire le scénar vietnam avec les autres amis démons (j'avoue que j'aimerai bien en connaître la fin et faire chauffer le napalm avec eux).
A toi de voir, mon ami, moi chuis dispo ! :P

Et de toute façon, j'vais faire sauter ce put de kempro, nomdenom !

Va lances-toi à la recherche de la demoiselle et si jamais les instances supérieurs ont besoin de te rappeller pour une quelconque mission au pays des mad minutes et des tunnels rats, je suis sûr qu'ils trouveront un moyen de te joindre; où que tu sois

Bon ben si je suis sur de pouvoir faire des brochettes en forêt avé les copains, j'vais pas m'gêner pour aller secouer le panier de crabes du Kempro mouah !!!
A grandes giclées d'acide ouéh !

M'sieur j'vous laisse ouvrir le post sur la recherche de l'adorable ange renégate

Grr... une mission surprise au Viet-Nam, un retour au Kempro bien étrange mais toujours pas de nouvelles de Kim !...
Quelle étrange aura tourne toujours auprès de ce centre commercial bien étrange...
Et cette porte, Gott im Himmel !
Mais elle mène droit en ENFER !!!
Le Kempro serait donc devenu un passage direct pour la maison ?
Pourquoi ?
Dans quel But ?
Qui suis-je ?
Ou vais-je ?
Mais surtout : Dans quel état j'erre ?...
Mystère... Bon déjà j'ai appelé les copains, mais il va falloir que je me lance si je veux retrouver ma belle...

Plusieurs jours ont passé. Après ma mission au Viet-Nam (au moins on pourra dire que je l'ai fait moi le Viet-Nam !!!), j'ai réintégré mon usine désafectée et pour la première fois depuis que je me suis incarné dans le corps de Gunther, je n'ai pas tué.

Laissant mon atelier d'art à l'abandon, je me suis longuement regardé dans la glace et j'ai vu que j'avais changé, je n'avais plus le regard fou et meutrier d'il y a quelques semaines.
Je ne peux pas dire que l'amour de la mort et du geste fatal ne me taraude plus, loin de là, car telle est ma vraie nature.

Mais autre chose a pris le dessus ces dernières semaines et je sais que je ne saurai redevenir moi-même, si tant est que ça puisse renaître, tant que je n'aurai pas été au bout de celle-ci...
Kim, Kim Kim... qui a osé me la reprendre ? Comment la retrouver ?

laissant de côté mes traditionnels costumes 3 pièces, que je me sens plus d'humeur à porter dans l'immédiat, j'enfile les frusques un tantinet plus goth (à 2 balles bien sûr car autant que le joueur qui m'incarne je suis un inculte) que je me suis procuré sur un coup de tête : futal en cuir, chemise noire style à moitié ancien, genre avec des liens pour la serrer et gabardine sombre.

Ouais j'ai changé de style en ce moment et je me suis même procuré des botes coquées histoire de me frayer un chemin en fracassant des baloches ou des tronches en cas de passage en force...
Mais mon costume fétiches et mon chapeau ne son que remisés, aussi pour cause de discrétion, je commence à être trop connu à cause d'eux.
Lavés (tout de même on se refait pas) et mis sur un ceintre, ils attendront que je soie de nouveau moi-même, si tant est que ce soit possible ou à l'ordre du jour à mon retour.

Mon pistolet à silicone dans une petite valisette et déposé dans mon 4x4 d'emprunt prolongé, j'enfilais ma paire de ray-ban, vérifiai la présence de mon gun dans ma gabardine et touchais une dernière fois mes joues pas rasées depuis le Viet-Nam et pour la première fois depuis que gunther avait eu 13 ans.
Puis je grimpai dans ma pértrolette et mis le contact, prêt pour de nouvelles aventures et surtout à en découdre.
Il était sûr qu'on allait voir MORT' comme on ne l'avait jamais vu.

O france, la mort rôde dans tes rues et cherche des réponses par tous les moyens, alors si tu n'as rien à lui dire, reste chez toi !

[3 extrêmes] Dernière Danse

Que les rues de Paris étaient sinistres ce soir. Par une étrange bizarrerie, les lumières du Xème arrondissement restaient éteintes et seule la lumière blafarde de la pleine lune éclairait le Canal Saint-Martin. Les jeunes bobos des après-midi ensoleillés avaient laissé la place à une faune plus vindicative. Le champagne était devenu de la 33 Export et les Vogues des mauvaises roulés. Même si elle restait pacifique la plupart du temps (préférant refaire le monde à grands coups de doctrine Sex Pistoliennes), les bonnes âmes pensantes les évitaient. On ne sait jamais avec cette engeance. Déjà qu'on leur paye leur RMI avec nos impôts manquerait plus qu'on se fasse agressé parce que nous on bosse et pas eux. Tas de fainéasses tient, vivement les élections de 2002 qu'on change tout ça... Tout ça n'avait pas empêché un jeune couple de déambuler le long de ce canal. Leur regard avait du mal à dissimuler la fraîcheur de cet amour naissant et leurs mains se frôlaient avec une maladroitesse touchante. Il venait juste de ressortir de "la Soupière" pour fêter leur premier mois de cet idylle et leurs pas les conduisaient vers l'appartement de la demoiselle. Chacun pensait sans le montrer à l'autre à l'apothéose de cette soirée. Mais voilà au lieu d'apothéose, ils n'eurent droit qu'à un requiem...

En effet face à eux, un homme sec vêtu de noir marchait d'un pas décidé. L'allure de l'homme que l'on aurait cru juste sortit de ses emplettes chez Demonia tranchait avec le cadre romantique du lieu. Le couple s'arrêta pour regarder l'homme. Sentant les regards posés sur lui, il s'arrêta de même. Quelques mètres les séparaient. Son visage squeletique et ses yeux vides ne gelèrent pas la joie de vivre de nos tourtereaux. Non bien au contraire, ils se mirent à lui sourire. Aucune expression ne se dessina sur son visage mais au moins il réagit en se remettant en marche. Le couple s'enlaça ne pouvant se détacher du regard mort du "croque-mitaine". Deux mètres. Un des skins hurla à la lune "mort aux vaches et Jean-Louis Debré à l'échafaud". Cette dernière ne répondit pas. Un mètre. Le "croque-mitaine" tendit un bras en côté et appella quelqu'un. Impact. En un éclair, une faux apparu dans les mains du Démon et d'un geste ample de semeuse il envoya la tête de Roméo et Juliette nourrir les poissons du Canal. Non MORT' n'était vraiment pas d'humeur à supporter le Bonheur ou l'Amour ce soir...

Cela faisait deux semaines qu'il avait silloné la Capitale à la recherche de Kim, son ange renégat, son pêché... Et voilà deux semaines pour rien. Même pas le bout d'une piste, le i d'un indice. Non rien de rien. Pourtant il n'avait pas ménagé ses efforts. Interrogé le tenancier de son salon de massage, tout d'abord gentiment puis de façon plus Bifrons ensuite. Mais non il ne savait pas où elle était répondit-il avant que l'acide ne ronge totalement son visage. Le Kempro definitivement fermé plus la peine de se rendre à Toulouse. Mais il apprit tout de même que l'accès aux Enfers venaient d'être condamné officiellement, réparant ainsi une petite boulette des services d'Andromalius. Ah elle était belle l'administration démonique...!!! Puis MORT' avait erré dans les endroits les plus louches de Paris, les églises désaffectés, les défilés de mode ; enfin tous les endroits où il pensait pouvoir la trouver. Mais non rien, toujours rien.

Il n'était plus qu'une épave. Deux semaines qu'il portait la même chemise et son pantalon de cuir était désormais réellement une seconde peau. Il avait même râté une convocation pour son bilan de bonne conduite démoniaque mais il n'en avait rien à foutre. MORT' n'avait plus goût de rien. Même la décapitation des deux zazoux ne lui avait procuré aucun plaisir. C'est ainsi que l'âme en peine regagna son hangar où il allait plastiner une sexagenaire histoire de tuer le temps et de chasser Kim de son esprit pour quelques instants... quelques instants de tranquilité esperait-il.

Sortant de son 4X4, le sixième sens de MORT' s'affola comme celui de Spider-Man. Quelquechose clochait mais quoi ? Simone répondit à son appel instanténement et le démon s'approcha de la porte. La lune faisait briller la lame de sa faux, funeste présage. La porte avait été forcé. La poignet était d'ailleurs recouverte de sang. D'un pas prudent MORT' pénétra dans son laboratoire et alluma les néons. Personne ...!? Non mais des trainées de sang sur le sol. Il les suivit la faux prête à raccourcir le moindre adversaire. Il passa à côté des cages de ses cobayes. Dans l'une d'elle la sexagénaire avait trépassé. Merde il avait oublié de lui filer à bouffer avant de partir. Décidement il n'était plus lui-même en ce moment et vu l'état de décomposition de corps même pas la peine d'espérer en faire une oeuvre d'art. Les traces continuaient jusqu'à son arrière salle là où séchait ses linceuls et blouses blanches. Evidemment il ne voyait rien et l'intrus pouvait se dissimuler derrière ce rempart blanc. MORT' se lanca donc dans un kata avec sa faux et tel derviche tourneur, il se frayait en chemin lacérant tout ce qui se trouvait sur son passage et c'est alors qu'il vit... qu'il la vit...

Elle était là, allongée sur le sol, les vêtements déchirés, de longues plaies et coupures sur tout le corps, saignant sur le carrelage, inconsciente, peut-être même mourante. Elle était là...

KIM.

Elle était en train de mourir. C'est pas vrai, il venait de la retrouver et elle menaçait de prendre un aller simple pour le Royaume d'Hadès. La mort s'était son rayon pas à cet imposteur. Et lui vivant, enfin lui mort jamais il ne laisserait sa promise succomber.

De ses bras décharnés, il souleva avec milles attentions la belle asiatique jusqu'à l'une de ses tables d'opération. Enfilant l'une de ses blouses, il alluma l'imposante lampe surplombant les lieux. La lumière crue la rendait encore plus belle et accentuait aussi la gravité et l'ampleur de ses blessures. Les instruments chirurgicaux brillaient d'une lueur funeste à ses côtés. Une goutte de sueur perla le long de son visage squeletique. Mort' avait peur. Lui, le psychopompe, le moissonneur de vie, le fidèle et dévoué serviteur du Prince des Morts devait pour la première fois rendre la vie et non la prendre. De plus il devait rendre la vie à l'être aimé et non à quelconque clochard de Panam'.

Alors Mort' s'employa. Les instruments dansaient dans sa main comme des lames de bretteur. Il coupait, ôtait, recousait, soudait, déchirait, pansait ; le tout sans prendre une minute de repos. De longs et interminables filets de sang coulaient le long du conduit de la table. Les bras de Mort' se teintaient d'une couleur vermeil. Sa vision commençait par se troubler par la fatigue. Cela faisait trois heures qu'il s'occupait de Kim. Elle avait sûrement dû faire face à une armée. Des brûlûres, des longues saignées chirurgicales, des plaies infectées, voilà ce qu'il avait pansé sur son corps.

A peine posé le dernier point de sûture, Mort' s'effondra dans les abysses infinis du sommeil. Quand il se reveilla, le soleil avait son apparition dans son "laboratoire". Inquiet, il se leva et appliqua avec amour un torchon humide sur le front de la belle. Les moniteurs indicaient que son état s'était stabilisé. Il avait réussi, il l'avait sauvé. Mort' souriait. Certes cela aurait terrifié plus d'un enfant mais il souriait de bonheur. A cet instant, les grands yeux de Kim s'ouvrirent et quand ils croisèrent les siens, elle sourit puis retomba dans les bras de Morphée. Elle eut juste le temps de prononcer une parole :

Aishiteiru...

euh..elle éternue quoi

fablyrr a écrit:

euh..elle éternue quoi

Comment ça tu ne parles pas Japonais couramment.
Aishiteiru =