C’est ce que nous avons pris en pleine face avec le morceau d’entrée de John Butler.
Quelques notes de guitare et nous voilà tous déconnectés, envolés avec lui dans sa bulle de bonheur… mon Ailean en pleure ! Et moi, je pars, je laisse cette musique envahir tout mon être pour ne faire plus qu’un avec moi… Dieu que c’est bon !
Le temps s’est comme figé. Tout le public a les yeux, le corps et l’esprit suspendus à une seule chose : ses mains qui virevoltent sur le manche de sa guitare ;
Et ensuite c’est l’extase musicale la plus totale ! Nous naviguons entre le folk, les mélodies indiennes, le blues et le bon vieux rock… bref le pied !
Et vint l’instant de grâce… La contrebasse nous balance une onde de musique vibrante qui monte en nous, la guitare suit et le batteur finit de nous achever. Le public n’en revient pas de cette impro de percus qui se finit dans la foule, tout le monde assit autour du duo dans une communion des sens la plus totale. A ce moment nous sommes tous conscients de toucher à quelque chose d’exceptionnel presque d’irréel ! Si les dieux existent, en ce mardi ils étaient australiens !
La virtuosité et le génie de ces trois musiciens n’ont d’égal que leur gentillesse, leur simplicité et leur générosité apparentes.
Tant d’amour et de bonheur nous sont livrés à travers leur musique et leurs sourires que le public affiche des « smiles » géants !
Ces trois là nous ont offert un moment de pure joie… de ces moments dont on ne sait s’il l’on veut qu’ils se terminent en apothéose ou ne se finissent jamais…