[7thsea online] La taverne aux milles plaisirs

Archibald opina de la tête quand Luella lui répondit

Vous ne serez pas déçu ma chère, ils sont un peu loufoque mais ce sont de vrais experts dans leur domaine. Si vous voulez, je vais les faire mander.

Il leva la main et jack vint à sa table. ce dernier était le garçon d'étage, un adolescbet aux cheveux ébouriffé et aux yeux verts. Son visage piqué de tâche de rousserur et sa chevelure rousse indiquaient clairement ses origines avaloniennes. Archibald le prit par la nuque et lui glissa quelques mots à l'oreille. Luelle na put entendre que : "pigeon",. Puis le tenancier se tourna vers son interlocutrice et s'apprétai à parler quand un courant d'air froid envahi la salle. archibald se retourna vers la porte et remarqua le nouveau venu. ses atours indiquaient un absence de besoin mais son visage était celui d'un homme préoccupé mais aussi qui lui disait quelque chose et alla vers la cuisine.


Sophie

La jeune femme avait observé attentivement le nouveau venu. "encore un visiteur inhabituel"pensa t'elle. Elle remarqua le regard que son patron avait lancé à l'inconnu."pourquoi ne me suis je pas faite embauché par une taverne plus classique" , soupira t'elle intérieurement. Puis elle quitta le bar et se dirigea vers le nouveau.[/i]
- Bien le bonsoir messire, bienvenue à l'auberge des milles plaisirs je" suis Sophie, que puis je vous offrir?"

Thibaut
Le Spadassin en était à sa huitième chope de bière quand l'inconnu entra, il remarqua tout de suite la splendide lame que l'individu portait à son côté. Une arme d'une qualiuté exceptionnelle à n'en pas douté. peut être même une lame du mystère. Voilà qui devenait intéressant...


Le lieutenant
Le mùilicien eu l'impression de sortir d'un long rève, il dialogait avec la jeune femme quand il s'était senti plongé dans un profond sommeil. sensation bien étrange. Il se dirigea donc vers lma table de Luella, bien décidé à achever cette conversation...

Rose

L'adolesente était dans son lit. Etrangement, elle aviut beaucoup apprécié cette soirée. luella avit fait preuve d'un tel courage. C'est comme ça qu'elle voulait devenir. Son oncle la couvait trop, elle n'était polus une gamine. Elle allait leurs montrer...

Dans la nuit de Pau, des pigeons s'envolaient....
Note du MJ: délicieuse période de l'adolescence.

Alors que le lieutenanat allit interpeller la jeune femme, il vit le sang qui s'écoulait de son bras. Il se retint donc et se tourna vers Archibald

- Messire Dexter, vous direz à cette jeune femme que je compte bien la voir demain à l'hôtel de la milice.

Sur ce, il sortit...


Rose

l'adolescente dormait d'un sommeil de plomb. Ses rèves d'émancipation avaient cédé la place à la fatigue et à un lourd sommeil réparateur.

Gabriel avait remarqué le regard insistant du noble sur sa rapière. Il n'était pas le premier, et d'autres la contempleraient encore.
Contrairement à ce que beaucoup pensaient, celle-ci n'avait rien de magique et ne détenait aucun pouvoir.
Par contre, elle avait été dessinée et réalisée par un maitre armurier castillan de San Cristobal qui tenait son échoppe si réputée avec ses fils.

Quant il était rentré chez Gaspard et Fils, il avait trouvé le senor Angel Gaspard avec un de ses fils qui voulait voir réaliser une arme véritablement exceptionnelle.
Tombant par la plus grande curiosité sur les plans d'un tel bijou, il était revenu harceler l'honnête armurier pendant plusieurs jours jusqu'à ce qu'il consente à lui réaliser la deuxième et dernière lame de ce genre, personnalisée selon les souhaits du montaginois.

Une dépense pharaonique pour un aventurier comme Gabriel, mais le seul ornement qu'il possédait lui ressemblait vraiment.
Et ses expédtions lui permettaient toujours de se renflouer plus que raisonnablement.

Il méprisait les types comme Thibault et leurs habitudes détestables et ne comptait même pas lui rendre son regard.
Par contre si ce porc aviné s'en penait à la serveuse, il n'hésiterait pas une seconde à se lever et s'interposer.

Gabriel n'était pas un solide gaillard comme d'autres aventuriers. Il avait bonne allure mais ne se mettait jamais en avant sur ses prouesses physiques.
Une blessure assez grave contractée sur les îles Thalusiennes avaient réduit ses capacités et sa résistance et lui avait en même temps laissé une longue cicatrice de l'épaule droite à la hanche gauche.

Rien n'y avait fait, la créature avait marqué le montaginois à jamais. Ajouté à ses mains écarlates, les rares personnes connaissant Gabriel comprenaient sa pudeur légitime et presque maladive...

Par contre, son instinct de survie, sa froideur légendaire et ses excellentes capcités rapières en main suffisaient à décourager ses adversaires le plus souvent.
Quand il fallait combattre plus hardiment, Gabriel ne se fatigait jamais à faire dans le spectacle : il se savait obligé à agir directement et sans fioritures. En ce sens, son style s'apparentait de moins en moins à la mode flamboyante de Montaigne.
Mais le fait d'attaquer pour tuer le maintenait en vie, et seul ce détail comptait...

Sophie continuait de lui faire la conversation.
S'excusant pour sa distraction, il se retourna vers la charmante serveuse, laissant toujours de la distance dans ses regards et propos.

Il lui avoua avoir bien voyagé, avoir besoin d'un bon repas et d'une chambre pour la nuit et devoir s'entretenir au plus vite avec un dénommé Archibald.
Enfin, il ne serait pas contre se délasser dans un bain une fois tous ces détails réglés, si bien sûr c'était encore possible à cette heure.
Sinon, il attendrait le lendemain.

Sophie se demandait sur quel client elle était encore tombé. après la jeune fille impétueuse et farouche qui avait suscité l'admiration de Rose, voilà qu'elle rencontrait un aventurier distrait. Elle avit remarqué le regard que Thibaut lançait à l'homme. Le spdassin n'attendrait qu'une occasion pour provoquer cet inconnu et dans ce cas, la situation risquait d'êtfre entendu. malgré ses airs d'ivrogne arrogant. Thibaut était un redoutable spadassin, un maître de la rapière et selon la rumeur, il n'aller pas tarder à intéger les gardes soleil. La jeune femme priait pour que le nouveau venu ne réagisse à aucune provocation. Elle réagit vivement aux excuses de ce dernier.

- Il n'y a aucun problème cher ami. L'auberge est là pour satisfaire vos plaisirs et si vous avez envie de rêver, libre à vous. Vou cherchez Archibald? Voyez, c'est l'homme derrière le bar. Pour ce qui est du bain, ce sera difficile ce soir. Il est minuit et je ne sais pas si nous aurons le temps de faire chauffer de l'eau. je peux demander à un employé si vous le désirez mais vous ferez vos ablutions bien tard.

A ce moment, Thibad se leva

- SOPHIE !!!! Viens donc par ici, il est temps que je paye. dépèche toi voyons. Je n'ai pas que ça à faire. arrête de perdre du temps avec les traînes savates. Occupe toi donc de la noblesse.

Archibald avait levé un oeil distrait suite à cet éclat de voix. Il sourit. Thibault était décidement incorrigible. tout cela allait être fort intéressant..

Sophie lança un regard désolé à Gabriel et lui fit signe qu'elle revanait.

- Voilà Messire, j'arrive, mais vous nêtes pas obligé de crier comme ça. je ne suis pas un animal.

- Tu es bien mieux que ça ma belle. dit il en lui assénant une claque sur les fesses

- Oh, messire. Calmez vous donc et revenons àvotre addition. Sophie avait ri mais elle semblait géné. Elle tournait nerveusement les pages de son carnet...

Imbécile, si tu savais...

Gabriel renonça à s'intéresser à l'ivrogne qui se prenait pour un coq. Même dans son meilleur état, la rapière n'avait toujours été qu'un accessoire pour l'aventurier.
Avant de quitter sa famille dans des circonstances dramatiques, il avait passé des mois entiers en compagnie de sa cousine à la cour de Montaigne.
L'art du ridicule lui avait collé à la peau tant, comme elle, il avait réussi à maîtriser le verbe.
Se débarasser d'un adversaire par la simple force des mots était un sport national dont le siège se trouvait à Charousse, ville qui l'avait accueillie durant les dernières années de son adolescence.

Mais un type comme ce spadassin n'était même pas digne d'y gouter, il saurait bien assez tôt à qui il avait affaire et le mépris lui semblait le meilleur moyen d'éconduire le rustre, qui se prétendait noble à corps et à cris mais qui venait se fourvoyer ainsi...

Le regardant jouer au libertin dans une taverne en compagnie d'une servante était à mourir de rire.

Il est vrai qu'avec sa trogne d'ivrogne à 3 pistoles, il ne rentrerait même pas dans un cercle bourgeois, alors l'entrevoir dans une cour...

Quant à Sophie, si ele se laissait chahuter ainsi, c'est qu'elle n'avait pas la force de caractère de se montrer un peu plus ferme.
Dans ce cas, inutile d'intervenir pour le moment. L'assistanat ne rentrait pas dans ses préceptes.

Il se battait quotidiennement et préférait le mérite à la dépendance.

Restait à voir jusqu'ou irait le butor. Quelques mots bien sentis et il retournerait à la niche dont il n'aurait jamais du sortir.

Archibald se leva brusquement.

- Il suffit messire Lévèque, cessez donc d'importuner ma serveuse. sophie est une jeune femme honorable. dois je vous rappeler les accords que j'ai passé avec votre oncle...

Thibault sursauta à la mention de ce nom. Il sembla se dégriser d'un coup, sorti sa bourse et posa quelques pièces sur la table.

- C'est bon Archibald, je plaisantais voyons. je m'en vais vous laissez avec vos vagabonds. Puisqe c'est la seule clientèle qui daéigne dormir dans votre bouge. N'oubliez pas vous non plus ma position.

Les deux hommes se toisèrent un instant. Thibault fut le premier à baisser les yeux. il enfila son manteau et se dirigea vers la sortie. Au passage, il cogna dans la table de Gabriel ce qui eu pour effet de renverser la chope de ce dernier.

- Excusez moi "messire", l'alcool a tendance à fausser mes mouvements.

Puis il se dirigea vers la sortie. Archibald observait attentivement Gabriel. Comme s'il le jaugeait.

Sophie
La jeune femme avait été déçu de l'attitude du montaginois. Elle attendais une réaction de gentleman et rien ne s'était produit. Non qu'elle ne fut pas capable de maîtriser Thibault, mais elle voulait juger le degré d'implication du nouveau venu. Enfin, encore un aventurier comme les autres. Ces hommes étaient décidément tous les même...

Son sommeil avait été lourd et hanté de visions cauchemardesques. Luella se reveilla presque aussi fatiguée qu'elle s'était couchée. Elle se dirigea vers une ecuelle posée à côté de l'unique miroir de la pièce quand un bruit attira son attention. Des grattements se faisaient entendre dans sa chambre. Il y avait des rats dans cette pièce ou bien elle était encore plongée dans un demi-sommeil et ses sens lui jouaient des tours. Elle plongea les mains dans l'eau fraîche et s'aspergea le visage. Les limbes de Morphée commençait à se dissiper pourtant le bruit était toujours présent, de plus en plus présent même. Elle se concentra sur ce bruit et suivit sa direction. Ne prenant ni le temps de s'habiller ou de s'armer, le bruit l'amena devant la porte de sa chambre.

Luella ouvrit d'un geste vif celle-ci...

Rose sursauta et tomba par terre. elle s'attendait pas à ça. reprenant peu à peu ses esprits, elle dit...

excusez moi, il faut que je vous parle.

Luella aida Rose à se relever et lui répondit avec son plus grand sourire : "Et bien jeune fille entres donc alors et discutons". Puis Luella referma la porte derrière elle.

Rose tremblait encore, elle sentait que la jeune femme pouvait l'aider mais elle ne saveait pas comment la convaincre. S'il vous plait, sortez moi d'ici. Je veux devenir une aventurière comme vous Finit par dire Rose d'une voix implorante.

La question de la jeune fille la surpris. Déjà Luella ne s'attendait pas à ce que Rose souhaite embrasser la même carrière qu'elle. Mais en plus la detresse visible de la jeune fille l'emue. Les larmes montaient aux yeux de Rose, surement parce qu'elle attendait avec nervosité la réponse de la pirate. Luella demanda à Rose de s'assoir sur son lit tandis qu'elle prenait une chaise pour se mettre face à elle.

"Bien jeune fille, alors comme ça tu veux devenir pirate comme moi. Mais qu'est-ce que tu sais de la vie que tu vas mener ? Etre pirate, d'autant plus une femme pirate, c'est renoncer à tout les plaisirs de ton existence terrienne. Finis les bons repas préparés avec amour. Terminé le plaisir de se glisser dans un bon bain bien chaud après une journée de travail. Pas non plus de récréation avec tes camarades. Les mers sont peuplées de gens comme ceux que tu as rencontré hier soir et je ne serais pas toujours là pour te défendre." Luella degaina son sabre d'abordage et executa quelques passes simples de l'Ecole de Rogers. "Je suppose d'ailleurs que tu n'as jamais appris à te battre ni même à te servir d'une épée comme celle-ci. Tu vois jeune fille la vie de pirates n'est pas celle des livres de contes que ton institutrice doit te narrer. Il n'y a pas toujours d'aventures epiques et de chasses aux trésors merveilleuses. Non pour nous, il faut se battre chaque jour pour mériter le droit de silloner les mers. Et pour une femme, il faut se battre deux fois plus." Luella cessa son discours quelques instants car elle voulait que la jeune fille pèse le poids de ses mots et médite sur sa décision.

"La seule chose que la vie de Pirate peut t'offrir c'est la liberté avec la mer comme maison, l'horizon comme murs et le soleil et la lune comme lumière. C'est cette liberté que nous cherissons et ça tu vois c'est le plus beau des trésors...". Luella repensait à son père qui lui avait tenu à peu près le même discours alors qu'elle avait le même age que Rose. Et depuis qu'elle avait suivi les traces de son père, jamais elle n'avait regretter son choix.

Luella se leva et installa les trois chaises de sa chambre à une distance respective de 1,50 mètres. Puis elle se mit sur la première chaise et sauta, tel un cabri de chaise en chaise et finit son tour sur le lit à côté de Rose.

"Premier test, le pirate doit avoir de l'équilibre. Enlèves tes chaussures et refais le même parcours que moi et j'étudierais serieusement ta candidature, parole de pirate."

La pirate regardait Rose en attendant sa réaction

Fils de Lugh a écrit:

Au passage, il cogna dans la table de Gabriel ce qui eu pour effet de renverser la chope de ce dernier.[/i]

- Excusez moi "messire", l'alcool a tendance à fausser mes mouvements.

Les réflexes de Gabriel, qui avait saisi l'intention pleine de bêtise de son compatriote lui permirent d'esquiver le contenu de sa chope.
Il lança un regard d'une terrifiante froideur au spadassin du dimanche. On avait l'impression de lire dans ses yeux une ébauche de ce que pourrait être un damné revenu du royaume de Légion.

-"la retenue est une vertu, monsieur -surtout lorsqu'on ne sait pas boire..."

Citation :

Sophie
La jeune femme avait été déçu de l'attitude du montaginois. Elle attendais une réaction de gentleman et rien ne s'était produit. Non qu'elle ne fut pas capable de maîtriser Thibault, mais elle voulait juger le degré d'implication du nouveau venu. Enfin, encore un aventurier comme les autres. Ces hommes étaient décidément tous les même...

Thibault parti, Gabriel put lire dans la déception dans les yeux de Sophie.
Certes la jeune et belle domestique s'attendait elle à quelque chose de plus chevaleresque, de plus flamboyant.
Mais Gabriel détestait plus que tout se donner en spectacle ou partir sur une altercation qui pouvait dégénérer dangereusement pour 3 fois rien.

Je ne suis pas un clampin à la recherche de toutes les occasions pour me tailler une réputation, ma belle.
Je ne fais pas partie de ceux qui placent le sauvetage avec opération séduction poussive de demoiselles en détresse en mode de vie.
Je suis un aventurier, habitué à prendre ce que la vie m'offre, et ce sans prendre de gants.
Je n'aime pas m'encombrer de fioritures, quitte à parfois passer pour un rustre ou un associal.
Je n'aurai pas envie de te séduire en faisant semblant de m'intéresser à ta vertu, ce n'est pas dans mon genre, je laisse ça aux autres...

Gabriel se dirigea ensuite vers Archibald avec un dernier regard vers Sophie, qui se demandait certainement la raison d'être de ce long moment silencieux ou elle avait été comme happée elle aussi par le regard clair et mystérieux du montaginois.

L'attitude de Gabriel se radoucit quelque peu en arrivant près de l'avalonien.
Avec une maîtrise parfaite de la langue de Sa très gracieuse Majesté, il s'adressa au tenancier avec un sourire simple et un regard ou se mélaient le respect et une pointe d'admiration

-"monsieur Dexter, Archibald Dexter ? Je souhaiterai vous parler en particulier.
J'ai tant entendu parler de vous et de vos exploits.
Je possède avec moi quelque chose qui, je pense, pourrait vous intéresser."

[i) Thibaut ignora la remarque du montaginois et sorti;[/i]

Sophie La serveuse observait attentivement Gabriel. ce dernier semblait capable de tenir ses nerfs. Ce n'était donc pas un de ses fiers à bras ha&bituels. un bon point pour lui. Elle lui adresa un sourire radieux.

Archibald
- Messire? De quoi parlez vous.

Rose

rose monta sur la chaise et tenta de sauter; elle serndit rapidement compte que son bond allait être trop court mais alors qu'elle s'apprétait à s'écraser sur une des chaises, celle-ci paru poussé par le vent et se plaça sous les pieds de l'adolescente. Rose blémit, Luella ne pouvait pas ne pas l'avoir vu... allait t'elle réagir comme tous les autres?

Fils de Lugh a écrit:

...allait t'elle réagir comme tous les autres?[/i]

Hein j'ai rêvé ou quoi ? La chaise vient bien de bouger toute seule, comme poussée par une main invisible ! Ainsi donc elle aurait bien les pouvoirs magiques que lui attribuaient le tenancier. Mais jusqu'où s'entendent ses pouvoirs et surtout arrive-t-elle à les contrôler ? En tout cas, je comprends pourquoi tant de personnes cherchent à mettre la main dessus et pourquoi elle ressent le besoin impérieux de partir. Cette jeune fille n'a jamais du connaître la Liberté ; la liberté d'agir selon son propre vouloir, selon ses propres envies. Elle a toujours suivi ce que lui dictait ses pouvoirs et les reactions qu'ils suscitait. Moi il n'y aura aucun pouvoir magique capable de contrôler ma vie. Je suis seul maîtresse de mon destin et ce à jamais. Alors si jamais je peux offrir un peu de celle-ci à Rose, je le ferais.

Rose semblait attendre une quelconque réponse de la part de la pirate. Elle devait surement penser qu'elle allait la rejeter à cause de ce qu'elle venait de voir. Mais c'était mal la connaître. Dans son enfance, elle avait déjà eu du mal à se faire reconnaître en tant que pirate. Les autres la considéraient comme la fille du capitaine tout juste bonne à leur servir leurs plats. Et son père avait tenu à ce qu'elle se défende toute seule. Pas de passe-droit, même pour ma fille disait-il. Alors elle avait ses classes en commençant mousse, à suer eau et sang sur le pont du bateau et elle avait finit par se faire accepter. Bien sur, quelques inconditionnels ne l'avait pas accepter et l'avait menacé. Mais là son père était intervenu pous la défendre face à certains de ses hommes.
Alors maintenant étant la capitaine de la Bruja, elle entendait bien juger les gens sur leurs valeurs et rien de plus.

"Il te reste deux chaises jeune fille mais tu peux toujours abandonner si tu le souhaites..."

Fils de Lugh a écrit:

Sophie La serveuse observait attentivement Gabriel. ce dernier semblait capable de tenir ses nerfs. Ce n'était donc pas un de ses fiers à bras ha&bituels. un bon point pour lui. Elle lui adresa un sourire radieux.

Gabriel était rassuré par l'attitude de Sophie.
Elle l'avait compris, c'était déjà beaucoup et son sourire radieux avait réussi à remettre un peu de soleil dans son coeur habituellement si morne.

Sois bénie, Sophie, ton sourire est le plus beau et le plus franc que j'aie vu depuis si longtemps...
Je compte bien le garder avec moi pour un bon moment...
Toutes les soirées d'un aventurier sont loin d'être aussi douillettes.

Il lui répondit à son tour d'un regard qu'il voulait le plus doux possible assorti d'un léger sourire en réponse à celui de la jeune serveuse.

Citation :

Archibald
- Messire? De quoi parlez vous.

-"De votre réputation légendaire, à vous et vos compagnons.
Et de conseils concernant certaines de mes trouvailles dont une qui suscite autant d'intérêt dans les milieux scientifiques, historiques que religieux...
Mais je en peux vous en parler devant autant de monde...
Accordez moi un peu de votre temps vous en le regretterez pas..."

Ailean a écrit:

"Il te reste deux chaises jeune fille mais tu peux toujours abandonner si tu le souhaites..."

Rose se entit soudain très joyeuse. Luella vit sur son visage le premier véritable sourire apparaître. L'adolescente sauta sur la chaise suivante d'une mouvement élégant avant de rebondir et de tomber sur la troisième. Comme si le défi de Luella l'avait définitivement débloquée. Une fois descendu, elle se tourna vers la jeune pirate et lui dit - Merci beaucoup, merci de me faire croire en moi. Des larmes birllaient dans le regard de Rose.

- Je voulais te dire.... puis l'adolescente éclata en sanglot

mendoza a écrit:

[
Il lui répondit à son tour d'un regard qu'il voulait le plus doux possible assorti d'un léger sourire en réponse à celui de la jeune serveuse.

Sophie rougit légèrement puis sorti de la salle.

Citation :

[

-"De votre réputation légendaire, à vous et vos compagnons.
Et de conseils concernant certaines de mes trouvailles dont une qui suscite autant d'intérêt dans les milieux scientifiques, historiques que religieux...
Mais je en peux vous en parler devant autant de monde...
Accordez moi un peu de votre temps vous en le regretterez pas..."

Sophie venait de sortir et Archibald était seul avec l'étranger. L'horloge sonna minuit et demi. Le tenancier rempli une grosse cruche de sa meilleure bière et sorti une assiette de charcuterie et de fromages locaux. Il porta le tout à une table et s'assit. d'un geste de la main, il invita Gabriel

- Et bien messire, parlons de tout cela. Comme vous le voyez, nous sommes seuls. L'avalonien lui sourit de façon narquoise.

Fils de Lugh a écrit:

- Je voulais te dire.... puis l'adolescente éclata en sanglot

Luella ne sait pas ce qui lui prit mais elle s'approcha de la jeune fille et la prit dans ses bras. Rose, une fois blottie contre la poitrine de la pirate, se laissa complètement aller. Elle pleurait toutes les larmes de son corps comme un poids trop lourd pour ses frêles épaules l'avait empêché de de vivre jusque là. Maintenant qu'elle se sentait en confiance avec Luella, elle se debarassait de ce fardeau.
Les mains de la pirate carressaient doucement la chevelure rousse de la jeune fille. Un instinct maternelle nouveau s'était reveillé en elle. Un besoin de protéger cet enfant et de la delivrer de ses démons s'empara d'elle. Cette nouvelle tentation la surprenait mais elle appreciait la ressentir.

D'une voix calme elle lui murmura au creux de l'oreille : "La, la, chut, ce n'est pas grave Rose, tu t'en es très bien sortit. Calme-toiet quand tu te sentiras prête, tu me diras ce que tu as sur le coeur mais pas avant."

Rose renifla et commença à parler.

-Je suis née à Pau, mon père était un diplomate avalonien et ma père une sorcière sorte qui avait fuit la vodacce pour échapper à un mariage forcé. tous les deux étaient de puissants magiciens mais ils ont été assassinés poar les sbires d'un rince vodacci. Celui-là même qui voulait marier ma mère. C'est oncle Archibald qui m'a recueilli. C'est le grand oncle de mon père. Il m'a élever depuis que j'ai cinq ans. Voilà huit ans que je vis avec lui. je ne sais pas pourquoi mais il parît que ma mgie est une rareté et que je suscite énormément de convoitises. pour l'instant, il a réussi à repousser toutes les tentatives mais nul ne sait jusqu'à quand....

- Rose!!!!! Arrête!!
Sophie venait de pénétrer dans la chambre, la jeune femme avait le visage rougi par la colère et la peur. Que lui as tu dit? A quoi cela sert t'il que nous te protégions si tu vas tout raconter à la première étrangère venu?
Rose était blème et ragarda Luella. Dans son regard, un appel au secours, comme si elle attendait que Luella agisse. Sophie se tourna vers la pirate

Excusez là chère mademoiselle mais elle ne sait pas ce qu'elle dit...

Fils de Lugh a écrit:

Excusez là chère mademoiselle mais elle ne sait pas ce qu'elle dit...

"Bien au contraire, il m'est avis qu'elle sait très bien de quoi elle parle et je vous prierais, la prochaine fois de na pas faire irruption dans ma chambre sans y avoir inviter". Luella caressa son sabre posé à ses côtés et reprit. "La prochaine fois, je pourrais me sentir menacée et un accident est si vite arrivé...". Puis elle se leva et se dressa face à la servante avec toute sa majestée de pirate. Un silence de mort regnait dans la chambre. La tension entre les deux femmes était presque palpable. L'une protégeait celle qu'elle avait toujours considérée comme sa propre fille. L'autre revendiquait son statut de femme libre et indépendante. Entre elles, la jeune fille ne savait plus à quel saint se vouer.
Luella repris les hostilités sans agressivité mais d'un ton ferme.

"Bien pour parler de Rose, sachez que je n'ai que faire des pouvoirs magiques de cette jeune fille. D'ailleurs je n'ai que faire de la magie. Alors si vous pensez que je me suis liée d'amitié avec elle pour lui soutirer des informations voire la ravir et bien c'est mal me connaître. Et penser que je pourrais m'attaquer à une jeune fille me blesse et que je laisse rarement un affront non réparé... Mais je ne suis pas en cette ville pour me quereller alors restons-en là." C'est ainsi que la discussion s'acheva. Le doigt tendu de la pirate indiquait la porte pour bien faire comprendre à la servante que la discussion était close. Mais finalement Luella reprit la parole.

"Attendez, laissez-moi vous donnez un conseil. Rose est désormais une femme et elle entend mener sa vie en adulte. Combien de temps croyez-vous la garder prisonnère de cette taverne ? Combien d'années, de mois, de semaines, de jours peut-être avant qu'une horde armée detruise votre porte et emporte votre fille ? Croyez-vous que vous serez éternellement dans la capacité de la protéger ? Je comprends que vous vous soyez porté garant de Rose pendant tant d'années et cette dévotion vous honore... Mais avez-vous pensez une fois à ce que Rose voulait ? La croyez-vous heureuse dans cette cage dont elle ne peut sortir ? Comprenez-vous la vie que vous lui faites endurer ? Rose se meurt ici. Elle etouffe et se déperit. L'avenir que vous lui prometter est celle de mourir à petit feu comme un oiseau en cage. ESt-ce vraiment ce que vous voulez ?"

Sophie soutint le regard de Luella, ses yeux noirs brillaient d'une lueur de fierté. jamais personne n'avait osé lui parler ainsi. Elle ne bougea pas d'un pouce, sa voix tremblait et elle cracha :

- Vous penses que nous la retenons prisonnières??!!!!
ses yeux lançait des éclairs
Mais vous ne savez même pas de quoi nous parlons ma chère. Nous entrons dans le domaine de l'occulte. Rose est bien plus qu'une adolscente ou uhe femme. peu importe après tout. Elle a le potentiel pour entraîner desd désastres. Ne comprenez vous pas qu'il s'agit de choses bien plus sombres que l'émancipation ou la liberté?

Se tournant vers Rose

- Ma chérie, si tu voulait parler, pourquoi ne pas être venue. t'aisje déjà refuser une discussion?
L'adolescente avait le visage défait, Sophie était sa grande soeur et l'avait protégée de tout. La voir dans cet état, elle, si calme en temps normal, bouleversa tant Rose qu'elle ne pu dire un mot.

Sophie reprit d'une voix plus douce et mieux maitrisée


- Luella, excusez moi, loin de moi l'idée de vous blesser ou de vous choquer. Mais les intérêts mis en jeu vous dépassent. Je vais maintenant me retirer mais rappelez vous ce conseil.
Vous ne vous intéressez pas à la magie, fort bien. Mais sachez que celle-ci pourrait s'intéresser à vous.

Sophie se détourna et pendant un instant elle quitta ses atours de serveuses. Luella cru vois une noble Dame. Sophie ajouta.

- apprenez à faire confiance Luella, le monde n'est pas soit noir soit blanc, il existe du gris. Souvenez vous en et vous deviendrez une grande dame. Vous en avez déjà le potentiel.

Puis elle s'appréta à sortir.

Rose fixait sa "soeur", ainsi Sophie croyait en Luella. il fallait qu'elles parlent. La porte se ferma tout à coup comme si un grand courant d'air l'avait claqué; SDophie se retourna vers Rose. mais le regard de l'adolescent était sans ambage.

- Parlez donc, Sophie, fais lui confiance toi aussi...

Rose se tourna vers Luella

- Je vous estime toutes les deux faites donc la paix. je sent que c'est nécessaire et même vital...

La voix de Rose était à la fois distante et implorante. Comme si la jeune fille voyait des choses invisibles aux deux autres.