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 [changeling : campagne NYC] Le parlement des rêves

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fablyrr
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MessageSujet: [changeling : campagne NYC] Le parlement des rêves   [changeling : campagne NYC] Le parlement des rêves EmptyDim 3 Mai - 19:39

Comme je sais que Lacenaire est un fainéant notoire pour poster Smile
je colle son texte pour que tous le monde en profite pleinement. Parceque, quand il ne passe pas ici, il bosse dur pour ses joueurs Smile

Citation :

Le parlement des rêves
(Pour les nuls)


Damoiselles, damoiseaux, seigneurs et mesdames,

Je me présente : Guy Castelran de Clairbois, comte du quignon écarlate, inféodé à la maison Gwydion et annonciateur de l’hémicycle de l’épiphanie. Ce rôle est depuis 1974 resté dans ma propre famille, celle des Clairbois et, génération après génération, nous avons pour charge d’introduire les nouveaux venus aux rouages du parlement des rêves. Entre autres choses, cela va sans dire. Cette année ma responsabilité est double : vous dresser un portrait détaillé de l’institution, mais dans les formes les plus brèves ! Il est dit que j’ai tendance à de longs discours, à des considérations poétiques plus que politiques. Ne suis-je pas l’auteur des « Promenades féeriques » et du « Dit des chevaliers de la croisée » ? Limiter ma plume devenait peut-être nécessaire, puisque le dernier précis, rédigé l’an passé, constituait un des volumes les plus complets sur le sujet. Il a d’ailleurs été ensuite édité sous le titre de « Intrigues et destinées à la cour du peuple ». Jamais histoire du parlement ne fut plus complète. Bref, trêve de remord, passons à l’essentiel.

Histoire

A la mort du Seigneur Dyfell, généralissime des forces Sidhes lors de la guerre civile, tout le peuple féerique risquait l’extinction. Plus de traces de nos cousins européens ; des sanctuaires pillés et ravagés ; des meurtres et des atrocités dans les deux camps. Le tableau de notre nation était pitoyable, en vérité. Tout le monde s’attendait à un ultime assaut, une dernière bataille qui aurait achevé ce beau pays. Il n’en fut rien. Les monarques des quatre saisons, dans un effort commun, tendirent la main aux dirigeants du commun. Une réunion secrète se tint au castel de l’été, au cœur de la ville nouvelle de York et le parlement fut fondé, ses règles inscrites sur un pacte d’acier. En une nuit et un jour, dans les terres lointaines du rêve, la confrérie du cercle de cristal édifia un château digne de Versailles et y invita les nouveaux représentants du peuple féerique. Les armes se turent et il fut question, dans l’hémicycle de l’épiphanie, de paix. Personne ne se hasarda à réclamer quelque dédommagement, même si l’idée effleura des esprits, des deux côtés.

Pour anecdote les communs se réunirent à gauche de l’hémicycle puisque, à leur entrée, siègeait déjà Henri d’Amoroux du Beffroi, baron de condition et qui, parce que mal informé, attendait depuis le jour d’avant que s’ouvre la première session. Il se trouvait donc là, à lire le dernier journal indépendant de la féerie, quand entrèrent les représentants du commun. Et puisqu’il était assit à la droite de l’hémicycle, le bas peuple se plaça à la gauche. Il est vrai que le baron d’Amoroux n’avait pas bonne réputation. Cela est devenu une tradition, même si le sire du Beffroi a vieillit et laissé sa place à un cousin plus modéré : Briatexte d’Amoroux du Beffroi, qui a juré allégeance à la maison Liam après on ne sait quelle embrouille avec les Dougal.

Il fut d’abord question de mettre fin aux luttes armées au travers du royaume. Avec l’appui des têtes pensantes des deux partis, l’affaire fut vite entendue. Il y eut bien quelques dérapages, ici et là, mais rien qui justifia qu’on reprenne les armes. Les auteurs de ces vilénies, les dernières, comparurent d’ailleurs devant le parlement au complet et leurs sentences furent exemplaires, la pire n’étant pas l’exil. La guerre civile était donc chose du passé, aussi fallait-il reconstruire une nation tombée à genoux. On discuta des modalités de représentation, des choix des monarques et un premier texte fut unanimement voté : il acceptait les termes fondateurs du parlement. Tout résidait là : la volonté des reines et rois des saisons était reconnue par tous, et le bas peuple avait voix au chapitre de sa destiné.
Depuis les tendances varient. Les traditionalistes ont gardé une certaine fermeté, mais préfèrent maintenant les manœuvres administratives aux coups de force politique, jusqu’à présent leur méthode préférée. Les communs, anoblis ou non par les Sidhes, ne sont pas en reste. Les couloirs sont souvent plus animés que l’hémicycle ! Mais voilà une monarchie parlementaire qui résiste au temps, et surtout au peuple le plus turbulent qui se conçoive !

La disparition des seigneuries Lugh, roi de l’été, Horla, reine de l’hiver, Astarte, reine de l’automne et Fíonn, roi du printemps, n’a pas beaucoup perturbé les débats. Leurs successeurs n’ont pas tardé. Mais en coulisses l’agitation est grande ; va-t-on proposer un texte de loi pour interdire aux non Sidhes le droit de se voir présenter la flamme du glamour ? Qui en sera l’auteur, si oui ? Si non, que préparent les traditionalistes ? Quelle sera la position des modernistes ? Si les seigneurs en leurs sanctuaires ont le loisir d’ignorer les édits, se pourrait-il que le parlement puisse altérer les plus grandes cours ? Ce sont des sessions intéressantes qui se profilent, vous pouvez me croire.
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MessageSujet: Re: [changeling : campagne NYC] Le parlement des rêves   [changeling : campagne NYC] Le parlement des rêves EmptyDim 3 Mai - 19:41

Citation :
Les grands partis
(rappel et nouveautés)


Les traditionalistes prêchent la concorde (normal, nous sommes en Concordia) mais insistent pour que les Sidhes, leur écrasante majorité, continuent de règner. Ils clament sans détour que le rêve l’a voulut, et si c’est ainsi que le rêve voit la chose, il n’y a pas de raison de discuter. Le Duc Dray a une place influente dans ce parti, même si on lui connaît des accointances ponctuelles avec les fées du commun. S’il ne le dirige pas, son avis est entendu par le parti avant chaque décision d’importance.
Les plus avant-gardistes parmi eux avancent que dorénavant les autres fées ont le droit de s’exprimer, de participer aux choses de la vie publique et même de s’opposer aux monarques. Pour un peu on les confondrait avec des modernistes ! A contrario des plus extrêmes, plus traditionalistes que les traditionalistes. Ceux-là s’opposent au droit de regard du peuple sur les affaires de ses dirigeants et arguent que, textes historiques à l’appui, le bas peuple n’y entend rien dans les choses politiques.

Les modernistes rétorquent que les Sidhes qui prétendent cela sont encore plus sourds qu’eux-mêmes ! La plupart des gens de ce parti sont du commun et portent des titres. Titres d’ailleurs accordés la plus fréquemment par les maisons de Sidhes, ou octroyés par le peuple entre le départ des Sidhes et leur retour – et par la suite reconnus par ceux-là. Ils poussent les parlementaires à s’affranchir de leur affiliation, de leur vœu de vassalité et de parler comme des fées, non comme des vassaux. Ils souhaitent la fin du règne des Sidhes, le cloisonnement des fonctions et, pour les plus fervents, l’abolition de toute noblesse. S’ils ne sont pas dirigés par lui, le Redcap Ravachol joue dans les rangs modernistes le rôle de tuteur, même si c’est d’un genre très particulier. Il prétend représenter la frange unseelie de la féerie et la défend devant un parterre à 98 % seelie ! En dehors de ses théories extrémistes, que nul ne déploiera ici, sa conception moderniste est modérée. Il attache une espèce de respect aux parlementaires Sidhes mais réfute leur suprématie en ne posant qu’une question, et ce à haute voix : qu’est un monarque sans peuple ? De là découle plus ou moins l’ensemble des théories modernistes.

Coincés entre ces deux pôles gravitent les modérés, qui siègent donc au centre de l’hémicycle de l’épiphanie. Composés à part presque égale de communs et de Sidhes, ce groupe a pour objectif le respect bilatéral des codes du parlement, de son immuabilité. Il s’est opposé au projet de loi dit « d’intégration des Trolls » et aux avances révolutionnaires de Ravachol, avec pour objectif que conserver le statu quo. On pourrait les croire mous du ventre, dépassés, mais il n’en est rien : il faut de la vigueur et du moral pour se frotter aux deux autres partis. Beaucoup d’entre eux se souviennent des heures les plus sombres de la guerre civile. Ils désirent, plus que leur propre confort, la sérénité et la paix. Ils s’emploient à siéger à chaque séance et apportent un peu de raison aux débats les plus animés. Georg von Holbein, satyre de condition et baron de la tulipe écarlate de titre, prêche sans cesse en faveur des Sidhes ; il est des plus « à droite » parmi les modérés et acclame le règne de Lugh, Horla, Astarte et Fíonn. Dom le noir Delisle de Turchetil, chevalier inféodé à la maison Liam, est sa contrepartie : il est très « à gauche » de l’hémicycle et prend position dès que jugé nécessaire aux fées du bas peuple – c’est-à-dire en permanence.
Bien qu’inférieurs en nombre au tiers des représentants, les modérés font pencher la balance dans une direction ou dans l’autre. Mais récemment une loi excluant les victimes du bedlam de l’amphithéâtre a menacé ces deux tendances, puisque leurs dirigeants en sont atteints (surtout Georg von Holbein, qui réfute la disparition des rois et reines précédents). Les débats en vue de ce texte sont à peine entamés.

to be continued...
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