Reconstruire Lévêque

Assez, en effet!

Amaury

Ainsi donc, un retour sans vraiment de parole ; Abel-Basas, sa sœur et Madeleine-Lys ont bien tenté de meubler les silences, en vain.

Muguet est tendue. Nous avons trouvé une victime de la Bête sur notre route ; une pauvre jeune fille, trucidée depuis quelques jours. On nous a jetés des regards en coin. Les étrangers sont regardés avec suspicion. Le lieutenant de Mac Ray m'a proposé, à l'occasion de notre déposition, un poste.

Jamais avant je n'avais envisagé cette carrière.

Mais il y a des mots qui chamboulent des vies ; mon père, le Commandant, m'a donné du "mon fils", "certaines choses reposent sur vous", "vous comptez", avant de m'apprendre que je devais, dès le lendemain, servir le fils de l'un de ses amis, en qualité de secrétaire particulier et aide de camp. J'aurais pu accepter, plier, une fois de plus.

Sauf que.
"Au vu de votre passé militaire fumeux", a précisé le Commandant, "il faut garder à l'esprit la grande faveur qui vous est faite".
Je me suis levé, doucement, entre le potage et la viande et ait annoncé à mon père que je refusais. Que celui qui était mort à San Jùan, son fils, mon Moi précédent, n'acceptait pas qu'on qualifie ainsi cet épisode. Que si sa défunte Mère, la femme du Commandant, était encore en vie, elle serait effondrée de le voir ainsi transformé.
Sans vraiment préciser qui j'évoquais alors.
Et que, bien entendu, je quittais tout - demeure, famille, héritage.

De fait mon discours a ému jusqu'au majordome, Monsieur Planchet, qui a décidé de me suivre ! Avec la chatte et sa portée de cinq chatons (un bicolore, un roux, une écaille de tortue et deux tigrées). Je me suis rendu à l'académie d'escrime, où j'ai fait mandé ma sœur (sous prétexte que notre père était décédé - la vérité l'a un peu déçue). Je lui ai emprunté 7500 guilders, nous avons (un peu) bu.

J'appris également que Monsieur de Tourville, l'explorateur, et son fils Amordi avaient été assaillis dans leur demeure ; suite au déjeuner avec la Comtesse, qui m'a garanti de son amitié, après de légers mots avec son beau-frère, je leur ai rendu visite.

Et me voilà sur le pas de leur porte, face à une foule déchaînée, qui les pense responsables des crimes de la Bête.

Sursaut de la destinée, en somme...

Pas le temps d'un résumé sur l'instant.
Mais juste pour répondre à la question tacite que la planète entière se pose : qu'Est-ce qu'un bazas ? (avec un Z)
  

Très joli!

Et :

Citation :

Le lieutenant de Mac Ray m'a proposé, à l'occasion de notre déposition, un poste

.... Lieutenant de Police de Muguet, Geroges Lévêque de l'Aury, sous les ordresduquel est le capitaine Geoffrey Macrais !!! Merci pour le résumé!

hop :

Une fois en ville nous avons filé droit vers l’hôtel de police. Simplement car en arrivant à proximité de Muguet, nous avons trouvé un nouveau cadavre . Tué par une bête mi homme mi loup. Une tuerie de plus, comme si ce pays en avait besoin.
Nous avons donc rencontré le capitaine. Homme de devoir, ancien mousquetaire et qui semble très honorable. Après une brève discussion sur ce qui nous amenait à lui, je lui ai demandé quelque renseignements sur le Freu. Il a confirmé celles qu’on avait déjà en plus de nous dire que cet individu survie à tout car il préfère sa vie au risque inconsidéré. il est aussi compagnon de l’école de Boucher.
Après quoi, tout le monde est rentré sagement chez soit. Je devais le lendemain me rendre chez le Duc pour ma première approche d’Irène. Mais entre deux, « un dénommé Joren » , « mon ami » vendelar avait envoyé un courrier à l’attention de ma sœur. Une petite discussion plus tard et elle était prête à le lire et maintenant lui répondre. Un petit mensonge pour une grande cause : l’Amour.
Le lendemain : chez le duc. Je rencontre la dite Irène arrive à faire les premiers pas (elle n’est vraiment pas très en forme) . Le duc nous interrompt et nous échangeons quelques mots. Me voilà embarqué dans des soins musicaux à responsabilité. Pas facile, mais si je suis Abel-Bazas, pas question de refuser, et pourquoi pas si en plus ma théorie médicale arrive à termes.
Sur la route du retour, des cris ! Une foule en veut à Amordi devant chez lui...

Citation :

elle n’est vraiment pas très en forme

Qu'est-ce qui te fait dire ça ?   

rien

 

 

Joren :

Retour à la maison ?
Pas tout à fait. Voyant la foule hurler et demander des têtes pour assouvir sa soif de monstre, Amaury à tenter de leur rendre la pareille. Il a crié, mais malheureusement ça n’a eu l’air que de les motiver à crier plus fort. Je me suis donc avancé sur mon fidèle destrier et j’ai sifflé bien fort. Bon le destrier je ne sais s’il est fidèle mais j’ai au moins attiré leur attention. Puis les mots sont venus tout seul. Je me suis glissé véritablement dans la peau du Baron montaginois que je suis, leur ai demandé s’ils voulaient des têtes et du sang en plus, si la révolution et ses pratiques n’avaient pas été suffisants si la délation de leur prochain leur manquait etc.
Miracle de la langue et de la passion, ça a fonctinné. Je ne sais pas combien de temps ils auraient tenus, mais la garde et le Sergent Macray sont arrivé et les ont dispersés. Ensuite, invité dans la maison de l’archéologue nous avons discuté et bu cette boisson forte au gout de vanille que j’ai déjà bu quelques fois en Vendel. Evidemment la discussion tournait autour du monstre et comment l’intercepter. Nous avons théorisé, échangé, bavardé, philosophé, etc.
Bon au final il semble que le lieutenant (oui, je sais, il y a deux minutes il était sergent mais moi et les grades…) semble vouloir un appât. A tel point qu’il m’aurait bien déguisé en damoiselle blonde ! Non mais il est fou ! Moi, me faire passer pour quelqu’un d’autre ? … Ca serait surtout une porte ouverte sur d’autres conclusions sur ma personne. Donc, non, je me suis défaussé…
En a parlant se défausser ou de courage en rentrant j’ai eu le plaisir d’échanger sur le sujet avec ma sœur. Au lendemain matin, Amaury et son élève arrivait à la fraiche pour que je les soigne, comme si j’étais une boite magique d’où l’on tirait un mouchoir enchanté…. Donc non, car un j’ai des rendez-vous importants et deux, je ne suis pas une machine. Ils n’ont qu’à utiliser des protections.
Peut de temps après, chez le juge, j’obtenais un début de piste sur mon enquête qui me dessinait sur une grande toiles et en couleurs l’entrée de l’Académie militaire….

Capitaine Macrais...   
Oui, la piste des assassins est complexe et tortueuse!  

mon cerveau avalonien l'a enregistré en Mac Cray. C'est foutu maintenant, à chaque fois je me bats pour trouver le bon orthographe

Mais tu es vendelar!    
  

il parait   

dis, tu n'as pas une lettre à écrire ?

ça dépend du timing entre les scénars

Moui,il suffit d'une soirée en même temps, hein... surtout qu'il y a des portails!

je sais mais il faut que je justifie mes aller-retour en ville etc pour ne pas gérer ça trop rapidement

La dernière ligne droite du tueur sanguinaire s’est terminée il y a peu, sans que j’en sois informé tout de suite. Pendant ce temps là, je me revenais de chez le juge Angelin et je dû intervenir contre un mouvement de foule. De quoi calmer les ardeurs post révolutionnaires en manque de sang qui voulaient s’en prendre à Amordi, l’homme à la peau noire.
Cela s’est fini dans les murs de la maison de la personne ciblée. Le lieutenant, ou sergent, en tous les cas il n’était pas caporal, nous avons discuté de la nature même du monstre. Des théories intéressantes, mais je me demande si ce gradé n’avait pas pour objectif uniquement de nous recruté. Amuary lui a mis un pied dans la police. Moi, j’ai autre chose à faire, et surtout j’ai ma propre enquête à mener. Sur le chemin du retour, un petit verre plus tard et me voilà docteur officiel d’un duel le lendemain matin. La sœur d’Amaury est charmante et plus ouverte d’esprit que ce monsieur qui a tout de même bon cœur.
Un duel plus tard, et nous voilà à la guilde. Sur place je demande à valider mon statut et on me met dans les pattes d’un maitre de Valroux. L’homme est gentil, mais comme exceptionnellement ma sœur est venue avec nous, la foudre frappe et l’homme succombe à l’amour. Bon, ne nous alarmons pas, il ne fait pas le poids, mais tout de même il me faut le garder à l’œil, et surtout maintenant que je suis officiellement compagnon de Snedig.
Mais là, je suis dans ma chambre, la nuit est tombée, et je vais écrire à Joren, … pour Joren….

  

Aurais-tu oublié l'étrange frisson qui a traversé ton échine, lorsque tu as croisé sa lieutenante ? Et le nom de ton peut-être futur rival, le sergent Siméon de Pau, cadet de Lévêque ?   

non mais il y a des choses que l'on préfère ne pas croire, ça pourrait compliquer notre vie si simple

Un ammour impossible, cela ne se contrôle pas...  
Et puis, pense qu'un cadet, avec accès à l'académie, amoureux de ta soeur, pourrait servir tes plans...

j'ai déjà pensé à tout ça, mais Joren, .... que partiellement, il y a des truc quand tu es amoureux, tu peux te mettre des œillères

Séiméon va se charger de les lui enlever...