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 Midnight Circus: soon in theater

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Lacenaire
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MessageSujet: Midnight Circus: soon in theater   Midnight Circus: soon in theater EmptyMer 6 Sep - 10:43

Alors ouala, je m'apprête à lancer une mini campagne "cross over" WoD...

A venir: des inspis Carnivale, du mystère, d'la baston, tout ça. Je vous laisse, j'ai mes acteurs à cheker... Twisted Evil
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Lacenaire
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MessageSujet: First Part   Midnight Circus: soon in theater EmptyMer 6 Sep - 10:44

« … approchez donc, laissez-vous séduire par le magnifique Vesuvius, le plus grand de tous les cracheurs de feu ! A moins, Monsieur, que les charmes de nos plus douces artistes vous tentent, mmmh ? Allons, ne rougissez pas, ici tout le monde trouve son bonheur ! Une pitance pour une nuit de ravissements : l’obole est pauvre, le plaisir immense ! Abandonnez vos préjugés, déblayez votre esprit de ses certitudes : Monsieur Bile saura vous chambouler tout cela ! Approchez, approchez ! Des sucreries de Paris attendent les enfants, des clowns et des animaux fabuleux – qui veut voir notre sphinge, l’énigmatique trouvaille d’Egypte ? Par ici, s’il vous plaît, pas de bousculade, il y aura suffisamment de places pour toutes et tous, jeunes et âgés, allons… »

La voix résonne jusqu’aux oreilles de Jonesy, malgré qu’Aurora ait refermé derrière lui la porte de la caravane. Inquiète, la jeune gitane – longs cheveux d’un noir de jais, dont les boucles caressent les frêles épaules – reprend ses cartes. L’homme fronce les sourcils.
– Quelque chose ne va pas ?
Elle cille, soupire.
– Les augures ne sont pas clairs, répond-elle.
Jonesy ne la trouve que plus ravissante, la mine déconfite. Machinalement elle rajuste ses atours bariolés, ses bracelets cliquettent.
– A cette heure, habituellement, ma grand-mère travaille, avoue-t-elle. Je ne devrais pas être ici. C’est elle que tu devrais consulter.
Il ricane, se penche, révélant son visage buriné, une face comme on n’en trouve que chez les anciens combattants. Tempes grises et joues creusées par les nuits d’insomnie.
– Dis-moi ce qui ne va pas, insiste-t-il.
La jeune fille ne soutient pas son regard, se mord les lèvres. Jonesy les dévorerait bien sur l’instant, mais n’ose pas.
– Pour moi tu n’as pas d’avenir.
Le couperet est tombé, il se lève, tremblant.
– Je… je ne devrais pas tarder, bafouille-t-il.
– Tu ne paies pas, ce soir : c’est le moins que je puisse faire, murmure Aurora.
D’un pas égal l’homme sort, abandonnant la caravane et ses tapisseries envolées, à la couleur passée. La jeune fille y écrase certainement une larme, il la sait sensible. Dommage que Fata, son aïeule, n’ait pas consenti à le recevoir. Peut-être aurait-elle eue une solution ?
Au dehors l’annonceur s’est tu.
La foire est pleine à craquer. Entre les tentes, aux pieds de la grande roue, devant les estrades et les chapiteaux, à la suite d’artistes, clowns et acrobates, jongleurs et montreurs d’ours, les visiteurs vont et viennent. Jonesy les contemple, sa casquette à la main. Tous arborent des tenues poussiéreuses, souvent reprisées. Le Cirque ne doit pas s’être arrêté très loin de la Grande Dépression, si il n’a pas fait escale deux semaines après le Jeudi Noir ; malgré l’enchantement et les distractions les mines sont sombres. L’homme s’ausculte. Vêtements débraillés, bretelles et justaucorps de lin, bottes de cuir élimées, l’apparat du grouillot, tel qu’il l’était lorsque, pour la première fois, il a posé un pied ici. Les gens l’ignorent, rient ou attendent qu’il libère le passage ; six clients font la queue, Jonesy s’engouffre entre les tentes, sans but précis. Où se rendre, de toute façon, puisque l’heure est venue ? L’antre de Bacchus, pour y boire jusqu’à ce que sonne le glas ? Il secoue la tête, dépasse l’Allée des Clowns, où des hommes hagards finissent de cuver un mauvais vin, leur maquillage à l’abandon. Même eux, les derniers rebuts du carnaval, ne lui rendent pas son salut. Une lune jaunâtre fait son apparition, éclaire le manège, sur lequel des enfants chevauchent fièrement des griffons ou des licornes.
L’une d’elles adresse à Jonesy un clin d’œil obscène.
Il s’éloigne vivement, contourne le Cité des Freaks, l’échine glacée. Il lui a semblé deviner une ombre se faufiler sous une roulotte. Une silhouette pourvue en trop de bras et sans jambes. Ou l’inverse, il préfère ne pas s’attarder, alors il accélère, manque de trébucher sur des piquets, soulève une poussière tenace – tombe finalement au pied du Grand Chapiteau. Le croissant de lune, celle de Pierrot, le dévisage, un serpent qui se mord la queue en guise d’œil.
« Anastagio’s Olde Time Lunar Carnaval & Midnight Circus », peut-on lire sur la toile.
Jonesy se relève, part en contresens. Une sueur épaisse, trop visqueuse, imbibe ses vêtements. Depuis le perron de sa caravane, à l’écart, un semblant d’homme l’interpelle ; émacié, recouvert de tatouages médiocres, il fume une cigarette, entre deux bouffées descend une bouteille de mauvais whyskey.
– Eh, Jonesy ! Viens donc boire en compagnie du vieux Tim !
L’autre s’approche, aux aguets. La faux peut le cueillir, là, maintenant. Ou dans une seconde. Peut-être demain, si ce n’est hier. D’un geste qui se veut fraternel, Tim tend sa bouteille au pauvre homme.
– C’est… c’est gratuit ?
– Hein ? Tu débloques, mon vieux. Bien sûr, que c’est du gratis ! Pas moyen d’attirer la clientèle, ce soir : trop select ou trop pauvre. Et toi, un combat de programmé ?
– Et bien, je… enfin… tu vois…
– Ouais, ouais : personne n’a envie d’y laisser une dent ou deux. C’est si coûteux à remplacer, ricane Tim. Sale époque pour nous deux.
Qui s’allume une énième sèche. Jonesy contemple le whyskey, hésite. Rend sa bouteille au propriétaire.
– Bah alors ? s’étonne celui-ci.
– Rien n’est gratuit, ici, déclare le traqué, alors qu’il s’éloigne. Rien.
Jonesy rejoint la foule, croit y trouver un peu de paix. Il longe le Musée des Anomalies ; à l’entrée de la tente, large et longue, un carni’ accueille les visiteurs, une espèce de savant fou qui interpelle les passants.
– Venez constater, osez contempler les anomalies dont est capable dame nature ! La sphinge, oui, mais aussi l’homme bouc, la jeune fille ailée et le terrible serpent constricteur atteint de gigantisme ! Faites-vous une idée propre, venez rassasier votre curiosi…
L’autre l’ignore, jette des œillades à droite et à gauche. Il approche l’enceinte, son pas, ainsi que son pouls, s’accélère. Il pourrait, là, de suite, quitter cet enfer. Echapper à ses créanciers. Il trottine, fait fi de toute discrétion, pour enfin courir, en laisser choir sa casquette. D’un bond majestueux il passe la petite barrière de bois blanc. Retombe sur ses jambes, de l’autre côté du Cirque, non loin de l’entrée. Un corbeau, nullement dérangé par les visiteurs qui s’agglutinent au seul guichet, le scrute. Si son bec le lui avait permis, le volatile sourirait. Jonesy sèche les larmes qui gonflent ses paupières ; depuis quand n’avait-il pas pleuré ? Des lustres. Peut-être un siècle. Ou bien deux, à moins qu’il ne s’agisse d’une poignée de décennies. Ici et là des parents achètent pour leurs marmots de la barbe à papa ; un bambin entraîne son géniteur au stand de tir, des célibataires, d’un soir ou non, approchent, couvre-chef rabattu sur le visage, de spectacles un peu plus épicés. Le carni’ devine que Iolanthe, succube de son état, se déhanche sur une estrade. Cette nuit les fantasmes de quelques-uns seront réalisés.
– Mais à quel prix ? rit une voix.
Le corbeau croasse, irrité. L’apparition, pour le moment de simples syllabes, n’en poursuit pas moins.
– Tu as raison, Jonesy, tout a prix, surtout ici. Alors, que feras-tu : il y a toujours un moyen de s’en tirer, pas vrai ?
Le fuyard s’ébroue, renifle. Un volatile prend son envol, tandis que, plus loin, une farandole s’improvise ; Sergei, le danseur et magicien, y est certainement pour quelque chose : quand il ne se tente pas à la divination il égaille le Cirque et ses allées.
– Hein, dis, que faire ? susurre la voix.
Elle crisse sur sa peau comme si elle était du verre pilé. Un reflet se meuve, se frotte contre sa jambe. Jonesy en a vu assez : il fuit de nouveau, bouscule carnis et visiteurs, des clowns le prennent en chasse, gourdins dressés au-dessus de la tête. Des gens s’esclaffent, l’employé évite un premier plaquage : son assaillant s’écrase face contre terre, son maquillage en prend un coup. D’autres éclats de rire, la grande roue tourne, impatiente de savourer ce met. Un poursuivant coupe la route de Jonesy, dont la transpiration dissolve presque le justaucorps. Il frappe de son maillet, manque de peu la tête aux cheveux gris – le fuyard réplique, broyant d’un poing ferme la face du clown. Les spectateurs n’en peuvent plus : leurs abdominaux les torturent, tant ce spectacle est drôle ! N’est-ce pas là un homme, qui s’agite au sol, le visage arraché, le crâne et les mâchoires défoncés ? Non, ce n’est qu’un clown. D’autres accourent, Jonesy bifurque, emprunte des coursives et traverse des tentes, finalement s’effondre. Sans plus de carnis à ses basques.
Juste à la porte de la Roue de la Fortune.
Cette tente qu’il a, tout ce temps durant, évité avec soin. Ses motifs colorés, ses arabesques enjôleuses. De derrière la toile il entend le cliquetis de la roue, les cartes que l’on distribue. Si il doit racheter sa dette, c’est bien ici. Enfin déterminé, Jonesy se relève, n’hésite pas, entre. Ils sont là, ces messieurs plus ou moins bien vêtus, agglutinés autour de deux tables. L’une est tenue par un homme à l’âge indéfini, maigre et blafard, un œil bleu et un marron, aux lèvres fines et presque sensuelles. Lui distribue des cartes, rafle à l’un ses économies, les redistribue à l’autre avant, à nouveau, de s’en emparer. Costume noir, haut-de-forme posé non loin, Monsieur Flint bat les cartes. A deux coudées de là, Devyn Cavendish fixe Jonesy, les joueurs à sa table s’impatientent. Mais aucun n’ose protester, le Sieur Loyal, grand chapeau incrusté à son front, chichement vêtu d’atours du dix-neuvième Siècles, montre à gousset compris, rayonne. Sa mise est impeccable, sa moustache finement taillée. Une main agile retient la Roue, où repose une petite bille usée.
– Un nouveau joueur se joint à nous, Messieurs ! s’exclame-t-il avec entrain.
Et même si les visiteurs voient le contenu de leurs poches s’amenuiser, ils accueillent Jonesy. Qui d’un maigre sourire, son voisin d’un clin d’œil complice. Le carni s’approche, Cavendish sourit.
– Nous sommes entre gens de bonne compagnie, reprend-il. De vrais gentlemen, de ces personnes qui savent miser, perdre… mais aussi gagner. Allez, que la roue tourne encore ! Pariez donc : rouge, noir, pair, impair ? Qui, de la Maison ou de l’un de vous, aura raison ?
Les joueurs murmurent, certains prient. Des billets, plus rarement des pièces, sont glissés sur le tapis élimé. Devyn triture la chaîne de sa montre en or, salue distraitement Monsieur Flint, qui ne répond pas, trop absorbé par sa tablée.
Jonesy ne pose qu’un penny, les autres se figent, interdits.
– « C’est un peu maigre, jeune homme », se moque Cavendish. Allons, que pariez-vous d’autre, qu’avez-vous de cher ?
Le carni ricane.
– Contre le cuivre de ces centimes je demande mon âme, répond-il.
Plus ferme que jamais. Devyn arque un sourcil, ses joueurs se moquent à voix basse. Même Monsieur Flint suit l’échange d’un air intéressé.
– Mais cela ne suffit pas, Messire Mac Cormmick…
– Appelez-moi Jonesy.
– … il me faudrait plus, bien plus, s’excuse presque Devyn.
L’autre se renfrogne, grommelle.
– Le temps presse, murmure Cavendish, presque au creux de son oreille fatiguée.
Même si le Monsieur Loyal se tient dignement, dans l’expectative, à deux pas de lui.
– La Direction s’impatiente de se partager votre âme. Faites votre choix, je ne pourrais les retenir bien longtemps. L’accord qui vous lie est si vieux, maintenant.
Jonesy s’éclaircit la gorge.
– Plutôt que mon âme seule, je propose servir la Direction après mon trépas, propose-t-il.
Cavendish s’étonne ouvertement.
– Que de tourments ! En êtes-vous certain ?
– Je récolterais mon lot d’esprits, n’ayez crainte, le rassure l’employé. Et je serais plus lucratif ainsi qu’en simple lot. Alors ?
– Votre liberté n’est pas à parier, Monsieur Mac Cormmick, mais la servitude volontaire est toujours bonne à prendre ! Allons, que tourne la Roue !
Jonesy déglutît, les rouages s’activent, la bille virevolte, Cavendish ne la regarde même pas. Seul cet homme, en détresse, l’intéresse. Contre son âme, aussi pauvre soit-elle, combien de pourcents peut-il espérer de la sienne ? La question trotte sous son haut-de-forme, sans plus le harceler que cela. Dehors la foire s’éteint déjà, les gens prennent le chemin du retour. Saloperie de bille, qui ne veut pas d’éterniser mais qui pourtant tressaute, les gens abandonnent le Cirque, sans que lui ne les oublie.
Devyn sourit, Jonesy prie.
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Lacenaire
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MessageSujet: Re: Midnight Circus: soon in theater   Midnight Circus: soon in theater EmptyMer 6 Sep - 16:05

Normalement, si la fatigue ne se mêle pas de l'affaire, la suite demain.

N'hésitez pas à commenter - je ne suis pas très sûr de la qualité de mon truc... :D
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MessageSujet: Re: Midnight Circus: soon in theater   Midnight Circus: soon in theater EmptyMer 6 Sep - 18:26

oui ben t'inquietes c'est pas parcequ'on repond pas qu'on lit pas mossieur qu'est jamais dans le coin pour participer Twisted Evil
bon j'ai pas eu le temps aujourd'hui, peut etre, peut etre demain...hope so Wink
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MessageSujet: Re: Midnight Circus: soon in theater   Midnight Circus: soon in theater EmptyMer 6 Sep - 18:31

fablyrr a écrit:
oui ben t'inquietes c'est pas parcequ'on repond pas qu'on lit pas mossieur qu'est jamais dans le coin pour participer Twisted Evil
bon j'ai pas eu le temps aujourd'hui, peut etre, peut etre demain...hope so Wink

Ce qui n'est pas dit n'est pas forcément pensé, dear friend... :P J'avais bien compris... :tend:
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Ailean
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MessageSujet: Re: Midnight Circus: soon in theater   Midnight Circus: soon in theater EmptyJeu 7 Sep - 1:28

Lacenaire a écrit:
N'hésitez pas à commenter - je ne suis pas très sûr de la qualité de mon truc... :D

Midnight Circus: soon in theater Jump Comme d'habitude moi j'adore ce style et l'ambiance qui se dégage ; d'autant plus que j'adore cette série (même si j'ai toujours pas vu la saison 2 Sad ). Encore bravo !!

Par contre, je vais faire un peu ma bille, c'est quoi une mini campagne "cross over" WoD Suspect
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MessageSujet: Re: Midnight Circus: soon in theater   Midnight Circus: soon in theater EmptyJeu 7 Sep - 10:26

mini campagne : campagne de courte durée, même si dans le WoD (World of Darkness) on dit chronique au lieu de campagne.

cross over : mélange des différentes races surnaturelle du monde des ténèbres (WoD in english ) Wink

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MessageSujet: Re: Midnight Circus: soon in theater   Midnight Circus: soon in theater EmptyJeu 7 Sep - 10:37

Dès fois j'suis vraiment pas une flèche Midnight Circus: soon in theater 1035289568gifjl2
De honte je m'en vais Midnight Circus: soon in theater 1050850278hl5 ou Midnight Circus: soon in theater 1050850256lr2
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MessageSujet: Re: Midnight Circus: soon in theater   Midnight Circus: soon in theater EmptyJeu 7 Sep - 11:19

Mmmmm... Ca sent les fleurs bleueues et la guimauve, ce cirque!!! lol!
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MessageSujet: Re: Midnight Circus: soon in theater   Midnight Circus: soon in theater EmptyJeu 7 Sep - 12:45

... Embarassed ...

La suite un jour, si tout va bien study
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MessageSujet: Re: Midnight Circus: soon in theater   Midnight Circus: soon in theater EmptyVen 8 Sep - 10:38

Hop! Le Mantra de l'addicte à l'écriture, pour vous servir... Dans un instant, le temps aux techniciens de remettre en place le décor Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Midnight Circus: soon in theater   Midnight Circus: soon in theater EmptyVen 8 Sep - 10:38

N’importe quels autres rouages se briseraient sur l’instant – SNAP ! céleste – tant la roue tourne vite ; ses contours se font flous, les couleurs passées s’y fondent, jusqu’à n’être plus que cette lune moribonde, à l’œil de serpent. La bille, elle, se ballade mollement, défiant la plus élémentaire des physiques. Trimballée aux quatre coins du cercle, sans réelle logique, son tintement est continu. Cavendish ne harangue plus ses joueurs, il échange des sourires et des regards complices. Monsieur Flint fait sa caisse, sans prêter attention au drame qui se joue à deux pas de sa table de jeu. Pas plus intéressé que cela il enfile sa veste noire, jabots de mauvaise dentelle, quitte la tente. Jonesy s’agrippe à la table, blanc comme un linge ; contrairement à ses petits camarades il ne trépigne ni n’encourage la bille.
Les cliquetis s’espacent, la roue fait mine de se figer.
Toute conversation s’atténue pour s’éteindre, les tranches du disque – noirs ou pairs, rouges ou impairs – réapparaissent nettement. Cette satanée bille gagne en vitesse, exécute presque des acrobaties. Monsieur Loyal en rit de bon cœur, d’une main distraite consulte sa montre à gousset, dépourvue d’aiguilles ; ses sourcils se froncent imperceptiblement. Jonesy fait couler son regard de la roue à la table, de ce rectangle noir au plomb qui, enfin, s’immobilise. Noir. Des joueurs hochent la tête, d’autres s’exaspèrent. De sa raclette Cavendish ramasse les mises, redistribue les gains, engrosse la caisse du Cirque. Au carni’ il glisse sept billets verts ; en guise de pyramide le grand chapiteau, en lieu de Washington la face de l’illusionniste en chef, Calabris, ce type inquiétant, aussi époustouflant – cheveux courts et noirs, regard de faucon – que terrifiant. Ceux qui se sont dressés contre lui n’ont jamais refaits surface.
– Sept pour cents, susurre Cavendish.
Au-dessus du grand chapiteau, qui remplace l’œil qui surplombe l’habituelle pyramide, une silhouette blanche, féminine et éthérée. Jonesy accuse le coup. C’est cette jeune fille, plus belle que les déesses grecques, qui lui avait déconseillé de rejoindre ce carnaval.
– Allons, Messeigneurs, qui tentera encore sa chance ? Vous ? Un peu de nerfs ! Prenez exemple sur Monsieur Mac Cormmick : n’a-t-il pas gagné ? Faites vos choix, la Roue de la Fortune ne s’arrête jamais !
Devyn lance cette dernière, plus fort que la première fois. Pour certains la mise est facile : ils n’hésitent pas. D’autres fouillent leur poche, en quête d’un dernier dollar, oublié entre deux poussières et un billet doux. Jonesy se reprend, les imite, paniqué – il ne trouve rien. Sept billets sont posés face à lui. Une partie de son âme, qu’il lui faut risquer. Il se saisit de deux pourcents, constate que la table s’est entre-temps agrandie. Des combinaisons sont apparues, plus risquées mais porteuses. Paires, une case « jackpot », noir impair, têtes, toutes plus tentantes les unes que les autres. Ses compagnons de jeu, déjà parés, encouragent Jonesy. Qui, alors que la bille ralentit déjà, aussi surprenant cela puisse paraître.
De quoi ont-ils l’air, là ?
Debout au cœur de cette tente poussiéreuse, à gâcher pour l’un l’avenir de son entreprise, pour celui à sa gauche les repas de sa famille. Tandis que la Roue freine subitement, presque grossièrement. Rouge impair ; nombreux sont ceux qui perdent, ceux-là maudissent le destin, se concentrent presque immédiatement sur leur prochaine mise. Jonesy récupère la monnaie, maigre au demeurant, rend au carni’ six autres pourcents de son âme. Le Monsieur Loyal arbore une stupéfaction de bon aloi.
– Parmi vous des chanceux forcent la Maison à ne pas clore de suite les jeux, mes amis ! Faites comme chez vous, installez-vous confortablement, ce petit cercle de joueurs exceptionnels tient toutes ses promesses ! déclare-t-il.
Ils obéissent, posent leurs derrières sur des tabourets qui n’étaient pas là une seconde plus tôt. Tous hormis Jonesy, qui devine la table croître, offrant de nouvelles perspectives aux parieurs. Trop fixe, posée à cheval sur un rivet de la roue, de plus en plus nombreux, la bille le nargue. M’aura, m’aura pas ?
– Faites vos jeux !
On échange des murmures, on commente à voix basse les chances de chacun, Cavendish lisse sa moustache. D’autres pièces, les coupons se font plus rares, sont posées au plus loin de la table, porteurs d’un espoir vite trahit. Elle tourne, ralentit plus naturellement que les fois précédentes, stoppe sur un Carreau Pair. Les exclamations fusent : deux récoltent le triple de leurs mises – respectivement douze dollars et quinze pourcents d’âme –, le reste fait contre mauvaise fortune bon cœur.
– J’ai plus un radis, crache un entrepreneur bedonnant. J’abandonne.
Cavendish est peiné, cela se voit.
– Attendez un instant, Monsieur, grimace-t-il. Et si je vous dis que je peux mettre à votre disposition deux mille billets, que feriez-vous ?
L’autre rit bêtement, une main passée dans sa ceinture de cuir neuve, cigare éteint aux lèvres.
– Contre quoi ?
– Votre âme, répond tranquillement Monsieur Loyal.
– N’importe quoi ! s’esclaffe le joueur.
Cavendish lui tend, comme de nulle part, quatre liasses de quarante coupures de dix dollars. Il les accepte, presque naturellement. Dans la foulée Devyn produit un formulaire, sur lequel Jonesy devine les mots « Leiz, Mein Teil, God, Cessation de paiement, Incipit, et cætera ». Un paraphe plus tard l’accord est signé, d’autres suivent, le prêteur sur gage accumule les reconnaissances de dettes, distribue d’autres liasses. Au dehors l’aube tarde, les créatures de la nuit, suceurs de sang en tête, s’impatientent de voir poindre le jour ; l’air est maussade, chargé en poussières et en cendres. Les manèges tournent, poussés par aucun vent digne de ce nom, les toiles claquent doucement, comme pour sonner le glas.
Tous ont perdu.
Seul Jonesy, après que la roue ait tournée des dizaines de fois, s’en sort la tête haute : quatre-vingt dix-sept billets sont à sa disposition. Sa liberté ne tient plus qu’à trois faux dollars. Ses compagnons de jeu râlent, pestent même, mais respectent un fair-play tout à fait honorable : ils quittent la tente sans plus de grabuge que cela, leur âme en moins.
– Et les poches vides, commente Cavendish.
Une fois Jonesy et lui seuls. Monsieur Loyal soupire de soulagement, comptabilise rapidement les gains de la Maison.
– Près de trois cent dollars et une poignée d’âmes, triomphe-t-il.
Avec assez de panache pour contaminer Jonesy, presque admiratif.
– Mais vous n’en avez pas fini avec moi, déclare ce dernier. Alors, ferons-nous s’ébrouer une fois encore cette maudite roue ?
Devyn hausse les épaules, referme soigneusement sa caisse. Les vents s’accélèrent, gagnent en puissance. Au loin une bien belle tempête de sable s’annonce.
– Avec quatre-vingt dix-sept pourcents de votre âme, Monsieur Cormmick, vous devriez être satisfait. Contentez-vous de cela : beaucoup n’ont pas votre chance, parmi les nôtres.
Jonesy ricane.
– Je veux quitter ce maudit Cirque, rétorque-t-il.
Monsieur Loyal s’exaspère.
– Allons bon, voilà que « l’homme le plus fort du monde » veut abandonner les siens. Admettons. Vous devinez, je l’espère, que la Direction ne laissera pas un mortel aussi prometteur quitter les lieux. Non ?
– Si.
– Jusqu’ici tout va bien pour vous, Mac Cormmick. Ne laissez pas les sirènes de la liberté ravir votre bon sens, poursuit Cavendish. Buvons, votre victoire vaut bien cela !
De sous la table, revenue à ses habituelles proportions, il dévoile une bouteille d’un whyskey d’excellence, en remplit deux verres de cristal qui n’étaient pas là auparavant.
– Gratuitement ? se méfie le carni’.
– Tout à fait, Monsieur ! Je mets cela sur mon compte.
Ils trinquent, boivent en silence. Dehors, massif, un mur de poussière s’avance, bouffant lentement l’horizon.
– Je me souviens votre arrivé, Mac Cormmick. Vous n’étiez rien de plus qu’un grouillot, l’âme damnée, le prototype du désoeuvré. Prêt à tout pour gagner sa pitance. Si je me souviens bien vous aidiez une fois les Freaks à monter leurs tentes, n’est-ce pas ?
– Passons, grogne Jonesy.
Cavendish sirote, nonchalant. Sa mise est impeccable, jusqu’à son haut de forme immaculé.
– Puis vous vînmes me voir, m’entretenir de vos ambitions : la notoriété, les femmes, l’argent. « L’homme le plus fort du monde », vous l’êtes depuis, à coup sûr ! Capable de briser l’acier, et les corps par la même occasion. Organiser des combats, et les paris qui gravitaient autour, fût un régal, soyez-en persuadé ! Je regrette cette époque, voyez-vous. Les choses étaient alors si simples…
Jonesy achève son verre, qui se remplit de lui-même, par le fond.
– Combien contre ma totale liberté ? demande-t-il.
Le Monsieur Loyal médite un moment, les yeux plongés dans la liqueur. Un mælstrom s’approche à très grande vitesse, porteur de terribles malédictions. Des fantômes fuient en masse : ne sont-ce point des spectres décharnés, que convoient les nuées de sable noir ?
– Ce que dont vous disposez, déclare Cavendish. C’est un prix d’ami, au rabais : je prends l’excédant sur mon propre compte.
Presque à regret.
– Alors jouons, l’encourage le carni’.
Toujours aussi crasseux, mais encore plus déterminé. Sa main hésite, entre le noir ou le pair. Devyn actionne sa Roue de la Fortune, sans un mot, sans un signe. Il finit tout juste son whyskey qu’il boit du suivant. Une liasse de presque cent billets pend au-dessus de la table, son propriétaire tremble. La bille fait des siennes, jongle avec la gravité, les rouages grincent, les rivets cliquètent contre le frein de bois usé. Le tout se fige, Jonesy lâche son âme, mise de dernière minute. Rouge. La bille frétille encore, presque fumante, sur un impair. Cavendish hausse les épaules, dépité.
– Toujours la même chose, se plaint-il. Nous avons beau les prévenir, ils n’en font qu’à leur tête !
Le carni’ en pleure, rien d’anormal à cela : ses chairs ne lui obéissent plus, il quitte la tente sans fumer une dernière cigarette. Au-dehors la tempête s’avance, avale les chaînes montagneuses, au loin. Jonesy trépasse une fois à proximité de la grande roue, qui, une fois son souffle subtilisé, sa vie fanée, lui apparaît : un serpent lové sur lui-même, qui le dévore déjà des yeux. Des griffes s’emparent des lambeaux de son esprit, à peine meurt-il que des mâchoires broient son essence. D’ici tout est plus lumineux : les roulottes autrement ternes, les manèges au pastel rongé par la corruption – les silhouettes difformes qui y divaguent. Et, ici et là, des points lumineux, pareils à de faibles phares. Jonesy ne prie plus aucun dieu : les ombres s’abattent une fois pour toutes. Une gueule dantesque l’absorbe, sans cri ni pleur. Cavendish sort de sa tente, l’aube le nimbe d’un halo langoureux. La tempête de sable, aussi vorace qu’un nourrisson, avec autant de voix, Devyn la soufflette d’une pensée : les vents l’empêchent d’embraser le foyer d’un cigare. Un cubain d’avant la révolution, un véritable trésor. Autour de lui le Cirque de Minuit, Anastagio & Co, s’agite doucement. Grouillots qui vérifient les piquets, les repas que l’on prépare, des Freaks tardifs, qui rentrent tout juste, esprits regagnant leur caravane. Monsieur Loyal savoure une bouffée, se prépare à ne pas fermer l’œil de la journée – une énième représentation l’attend, au zénith. Et, comme le dira si bien Freddy, plus de six décades plus tard :
– The Show Must Go On !
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MessageSujet: Re: Midnight Circus: soon in theater   Midnight Circus: soon in theater EmptyLun 11 Sep - 15:00

j'ai lu la 1ere partie.
premiere remarque sera a la non relecture de l'auteur. Comme je ne doute pas que tu ai ecrit ca chez toi et non au travail, tu aurait délogé tes doigt de quelques part tu te serait permis une relecture. Bon je critique, mais simplement parceuqe des fois il manques des mots et c'est vraiment dur de tenir le rythme;
Sinon on retrouve assez l'ambiance carnivale, c'est dark; Bon après j'espere que ca sera pas une collec' de monstre, freaks et démon, parceque bon... enfin disons que ca serait bien de savoir aussi dans quel sens tu veux nous faire jouer. pour l'instant il y a une ambiance mais des directions pourraient etre les bienvenues. Pour l'instant j'ai pas de chose tres concret pour mon perso. Probablement mage, mais le style je sais pas trop. Est ce que cette periode "apres jeudi noir" va etre le cadre de jeu ou juste une partie.... savoir d'ou on vient aussi, enfin je veux dire on met ce qu'on veut comme passif et epoque pour entrer dans le cirque?

bref top ambiance mais j'attend d'en avoir plus en concret Wink
nb : note que j'ai pas lu le second texte pour toutes ces remarques :P
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MessageSujet: Re: Midnight Circus: soon in theater   Midnight Circus: soon in theater EmptyLun 11 Sep - 16:18

Pss, pss: j'ai relu...

(s'éloigne, rouge de honte... Embarassed )
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MessageSujet: Re: Midnight Circus: soon in theater   Midnight Circus: soon in theater EmptyLun 11 Sep - 16:36

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MessageSujet: Re: Midnight Circus: soon in theater   Midnight Circus: soon in theater EmptyLun 11 Sep - 16:44

Humpf.

Non, ce ne sera pas une simple galerie de créatures surnaturelles; oui, bien entendu, il y aura: du relationnel (entre carnies, avec l'extérieur); de l'intrigue (occulte et politique); des grands plans (la Direction et les accointances persos des carnies); des enquêtes (passé du Cirque, etc.)

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MessageSujet: Re: Midnight Circus: soon in theater   Midnight Circus: soon in theater EmptyMar 12 Sep - 11:31

Pareil que Fab, pas vraiment d'idée pour le moment. Bon, quand est-ce que tu nous fais jouer un "la petite maison dans la prairie" pour changer un peu ? lol!
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MessageSujet: Re: Midnight Circus: soon in theater   Midnight Circus: soon in theater EmptyMar 12 Sep - 12:15

On pourrait.

Charles en Rejeton de Fenris Rang 2, Ahroun, Mêlée 4 (couper du bois). Maman Ingalls en parentèle avec un super numina: pondre des marmots plus idiots les uns que les autres. Albert en Fomor adopté un jour de fête - désavantage: opium addict. Laura? Supra power: gauffrage à 6! Marie? Crabe Garou rang 0...

Hihi.
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