[Bleuwenn's Pj] Le Mal vous va si bien...!!!

Ailean a écrit:

pandore a écrit:

Pas mal... mais... ca manque de malphas, quand même !!!

Ca vient, promis on va essayer de jouer la partie Samedi

Alors ?

eh bien .......... raté
on n'a pas eu le temps entre le sauvetage de Kraan et ses joujous mécaniques, l'éléphant à nantes et la soirée avec Kraan et Loki ...

mais on va se rattraper pendant les vacances !

sur quoi il faut dire une grande vérité : Les vacances c'est bien.
(même Malphas ne pourrait me contredire)

z'avez pas joué dimanche alors ?
bon ben tant mieux pour moi si c'est le cas, ça m'embêtait suffisamment de pas pouvoir venir, j'aurai peut être un peu moins de retard...

Les Aryens, c'est beau mais c'est con [Pierre Desproges]

Pendant que nos anges batifolent au lycée Henri IV, nos démons eux vaquent à des occupations beaucoup plus sérieuses.

André, tranquilement installé dans son fauteuil de patron, fut perturbé dans sa méditation patronnalle par le bruit d'un pigeon s'éclatant contre la vitre. Non content de l'avoir perturbé, le voilà qui se met à parler en langage démonique. Le pigeon n'est autre qu'un démon de Baalberith les envoyant vers leur nouvelle mission ; à savoir découvrir le fin fond de l'histoire (l'histoire étant la coupure de presse accroché à sa patte).

Bataille rangée au rayon surgelé
Hier, en fin d'après-midi, un homme d'une cinquantaine d'années s'est enfermé dans une des armoires réfrigérées du supermarché de Bourg la Reine sur le Lie (Yvelines), après en avoir préalablement déversé le contenu sur le sol. Les manutentionnaires du magasin ont été accueillis par un tir nourri de produits surgelés lorsqu'ils ont essayé de sortir l'individu de sa cache. Après une demi-heure de "siège", l'inconnu a été sévèrement tancé par un homme parlant avec un fort accent germanique , et qui l'a forcé à quitter sa cachette en le tirant par l'oreille. Les deux individus ont disparu en voiture, profitant de la confusion générale.
Extrait du Parisien Libéré
daté du 16 juillet 1990, rubrique Faits Divers

Voici donc nos démons en route vers cette charmante bourgade de 5000 habitants, dont le charme tranquille des bleds inintéressants et vibrants de conformisme des campagnes françaises saura à coup sûr les envoûter...

Je me contenterais de vous narrer ici les faits en rapport avec le scénario et laisseraient à mes joueurs adorés le soin de narrer tous les petits à-côtés dont ils ont le secret pour enrichir une partie

ben on attend... et j'aime ta citation...

chouette c'est reparti ici aussi

moi aussi j'ai hâte de vous raconter !
Mais il faut d'abord que je joue ! :tend:
c'est toujours bon pour le dimanche 30, ami Ailean ?

Nos chers démons se retrouvent donc dans cette charmante petite bourgade, haut lieu de la culture de terroir et aux préjugés fort honorables.

Premièrements, ils se rendirent vers le supermarché Prixrikiki décrit dans l'article du journal. Dans le supermarché, toutes traces du scandale ont été effacé mais par contre ce "faits divers" est dans toutes les bouches. Après une petite conversation autour d'un ballon de rosée avec le papy petou du coin, ils apprirent que c'est le "schleu" qui est venu arrêté le "givré" et que le "schleu" même si il a pas le surnom de givré a quand même quelques cases en moins comme tout ceux qu'il a envoyé bouffer les pissenlits par la racine dans les tranchées de Verdun, saloperie de bouffeur de saucisse... who, who, papy tu t'égares. Si on revenait au "schleu" de maintenant.

Si on croit ce que raconte les voisins du "schleu", Paul et Monique Debout, il devait sérieusement être dérangé car du 3 au 17 juin, ils ont entendu des cris de souffrance atroce ainsi que des chants étranges la nuit.

Dès lors, une partir du groupe se décida à filer vers la villa du "schleu" répondant au doux nom de Villa Edelweiss

Tandis que l'autre se rendait dans l'agence de location Century 23 pour avoir le vrai nom du "schleu"


Le second groupe après quelques pots de vin à la préposé à l'accueil apprirent le nom du locataire des Edelweiss : Paul Hausser, citoyen allemand, 67 ans et qui loue cette maison depuis le 1er juin.

Le premier groupe escalada sans peine la barrière de la villa relativement isolé du centre de bourg-la-reine-sur-le-lie. Toutes les ouvertures étaient closes mais grâce au petit pouvoir cadeau que Valefor lui offrit un jour, Kraan ouvrit sans peine la porte. A l'intérieur canette de bière, cendriers plein, emballages divers et boites de cartouches témoignaient de précenses récentes. Sur les cinq chambres, une seule paraissait propre. Après une fouille rapide, ils découvrirent le numéro de Iberia Airlines à côté du téléphone.
Dans la cave, un espace de 3m sur 3 de terre avait l'air d'avoir été retourné récemment. En creusant, apparu le corps d'un homme horriblement mutilé et torturé portant un tatouage (AA) sur la nuqye. Evidemment aucun papier ou autre chose du genre. Le seul indice sur son identité : toutes les étiquettes de ses vêtements étaient en espagnol.
Le plus intéressant, le grenier. Autour d'une chaise pourvue de sangles, des outils pleins de sangs siègent tranquilement. Dans un angle sont entassé une statue en marbre de 2m représentant un guerrier grec, un bidon de napalm, un tableau de Antoine Watteau et un congélateur de restaurant de 2m cube de contenance.
Après une inspection plus que minitieuse de ce grenier, décidement bien étrange, apparurent un pentagramme à la craie sur le sol rapidement effacé ainsi qu'un petite autel de marbre sur lequel est gravé une étrange croix et une phrase en latin :


Le premier groupe décampa dans la maison lorsqu'ils entendirent des bruits de voiture dans le chemin menant à la villa Edelweiss. Passant par les champs de derrière, ils ne virent pas que la fameuse voiture qui arriva n'était autre que celle du premier groupe. Ceux-ci firent donc les mêmes découvertes que les autres à deux détails près. En effet dans le grenier, Bidou en bon Kobal qu'il est ne put résister à la tentation de faire une connerie avec le Bidon de Napalm. Il se prépara donc en ouvrant le bidon de napalm discrètement mais voilà maladroit comme il est, il le renversa et le napalm se renversa puis s'embrasa au contact de l'air jusqu'à transformer la villa en un jolie bucher
Heureusement tous réussir à fuir... Tous sauf un car Loki se prit une poutra dans la tronche une fois dans la cuisine et le feu menaçait de transfomer le vampire en un petit tas de cendres. Dans sa chance, l'explosion révéla un vieux magnétophone et une cassette audio mais la mort semblait quand même proche. Toutes tentatives de salut semblait vaine pour Kaarl et il fallut un coup de pouce de Kronos himself (decidemment en bonne relation) avec la vampire pour que ce dernier s'en sorte vivant...

entre les ouverture fermée et les AA (qui pourrait être la signature perso de kobal lui même après une bonne blague à lui même....je trouve que le final en pop de maison au toit bouchon de champagne grace au napalm est assez terrible.
c'est tout ce qui a été joué ou tout ce qui est résumé ?

fablyrr a écrit:

entre les ouverture fermée et les AA (qui pourrait être la signature perso de kobal lui même après une bonne blague à lui même....je trouve que le final en pop de maison au toit bouchon de champagne grace au napalm est assez terrible.
c'est tout ce qui a été joué ou tout ce qui est résumé ?

Résumé bien sûr

Donc la suite à la demande express de Fablyrr

Après moults bricolages digne des experts, nos démons réussirent à entendre deux voix sur la bande de la cassette. La première en espagnol résumée par des cris de douleurs et de souffrance... La seconde allemande s'obstinant à poser une question : "Où Ze Trouve le Trézor" et l'espagnol répondant toujours "Par Crowley"... Mais voilà, le mental a ses limites que la torture ne connaît point et voilà qu'au bout d'un certain temps l'espagnol lacha cette phrase : "Cé dans lé monastére dé Santa Maria de Alto Cruz qué sé trouve lé trésor" (Vous remarquerez les efforts d'accents espagnols :D ).

Un p'tit tour du côté du guide Bibindum pour savoir que le Monastère se trouve à 200km au nord-ouest de Madrid et qu'il est d'une facture proche du XVème et abrite actuellement des moines bénédictins que les voilà enfourchant leurs montures pour atteindre Zuera, la ville la plus proche. Tous sauf un...

En effet, notre démon d'Uphir encore occupé à polluer les chateaux d'eau de la région remarque une fourgonnette très blindée, trop peut-être pour être honnête refaire la même enquête qu'eux à Bourg-la-reine-sur-le-lie. Une petite filature discrète lui permit de voir que la camionette abtittait en son sein une petite vingtaine de chinois bien armé et que cette jolie troupe se rendait elle-aussi à Zuera...

En espagne notre groupe se retrouva encore divisé en deux à cause d'une légère incompréhension de langage. En effet, Bidou/Round'up/Anthony se retrouvèrent à 5km du monastère en ayant pas très bien compris les indications d'un autochtone... Décidemment l'Europe et sa langue unique c'est pas pour demain. Notre autre équipe elle se retrouva donc devant le monastère où Loki tenta le coup de poker de sa vie. En effet lorsque le moine intendant lui indiqua que les visites étaient interdites à cause du voeux de recueillement des moines, le vampire répondit par la phrase latine inscrite sur la statue du grenier ne sachant absolument pas ce qu'elle voulait dire. Le moine le regarda d'un air interloqué et leur demanda de montrer leur tatouage de L'Astrum Argentum (le double A à la base du cou). Réponse de Kaarl : " Nous avons été obligé de les dissimuler afin de parfaire notre couverture" et voici nos trois démons introduit dans la place.

Là ils découvrirent une quarantaine de moines surarmés, un monastère servant de facade à un bastion militaire avec salle d'entrainement et tout et tout, des salles de pratiques de magie noire... enfin ils étaient pas dans la merde quoi. En agissant comme des taupes au sein du monastère, ils apprirent un peu plus sur le pourquoi du comment.

En bref, Aleister Crowley en 1911, déclara à qui le veut qu'il possède le secret des Templiers, à savoir le secret de la magie de groupe. Il réussit ainsi à faire sa place dans le Nouvel Ordre Templier (qui eux possédaient vraiment le secret des Templiers, Crowley n'éttant qu'un sale bluffeur). En bon ordure qu'il était, Crowley fit son trou en baratinant tout le monde et devint en 1922 le Big Boss de l'OTO et ainsi put s'emparer du vrai trésor eu nez et la barbe de tout le monde. En reconnaissance, il fonde le AA et fila le trésor à ses nouveaux copains. A la mort de Crowley, l'OTO se rendit compte qu'ils se sont fait un peu avoir sur le coup et depuis ils recherchent la base de l'AA pour remettre la main sur leur trésor à eux. Mais voilà, les bases de l'OTO s'éffondrèrent et des cendres naquient la Nouvelle Observance Templière poursuivant les mêmes buts que la précédente. C'est un peu le bordel non et ben c'est pas tout... Les assacis (secte asiatique), anciens partenaires des templiers à l'origine (càd avant l'OTO), comptaient bien aussi mettre la main sur le trésor...

C'est sur cette charmante secte que notre second groupe en dehors mis la main. La vingtaine d'asiats étaient tranquillement en train de se préparer à livrer un sanglant assault au monastère...

Mais il reste un troisième protagoniste... notre brave Paul Hasser (Hans Friedrich de son vrai nom) qui est un membre de la NOT, converti à la sorcellerie et qui compte bien rafler la mise pour lui tout seul. Pour ça, il a invoqué (grâce aux objets trouvés dans le grenier de la villa edelweiss) deux anges (un Janus et un Daniel) et deux démons (Un bélial et un Crocell)...

Et c'est ainsi que notre petit monde se mit gentiment à se foutre sur la gueule à peu près au même moment et comme personne ne savait plus trop pour qui se battait qui, le monastère devint bien vite une boucherie. Au final, nos démons s'en sortirent pas trop mal même si Karl Matthaus décidemment en veine faillit encore rester sur le carreau et ils trouvèrent dans les décombres de la crypte le fameux trésor de Crowley...

Un vieux manuscrit aux pages désepérement blanches sauf sur la seconde de couverture où ce diable de Crowley avait tapé à la machine sa devise :


Crowley a en effet détruit le secret des templiers et a confié un faux secret aux naifs membres de sa propre secte...

Devinez qui est de retour ...?

Youpi !!! Vive moi
suis trop fière d'avoir fini mon premier scénar :D

bon on a l'image qui est superbe, la roliste aussi et le mj aussi...manque plus que la suite écrite alors

La voilà mon cher Fablyrr et en avant pour Master & Servant.

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La soirée Orgasmix avait lieu ce soir dans un entrepôt désaffecté de Paris. Début des hostilités vers 23h00 mais Angelika en vieille routarde de ce genre d'endroit se douta que la fête battrait son plein vers 00H00. D'ici là elle avait certaines choses à régler.

S'installant confortablement dans son immense fauteuil, elle pianota sur son ordinateur flambant neuf à a recherche d'une photo de la fameuse Lady X. E peine quelques minutes de recherches que la voilà en possession d'une représentation de la démone d'Andrealphus.


Quelle déception...! Décidemment les démones au service du Prince du Sexe étaient tellement prévisible, tellement peu subtil, tout dans le tape-à-l'oeil et rien dans la finesse. Enfin bon maintenant, Angelika avait une idée un peu plus précise de qui elle recherchait.

Maintenant, elle allait devoir régler une affaire sérieuse à savoir la prise en main de son espèce de rebut de télé-réalité sauce NRJmix', Manu le Coquin. Elle le fit convoqué scéance tenante et accompagné manu militari par son garde du corps Kenyan. C'est pas vrai, comment pouvait-on s'habiller comme ça. Le jeune Dj arborait un superbe sweat jaune fluo orné de multiples logos de marques asiatiques.

« Bon écoute je vais parler calmement et une seule fois pour que tu comprennes bien ce que je vais te dire, alors ne m'interromps pas. »

« OkDak lady, c'est comme you want... »

« Je t'ai dis de NE PAS M'INTERROMPRE, alors TAIS-TOI...!!! »

La violence avec laquelle avait parlé la patronne du 63 cloua le bec au jeune homme et il écouta sans coup férir, Angelika Zevlakov.

« Bon je te prends sous mon aile cet après-midi car ce soir je ne serais pas là et je compte bien que tu ne réitère pas tes piètres exploits de la dernière fois. Donc tout d'abord on va faire un tour du côté des Champs pour que te relooke façon Gaultier, que tu découvres un peu ce qu'est le style. Et commence pas à chialer, tu m'énerves. Evidemment que c'est moi t'invites mais tu auras après intérêt pour toi à assurer derrière des sets d'une qualité plus qu'impressionnante. »

« Ziva M'dame Eh zon quoi mes fringues...!!! C'est la secla ultime now et toutes les belettes elles lovent just mon style ». Il appuya sa sentence d'un sourire tonyglandyl du puceau qui a déjà conquis le monde avant d'être sorti de sa cambrousse. Manu le coquin blanchit quand il remarqua que sa patronne avait pris son sourire de félin prêt à fondre sur sa proie. Mais elle resta étonnement maîtresse de ses nerfs.

« Tu dégages. T'es viré. Ali fout moi ce con dehors et sans ménagement s'il-te-plaît ».

« Ziva taspé, ta boîte elle est rien sans moi. J'suis le meilleur setteur de panam'. Où j'vais y vont me prendre ».

Sortant une bouteille d'absolute et un verre de son minibar, elle se dirigea vers la fenêtre et jetta un oeil dehors comme pour confirmer la présence de quelquechose.

« Toutes les discothèques vont donc s'arracher tes inexistants talents une fois que tu seras sorti de ce bureau. Mais dis-moi comment vas-tu faire en métro pour te rendre chez mes concurrents. Angelika se servit un verre de vodka. Cela ne fait pas très sérieux n'est-il pas Emmanuel ? Puis elle ouvrit une des ses fenêtres et lâcha la bouteille de Vodka qui s'écrasa quelques mètres plus bas. Oh excuse-moi Emmanuel je crois que j'ai renversé un peu de vodka sur ton scooter. Tu ne m'en veux pas trop... Ali puis-je avoir du feu s'il-te-plait. Le marmot blêmit quand il vit le videur noir lancé un briquet en direction de la démone. Elle sortit une cigarette de sa poche, l'alluma et après en avoir tiré une bouffée qu'elle relâcha en signe de défiance tout en fixant le DJ ; elle lâcha sa cigarette. Quelques secondes plus tard, une explosion se fit entendre. Explosion du scooter de Manu le Coquin qui finissait de se consumer. Bon assez joué Ali, on a du boulot. Fout-le moi dehors. »

Ensuite les deux acolytes laissèrent l'après-midi s'achever puis ils se préparèrent à pénétrant dans l'antre de la débauche et de la déchéance. 23H45, Angelika gara sa Mercedes à quelques rues de l'entrepôt puis elle se dirigea avec Ali en direction de la soirée Orgasmix. Muni de son pass, elle ne rencontra aucun problème à pénétrer dans les lieux. A peine eut-elle franchi la porte d'entrée que la musique technoïde [...]



[...]s'empara de ses sens. Les bass-beats des rythmes Goa-Trans pénétraient son être en faisant vibrer ses organes. Son corps n'avait plus d'existence à part entière. Il n'était plus qu'un vecteur de ce son tribal et à première vue il en était de même des autres convives.

La salle était déjà bondée de monde et tous dansaient sous des néons rouges qui conféraient à ce hangar des allures d'Hadès. Au plafond étaient suspendues des cages dans lesquels des femmes engoncées de cuir et de latex se tortillaient tel des vers au bout d'un hameçon. Des êtres tout droit venus d'esprits torturés si on en juge par leur costume et la hauteur de leurs talons déambullaient dans la salle. La plate-forme du Dj trônait au milieu de la pièce entouré elle aussi de cages et de drag-queens. Cette soirée était une véritable ode aux bachanales des temps anciens et le moins que l'on puisse dire c'est que l'ensemble en cuir queue-de-pie, robe courte et bottes de cavalière d'Angelika ne laissa pas indifférent les convives des deux sexes.

Mais pour l'instant elle avait une mission retrouver Lady X.

L’ambiance de la soirée Orgasmix est plutôt hot. Des drags et des SM s’agitent sur de la techno hard-core et de la trans’ assez prenante. La soirée tourne très vite à l’orgie. Un peu partout la danse se transforme en copulation pure et simple.
La plupart des désabusés de notre société moderne, qui attendent avec impatience la moindre rave pour se lâcher et oublier que notre monde court à sa perte et qu’ils ne font rien pour endiguer cette chute, n’ont pas envie de discuter. Ils se contentent de répéter « I Want You », « F*** Me », « Viens là, esclave ! », le tout ponctué de cris digne des plus intenses soirées vaudous. Enfin bon pas moyen de discuter avec cette bande de dégénérés.
Le staff de la soirée est composé en tout de six videurs, deux barmaids, deux DJ majeurs et un mec à la queue de cheval tressé qui n’arrête pas de courir de droite à gauche avec le portable rivé à l’oreille. Trois videurs, les barmaids et un des DJ (DJ Poupy) ont un authentique look S&M (cuir, latex et piercing).

Une grande partie de la soirée se résuma pour notre pauvre Angelika à éviter les nombreuses mains qui essayèrent de lui voler quelques instants érotiques mais elle réussit tout de même à apprendre pas mal de petites choses. De la part de quelques joyeux adolescents visiblement très intéressés par ce qui si situait juste sous sa gorge, elle apprit que Lady X n’était à première pas là ce soir et personne ne savait pourquoi. Son set qui concluait la soirée allait être assuré par un Dj au look égyptien et répondant au nom de Dj Osiris. De plus, les deux jeunes surdopés à la testostérone, se lamentèrent de la qualité des sets de cette année, un peu trop « soft », pas assez « hard » ni assez « païens ». Au détour du bar, elle retomba sur son vieil « ami » Al, responsable de la branche techno dans le label Undersound. Même si cet arrogant, qui se prenait pour le pape des raves techno plus pour le petit cul rebondi des danseuses que de la qualité des mélodies, la débectait, Angelika s’obligea à la jouer ami/ami. Comme à son habitude, Al ne connaissait rien mais il fit tout comme en déblatérant un nombre de conneries à la seconde assez impressionnant. Par contre, la jeune demoiselle tatouée, aux cheveux de multiples couleurs et répondant au nom de Lady0 (prononcé Lady Zéro) en savait beaucoup plus.



La soirée était organisée par un collectif underground inconnu jusque ici, nommé Râ. Le « boss » de cette organisation n’était autre que l’homme à la queue de cheval : Amon. (Décidemment ils sont très thématiques se dit Angelika). En remerciement pour ses renseignements, Angelika, apprenant que la demoiselle était Djette de profession, lui proposa un contrat de 3 mois dans sa boîte, le pauvre Manu la coquin ne pouvant plus exercer chez elle… Puis elle rejoignit Ali qui lui aussi n’avait pas de très bonnes nouvelles. Trois des vigiles au look égyptien (à cause de leur coiffure empruntée au bon vieux peplums des 90th) étaient armés de pistolets mitrailleurs. Angelika utilisa un de ses pouvoirs pour voir dans quel état d’esprit ils se trouvaient. Ce qu’elle lit en eux ne fut pas pour la rassurer. Protection, Usage de la Force et Râ étaient leurs principaux centres d’intérêts.

Ensuite Angelika essaya de retrouver la trace du fameux Amon mais celui-ci était monté, les gardes empêchant toute poursuite. Elle se mêla donc à la foule et rencontra une belle brune au costume de none légèrement modifié pour le rendre un peu plus païen.



Elle était une habitué des Orgasmix et pu faire à Angelika un compte-rendu détaillé des différences entre cette version 96 comparée aux autres. Leur discussion fut ponctuée de quelques échanges de caresses sûrement motivées par la musique enivrante mais elles ne purent mener plus loin leur ébat car la police fit une entrée fracassante dans les lieux avec en figure de proue : l’inspecteur Tarin. Envoyant Ali en brise-lame, elle prit sa suite entraînant sa nouvelle amie dans son sillon. Les gardes avaient fui par les escaliers menant aux étages et Angelika comptait bien leur emboîter le pas. Ne pouvant faire courir des risques inutiles à la jolie none, elle lui confia une carte V.I.P du 63 et monta avec Ali (ce dernier ayant dissimulé dans son costume une jolie machette, décidément quel coquin ce Ali).

Ils devaient faire vite car les forces de l’ordre envahissaient les lieux distribuant les coups de matraque sur les teffeurs comme Jésus Christ distribuaient le pain et le poisson ; c’est-à-dire sans retenu. Ils défoncèrent donc toutes les portes sans rien trouver et alors qu’ils arrivaient au bout de leur investigation voilà 6 gendarmes mobiles l’air berseker prêt à leur rentrer dans le lard. Angelika et Ali se ruèrent donc dans une des dernières pièces et tombèrent sur un escalier artisanal les conduisant dans les catacombes.

Maintenant retrouver la trace des égyptiens. Malheureusement leur recherche fut stoppée par une vingtaine de points rouges s’allumant rapidement tout autour de leur corps. Ils eurent juste le temps de plonger dans un recoin pour se mettre à l’abri que bientôt un déluge de balles s’abattit non loin d’eux. Ces coups de feu attirèrent les gendarmes mobiles et bientôt une véritable bataille se livra dans les catacombes. Heureusement drapés de leurs habits noirs, les gendarmes ne remarquèrent pas leur présence dans l’obscurité des tunnels. Ils restèrent ainsi tous deux collé l’un à l’autre une petite heure le temps qu’ils n’entendirent plus de coups de feu. Ensuite ils s’enfoncèrent à leur tour dans les ombres.
Quelques mètres plus tard, Angelika butta dans le corps d’un des videurs. Visiblement les gendarmes mobiles n’étaient pas non plus venu pour faire des prisonniers. Un pendentif intrigua la démone de Malphas : un tête de faucon en or avec des hiéroglyphes inscrits à l’arrière. Ayant cet objet, ils cherchèrent une sortie et tombèrent sur des ambulanciers emmenant à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, un autre des videurs lui aussi touché par balles. Attendant leur départ, ils profitèrent de la bouche d’égout tout en emportant deux objets insolites trouvés sur les lieux où gisait le videur blessé : un AK-47 et un plan des catacombes avec le logo des services internes de la Mairie de Paris.

Il était 5 heures du matin et Paris se levait aux premiers rayons du soleil alors qu’Angelika Zevlakov débouchait d’une bouche d’égoûts avec des vêtements capable de réveiller le plus raide des morts et affabulé d’un garde du corps black à la musculature de statue grecque. Quelques minutes plus tard, elle s’effondra dans son lit en pensant que décidemment la vie sur Terre n’était vraiment pas de tout repos…

Le lendemain fut occupé par notre charmante démone de Malphas à mettre en ordre ses infos et mettre en place une véritable démarche d’enquête.

Tout d’abord, elle se concentra sur son médaillon. A première vue, il avait l’air récent mais elle devait en être sûre et surtout trouver la traduction des hieroglyphes inscrits au dos. Elle compulsa donc les pages jaunes et porta son choix sur les Amis d’Horus, un sympathique cercle de férus d’égyptologie situé dans la XIIème arrondissement. Un coup de fil plus tard et un rendez-vous fut fixé dans l’après-midi. Angelika profita du temps qu’il lui restait pour appeler la boîte de production Empatysm qui avait en charge l’organisation des soirées Orgasmix par le passé. Motivé par un nouveau projet en Inde dans l’île de Goa, il avait laissé tombé Orgasmix et non, il n’avait aucune idée d’où pouvait bien se trouver Lady X.

Donc vers les 17h00, Angelika se retrouva dans une petite demeure bourgeoise où elle fut accueillie comme Cléopâtre entrant dans Rome par une troupe de grabataires qui pour s’occuper l’esprit avaient décidé de se tourner vers les pyramides, les vrais hein pas le jeu en trois briques avec Patrice Laffont. Elle leur montra l’amulette en prétendant qu’un de ses amis l’avait ramené d’Egypte et elle voudrait savoir si l’inscription avait une réelle signification. Cette question déclencha un véritable engouement et voilà nos petits vieux et vieilles se ruer dans les bouquins, non sans avoir tout d’abord proposer une madeleine et une verveine-menthe à leur invitée. On se serait cru dans la carte au trésor à voir ses multiples mains feuilleter, écrire, souligner et annoter. Et au bout d’une petite demi-heure, la signification apparu sans doute possible : Pharaon revient… La réponse laissa la pauvre démone interdite.

Elle était tombée dans quoi. Une soirée Techno-S&M mixée par un Dj Osiris, organisée par un groupe du nom de Râ et avec un certain Amon à la tête de tout ça et le tout finissant en conflit armé. Et pour quoi, le retour d’un Pharaon. Il ne manquait que l’apparition de Casper Van Dien et on serait cru dans une mauvaise série B. Avec les petits vieux, elle en apprit aussi beaucoup plus sur Horus, Râ et consort. La bataille entre Horus et Seth. La titulature pharaonique, etc… Mais merde à la fin on était à Paris et pas au Caire même si l’Obélisque, place de la Concorde, pouvait jeter le doute.

Angelika prit congé du cercle des amis d’Horus et se dirigea vers le lieu officiel de l’égyptologie, à savoir la pyramide du Louvre. Elle déambulait dans les salles de la pyramide de verre à la recherche d’une adéquation entre le pendentif et des amulettes ancestrales et entre les hiéroglyphes de son pendentif avec d’autres. Mais ses recherches furent vaines. Elle se dirigea donc vers la bibliothèque du Louvre et en particulier dans la section Egypte antique. Là elle tomba sur le responsable de ce secteur en la personne de Mr Ernest De Champignon, Dr Es Egyptologie. Là elle lui parla de ses recherches, de ses interrogations à propos de légendes d’un retour d’un pharaon, de vieilles malédictions concernant le dieu Seth, etc. Elle reçu pour seule réponse qu’un rire contenu, ce qui le rendait encore plus désagréable d’ailleurs, de Mr de Champignon. Elle chercha à s’enquérir de cette soudaine hilarité de son interlocuteur. Et lui de répondre avec la plus grande pudibonderie possible que tout ce qui concernait les chasses aux trésors et autres lubies d’Indiana Jones en herbe n’étaient pas de son ressort mais qu’il devait bien y avoir une librairie de bande dessinée dans Paris pour combler ses attentes. Ici on étudiait l’histoire, la vraie avec un grand H. Face à ce mépris, Angelika se mit à hurler dans ce lieu où le silence fait loi et en quelques secondes, un homme respectable, le conservateur de la bibliothèque du Louvre fit son apparition.
La démone de Malphas lui fit un rapide résumé de la situation et posa la question au conservateur si cela était normal qu’une personne désirant s’instruire ou tout du moins découvrir, poussée par la curiosité la plus innocente, l’Egypte antique se fasse renvoyer sur les roses par un personnage d’un grossièreté sans nom. Etait-ce là le rôle d’une bibliothèque, réceptacle du savoir ? Si oui, alors elle allait devoir partager son désarroi au près de ses très nombreux amis… Sa plaidoirie eut l’effet escompté et de une le-dit Mr de Champignon se prit une soufflante de la part de son supérieur et vit son autorisation de congrès dans la Wyoming refusée et de deux, elle obtint une dévotion sans bornes de ce dernier. Elle le sonnait, il répondait. Une bonne chose de fait en plus en prenant le plaisir de déclencher un petit conflit, si cher au démon de Malphas.

Ensuite, Angelika reprit sa Mercedes pour se rendre à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. En se faisant passer pour une connaissance de l’individu ramené des catacombes, elle apprit qu’il se trouvait en observation au troisième étage avec un gardien devant sa porte. Les deux autres complices se trouvaient toujours entre la vie et la mort. Après un détour vers les deux comateux où elle utilisa l’un de ses pouvoirs pour vérifier que leurs pensées étaient aussi poussée que celles d’un cucurbitacée ou d’un animateur de TF1 ; elle fila vers le troisième étage de l’hôpital. En effet, un jeune policier devant sûrement encore faire ses classes protégeait l’accès de la chambre en trompant son ennui en lisant le magazine aux oreilles de lapin. La démone s’empara d’une blouse d’infirmière traînant dans un bac de linge et se dirigea vers le garde en prenant bien soin de la déboutonner juste assez pour donner une crise cardiaque aux puritains de tous poils. Arrivé face au gardien, ce dernier ne pouvant quitter des yeux le spectacle qu’on lui offrait, Angelika lui propose de faire une pause pendant qu’elle interrogeait, qu’elle soignait la personne. L’étendard dressé, il n’eut d’autres choix que de se rendre aux toilettes en espérant reprendre ses esprits laissant ainsi libre court aux désirs de tortionnaire d’Angelika.

Elle commença doucement comme pour s’échauffer à le questionner mais de façon bonne enfant. Face à son refus de répondre autrement qu’en récitant tel un curé la même phrase :
« Les temps du crucifié sont révolus, les dieux anciens vont se réveiller, les sagesses enfouies et oubliées refont surface, l’ère des faibles et des hypocrites s’achève, pharaon revient. »

Bien, bien, elle préférait ça. Elle détestait qu’ils craquent trop tôt, ça gâchait tout le plaisir. Elle s’empara du tube lui permettant de respirer ; en prenant bien soin de couper la sonnette d’appel ; et elle le presse d’abord doucement juste pour le gêner. Puis elle augmenta la pression, la gêne devant une douleur. Encore un peu et on arrivait au stade de la souffrance. Là les langues se déliaient souvent et cette fois encore la théorie devint réalité. Il balança tout. Le nom de son organisation : l’association culturelle de Râ, domiciliée rue Galvany dans le 17ème. Le nom du chef des gardes d’Horus et responsable des gardes d’Horus : Gérard Dumont alias Amon. Le nom du vrai boss de ce bordel : Seth. Satisfaite des réponses, elle obtura de façon définitive le tube lui permettant de respirer. Ce que l’homme ne savait pas, c’est qu’Angelika détestait qu’on lui tire dessus…

Ah, enfin!! Angelika! je l'attendais avec impatience - et je suis ravie de la savoir de retour! Avec en plus un grand plaisir à la lecture des soufflets psychoilogiques que la belle distribue à droite à gauche, TOUJOURS de manière justifiée (ah, les Champign,ons champollionisés prétentiards...)

Avant de s’attaquer à l’association culturelle de Râ, Angelika voulut tout d’abord savoir quel genre d’ennemis elle allait devoir affronter. Elle se rendit donc vers une association de surveillance des sectes en prétextant que l’un de ses amis venait de s’inscrire à l’association culturelle de Râ et qu’elle avait peur qu’il soit tombé dans une secte. La responsable de l’association la rassura en lui disant qu’il s’agissait d’une association de fans d’égyptologie sans aucunes connotations religieuses ni fanatiques. Elle consentit tout de même à lui donner le nom du responsable de l’association : Gérard Dumont qui officie en tant qu’attaché de presse.

En sortant, elle eut la surprise de recevoir un coup de fil de Monsieur de Champignon qui lui avait préparé un petit recueil de livres de vulgarisation sur l’Egypte Antique. En prenant rendez-vous au 63, il lui montra sa sélection en insistant sur cinq ouvrages qu’il considérait lui-même comme un ramassis d’âneries mais il comprenait que chacun puisse se faire son opinion sur les civilisations anciennes. Il appuya cette dernière phrase d’un sourire tout à fait insupportable. Les cinq ouvrages en question n’étaient autre que Le fils de Râ, La fiancée d’Horus, Echec à Pharaon, La vengeance de Seth et Pharaon revient de Christophe Jacquemin aux éditions Top1.

Angelika compulsa rapidement les ouvrages en insistant surtout sur le dernier qui lui semblait le plus intéressant par rapport à la thématique de son enquête. L’ouvrage était effectivement un ramassis de stupidité toute plus ésotériques les unes des autres en parlant d’une adhésion massive aux anciens cultes pour faire revivre les dieu anciens à bases de formules étranges et de rapports à des chants oubliés. Mouais, mouais, elle était tombé où là pour sa première mission. Ensuite elle contacta les éditions TOP1 spécialisées dans l’édition et la publication de best-sellers en tout genre : romans à l’eau-de-rose, novelisations des séries télés, mémoires de pseudo-stars et essais de pseudo-politiciens et bien sûr des cinq ouvrages de Jacquemin. L’attaché de presse répondit que Jacquemin était indisponible actuellement et que l’on pouvait le joindre y comprit eux. En effet, il était dans ses habitudes de disparaître quand il travaillait sur l’un de ses romans.

C’était décidé, elle allait devoir désormais se rendre dans les locaux de l’association. Elle pénétra avec Ali dans les locaux de cette maison bourgeoise du XVIIIème siècle. Derrière un hall d’accueil décoré de hiéroglyphes, trois superbes greluches lookées Cléopatre faisait office d’accueil.



Entre les faux sarcophages et bas-reliefs en plâtre, les romans de Jacquemin étaient bien en évidence. L’hôtesse leur demanda si ils souhaitaient devenir membre de l’association. Répondant par l’affirmative, ils purent voir l’attaché de presse près à tout pour leur parler de l’association en termes élogieux. Quand l’homme à la queue de cheval tressée pénétra dans l’accueil, il scotcha en observant les futurs adhérents et s’excusa quelques instants.



Quelques instants plus tard se sont trois gardes armés qui prirent la place de celui qui se faisait nommé Amon.

La démone et son garde du corps prirent les trois hôtesses en otage et essayèrent de négocier. Mais à face à l’esprit binaire des soldats, il devint évident que seul un conflit armé pouvait mettre un terme à cette situation. Déjouant un piège ridicule des gardes, Ali apporta la conclusion en logeant une balle entre les yeux des gardes égyptiens. Angelika pu ainsi pénétrer dans le bureau administratif de l’association, vide. En fouillant un peu, elle découvrit plusieurs choses intéressantes. Tout d’abord plusieurs notes manuscrites permettant d’établir que Jacquemin était bien le responsable de la secte et donc d’être probablement le dénommé Seth. Sur un calendrier du bureau, plusieurs dates étaient soulignées correspondant aux soirées Sugar Dream et Orgasmix ainsi que celle du 1 Novembre. A l’intérieur du coffre-fort se trouvaient plusieurs papyrus reproduisant des sortilèges intraduisibles, plusieurs cassettes DAT, une coupe de la grande pyramide où la chambre du roi est marquée en rouge et entourée de calculs compliqués et d’annotations en hiéroglyphes. Enfin, toujours dans le coffre-fort, se trouvent aussi deux jarres antiques fermées par des sceaux de cire marquée là-aussi de hiéroglyphes.



Angelika et Ali entendirent alors une voiture démarrer et ils virent passer devant eux, Amon prenant la fuite. Juste le temps de prendre un AK qui traînait et la démone de Malphas arrosa la voiture de plomb. Bon, il faut bien avouer que les armes à feu ne sont pas sa spécialité et elle logea plus de balles dans le sol que dans la voiture mais elle réussit tout de même à atteindre le réservoir et la voiture prit rapidement feu et acheva sa course dans un joli BOOM. Evidemment interroger Amon allait se révéler beaucoup plus compliqué maintenant.

Elle s’enfuit en emportant un maximum de documents ainsi que les vases vers son club avant que les pompiers et la police n’arrivent. Analysant les données avec l’aide précieuse de De Champignon, elle arriva à quelques conclusions : Les cassettes renfermaient des sons étranges. Les papyrus étaient rédigés avec des hiéroglyphes intraduisibles y compris pour De Champignon. Mais ce dernier lui donna le numéro d’un spécialiste, Ali Ben Bekar, au Caire. Par contre, il traduisit les symboles des deux jarres. L’une signifiait ange et l’autre démone. Afin d’en savoir plus Angelika se décida à contacter Ben Bekar mais bizarrement toutes ses lignes téléphoniques étaient coupées. Elle s’apprêtait à insulter France Telecom lorsque son téléphone sonna. Une voix étrange lui répondit :

« Il paraît que les glaces Miko sont plus fraîches au Pôle Nord qu’au Gaumont… ».

Oh non c’est pas vrai le revoilà… « Bon, vous voulez quoi Poulpe ? j’ai du boulot là qui peut pas attendre, donc vous allez rétablir les lignes téléphoniques et plus vite que ça ».

Mais voilà même une démone tel qu’Angelika ne pouvait échapper à l’administration infernale et Phoulps usa de tout son statut pour se faire ouvrir les portes du bureau. Il souhaitait que la démone lui fasse un rapport sur son enquête comme elle n’avait pas donné signe de vie depuis un moment. Pendant qu’il écoutait la démone de Malphas parler, Phoulps ne pu s’empêcher de jouer avec l’un des vases. Quand Angelika se rendit compte de ça elle se précipita sur Phoulps pour lui reprendre les vases mais ce dernier prit peur et lâcha les vases qui se brisèrent sur le sol. Enervé d’avoir perdu des objets précieux pour son enquête, elle ne pu s’empêcher de lui envoyer un énorme mandale en travers de la tronche. Le pauvre Phoulps se retrouva avec une mâchoire ayant un angle vraiment étrange mais ce que ne savait pas Angelika c’est qu’en brisant les vases elle venait de libérer Lady X retenue prisonnière dans ce réceptacle.

Voici la fin de la première aventure d’Angelika Zevlakov qui fit promu au grade de Chevalier de L’embrouille par Malphas mais qui reçu également une limitation (phobie des armes à feu) de la part de Phoulps visiblement pas vraiment ravi de l’attention apportée par la démone.

krrr krrr krrr un grand moment de lecture et de recyclage de "culture" populaire
dommage pourla limitation. Bon miss Malphas apprendra que la curiosité est bonne conseillere pour les enquetes...faudrait qu'elle chope un pouvoir du genre "réparer les objets casser"...elle a encore une trop grande conscience la dame

Pour la mandale c'est pas grave,; une limitation peu valoir un gros soulagement de la sorte

vivement la suite

Et ça a aussi été un grand moment de plaisir de masterisation avec une excellente joueuse (même si elle a l'impression de merder les trois-quarts du temps) et que dire de cette scène de la mandale qui est vraiment du fond du cœur alors qu'il ne faisait rien de mal Phoulps après tout... non ?

Ailean a écrit:

Et ça a aussi été un grand moment de plaisir de masterisation avec une excellente joueuse

merci ! c'est trop d'honneur !

Ailean a écrit:

que dire de cette scène de la mandale qui est vraiment du fond du cœur alors qu'il ne faisait rien de mal Phoulps après tout... non ?

Phoulps faisait quelque chose ... donc il faisait forcément une connerie ! c'est inné chez cette grosse tanche qui se prend pour un agent secret avec ses codes à deux balles :evil: (deux balles qui va finir par prendre dans le c** s'il continue à me gonfler... non mais ! ) ...

Bleuwenn a écrit:

Phoulps faisait quelque chose ... donc il faisait forcément une connerie ! c'est inné chez cette grosse tanche qui se prend pour un agent secret avec ses codes à deux balles :evil: (deux balles qui va finir par prendre dans le c** s'il continue à me gonfler... non mais ! ) ...

Et il est où le respect pour son supérieur non mais

Et pour la prochaine partie de notre démone de Malphas :

Comment rattraper les bourdes d'un démon bourrin et finir ce qu'il a commencer à savoir : Tuer une gamine de cinq ans