Sous ce titre se cache trois courts métrages fantastiques dont on nous promet qu'ils nous pousseront dans nos retranchements.
Dans Nouvelle cuisine de Fruit Chan, Madame Ching Lee, une ancienne star de Hong Kong approchant la quarantaine, goûte aux raviolis cuits à la vapeur de Mei, une ancienne employée du corps médical, pour rajeunir, quitte à en payer le prix fort.
=> En fin de compte, on a loué ce DVD que pour ce court là puisque c'est lui qui allait donner naissance à la version longue sortie en Février 2006. Et bien pas déçu du tout. L'ambiance est complètement décalée, oscillant entre le cynisme de la star et le décalage de la cuisinière. Ah oui car on ne vous a pas dit, les raviolis sont préparés à base de phoetus ; ceux de 5 semaines, les meilleurs. D'où une petite scène qui a indisposé notre ami Kraan, celle de l'avortement un peu rudimentaire d'une étudiante...
Dans Coupez ! de Park Chan-wook, un réalisateur aussi acclamé du public qu'apprécié des critiques se retrouve aux prises avec un détraqué qui lui propose un choix terrifiant : tuer un enfant ou voir les doigts de sa femme coupés les uns après les autres.
=> Maintenant le court de mon réalisateur fétiche. Mais si Park Chan-wook, le réalisateur de la trilogie Sympathie for Mister Vengeance. Celui-là est vraiment malsain. De un, il se passe dans l'univers aseptisé d'un studio de cinéma. Le kidnappeur a vraiment une tête effrayante de normalité (du genre le mec dont on ne se méfit pas). Et pourtant il mène le bal jusqu'à atteindre la paroxysme de l'horreur et de la torture aussi bien physique que mental. Le seul hic, la fin pas vraiment bonne.
Dans La Boîte de Takashi Miike, une romancière à succès mène une vie solitaire, derrière laquelle se cache un lourd secret. Un secret qu'aimerait bien découvrir son éditeur, qui ne semble pas insensible au charme de la jeune femme.
=> Là j'avais peur parce que j'ai eu quelques mauvaises voire très mauvaise expérience avec ce réalisateur. Là on ne peut pas dire que le film soit mauvais, il est juste bordélique. Le film avance pour repasser dans la passé mais pas tout à fait le même qu'avant. Certains personnages reviennent puis disparaîssent pour réapparaître plus tard. Les elpises se croisent avec des paraboles très asiatiques, cotoyant certaines scènes à la Ring ou Dark Water. Au final, j'ai absolument rien vu du film. Je me suis fait ballader tout au long du court pour ressortir à la fin plus groggy que enthousiaste...