Sousdal - saison 3

Pas pour rien, tu as croisé des renards

Next step Tchoukloma :

Après plusieurs semaines , notre petit groupe de voyageurs a connu de nombreuses tensions. Dues, certes à la proximité obligée et quotidienne, mais également à un trio de sorcières de la destinées, des femmes venues de Bernouilli (une vieille qui s'est prétendue ma marraine, une femme et une jeune fille complètement manipulée par ses aînées), réfugiées sur les terres de Matushka pour y faire régner la terreur, et prétendument créer une société où les femmes seraient libres (en attendant d'être libres, des groupes de chasseurs en avaient capturé certaines pour en faire des reproductrices). Après une escale mouvementée (agressés par des bûcherons, en pleine nuit) Zlotan, Iuuri le Bienveillant et d'autres ont tenu à aller au monastère interdit aux femmes et aux non orthodoxes perdu dans cette forêt maudite (pas UN ANIMAL!!!). Nous, nous avons fait route jusqu'à un village de bûcherons et autres, plus grand, et dans un état de nerf terrible. tellement à cran, que même en étant consciente de ce qui n'allait pas (sorcellerie, malédiction, lieux hantés), j'ai eu des mots très durs pour irina et l'ai giflée.
Le soir, parce que nous avions reçu des mots, Iossef et moi, accompagnés de Ditmar et Alicia, nous nous sommes rendus dans la demeure soit disant en ruines de l'ancien boiar, en fait squattés par la fameuse marraine, une horrible vieille maîtresse strega qui a lancé malédiction sur malédiction. Je reste sur place plus longtemps afin de m'occuper de chasser les chasseurs et les deux dernières sorcières. Alicia et moi, on rejoindra la caravane à pattes. Les autres, iossef, Arn bjorn et son frère, etc. suivront plus tard.

merci pour le résumé. tu comprends mieux pourquoi le renard s'est carapaté la séance de jeu précédente alors

oui!

Vous avez affronté des braconniers,


Tués les Sauvage assassinant les animaux


Éliminés les sorcières



Bref sauvé la forêt (vous gagnez 3 points de réputation)
Vous avez ensuite rejoints Donskoy, capitale officielle de Rurik.
Tout ceci vous a pris une huitaine de jours en forêt, loin de toute propreté, avec tout juste de quoi manger. Autant vous dire que vous êtes en piteux état, mais vous êtes dignement accueilli en ville pour vos exploits. Cependant, le convoi ne peut plus perdre de temps.
....

L'important, c'est le chemin, pas le terme du voyage.

tu me répèteras ça quand tu seras bloquée à Pavtlow tout l'hiver

c'est l'idée dde toute façon, hein... l'hiver à Pavtlow, retour en quintus pour la fantasia de Sousdal.

j'ai dis que vous retourneriez à Sousdal ?

normalement. Après, si la destinée en décide autrement, tu sais bien que je suis adaptable...

Yngvar Seamundsson

Cette ville est vaste, effrayante et complexe.
Pourtant les Runes et les Ancêtres paraissent ne pas s'en alarmer.

Ma demi-sœur est quelque part dans cette région, dans ce dédale - ou du moins le fut. Il ne peut en être autrement. Trop de personnes m'en assurent, me pointent du doigt une Dame Anis V'on Sousdal pour que ce soit coïncidence. Je lui demande donc audience...

... Et on me reçoit à 23 heures. A cette heure, normalement, on tient banquet ! Là, non : pâtes de fruit, thé et petits gâteaux. Je n'ai rien contre, c'est même agréable au palais. La voilà qui arrive, fort belle, bien vêtue, et vite je déchante : elle ne sait rien de Fura et souhaite tout savoir. Soit ! L'histoire sera longue, à peine sort-elle d'entre mes lèvres qu'une créature frappe !

Bon, tant mieux: on m'avait drogué. Et j'avais fort envie de ces dames, dont la garde du corps de Dame Anis, une croissantine... Souple et vive. Bref, je suis vite inapte face à ce spectre de malhueur, cette créature de Légion - une sorcière de la destinée ! Revenue d'entre les morts ! Saleté ! Je lui prends la main, d'un grand coup de taille !

Faut-il encore retrouver la fille de Dame Anis, disparue cette nuit, tandis que le Knyas Douma de Somyez a été empoisonné.
Mais quel bordel ! Épaulé de Shariffa et de la fille du Voïvode (!), nous partons, suivant le flair de deux loups. Irina, la fille, protège une autre jeune fille, qui loge une chauve-souris. Nous repartons avec. Quelque chose nous a suivi, observé. Je ne l'oublierais pas de sitôt.

De retour, le Voïvode est déjà là. Nous discutons, tentons de comprendre et... Tout cela est un complot de l'un des assassins à mes trousses ! Misère ! Runes ! Que ne donnerais-je pas pour que ces loqueteux s'en prennent à moi plutôt qu'aux autres !
Je gagne donc une place dans la caravane du Knyas Douma, en direction de Patlow, car c'est là que se trouve Fura - elle escortait une Vodacci brune. A croire que ça courre l'Ussura, ces bêtes-là. Damyan, le conseiller du Knyas Douma, m'a vite cerné. Déconcertant.

Et j'ai hérité de la charge des deux jeunes filles de la caravane, dont Irina.

Runes ! Quel chemin m'avez-vous tracé là ?

Iossef est mort en protégeant Steller, prince pygargue d'une cour animale, de l'attaque d'un sauvage. Sauvage dont j'ai fini par avoir la peau. Steller a emmené son corps pour qu'hommage lui soit rendu parmi les enfants de Matushka. Et à moi, il a offert un peu de son âme.



A mon arrivée, j'ai passé du temps à rédiger des courriers, récupéré les affaires de Iossef - y compris ce qui est destiné à l'ambassade croissantine de Pavtlow. Et puis, la veille de notre départ, après dîner, j'ai reçu la visite d'un jarl en exil, Yngvar Sjaemundsson, à la recherche de sa demi-soeur - je n'ai pas compris pourquoi on l'avait orienté vers moi, à part pour lui tendre un piège.
Drogué aux Larmes de Godiva, il a perdu ses moyens au moment même où l'effilochée, ex-strega de la forêt, apparaissait pour m'attaquer. cette fois, elle est morte et bien morte. Charifa, désolée, m'a appris la disparition d'Irina - et au même moment, Arnbjörn venait me chercher : Zlotan avait été empoisonné.
J'ai écrit un mot à Andreia, la fille du voivode, pour qu'elle demande às es loups de nous aider, et moi j'ai filé rejoindre Damian, Zlotan ne cessait de vomir, mais au moins le poison n'était pas mortel.
prévenu, le voïvode a fait venir l'apothicaire d'un marchand de sa connaissance - et nous avons de tenté de tirer l'affaire au clair : le Pivert, un criminel passé maître dans l'art du déguisement, serait a priori responsable du truc... pour le compte (déductiosn du bout de nuit de Demyan) d'ennemis du jarl nouvellement arrivé, qui visiblement compte un nombre impressionnant d'ennemis.
Quant à moi, je dois gérer non pas une mais deux adolescentes, Irina qui s'était enfuie pour aider une jeune mage Pyeryem, Ollia - orpheline qui est à présent avec nous.
Les filaments d'épée qui nous opposent sont vraiment très présents, ça risque d'être compliqué...

Donc c'est Knias Douma de Somojez.
Et Steller est un Pygargue Empereur, s'il vous plaît

Bon je note que Lacenaire a une indifférence totale de la mort de Iossef. la page est déjà tournée. Dommage, je me suis décarcassé pour trouver une bonne idée héroïque.

t'inquiète, je me suis décarcassée pour prévenir sa famille et ses proches...

Pas du tout ! J'étais concentré sur les points de vue et sensations de l'ami Vesten - la fin de Iossef bientôt !

oki

Iossef Ib'n Ismaël Al'Assim

Je pensais que nous aurions affaire à des brutes sans foi, ni loi, ni envergure.
Des braconniers sauvages, violeurs et assassins.
Des lâches, des faibles.

Lâches, ils l'étaient. Acculés, traqués, ils se sont révélés des adversaires coriaces, insensibles à la douleur. J'ai vu l'un d'eux, les bras en charpies, tenter de nous mordre !

La traque a duré, la malédiction de la vieille Strega ne m'aidait pas : je peinais, mais j'étais vaillant, même quand nous perdions des gens. Mais il fallait poursuivre, permettre à cette forêt de revivre un jour. Je devais cela à ce pays, à ceux qui l'habitent. Sylvia, ma mère, mes amis.

Le nid de ces monstres, leur tanière puante, nous l'avons atteint à force d'embuscades et d'escarmouches violentes. Épuisé, j'ai donné ce que je pouvais. Leurs coups pleuvaient, encore et encore. Je n'étais plus assez vif pour tous les éviter ou les dévier. L'un d'eux... Une brute sans parole, toute en grognements, m'a asséné un revers foudroyant. Je gisais, le dos quasiment rompu, sans pouvoir bouger.

Et un seigneur des vents, un seigneur animal est venu !
Mais lui aussi, certes majestueux et puissant, a été submergé.

Il est là, confus, ses ailes de travers. Anis griffe et feule, mord et gronde - elle est encerclée, se défait d'un sauvage, d'un autre, tandis que le chef de ces monstres marche en direction du seigneur des vents, l'oiseau majestueux.
Son pas écrase des os, soulève une poussière pourtant alourdie de sang.
Il arme sa hache, la lance à bout de bras.

Une grande douleur me prend au dos, se prolonge dans mes bras, mes coudes. Rupture. Mes vertèbres se rompent, et pourtant je suis debout. Le fer m'atteint au torse.

La souffrance est évacuée dans ce geyser rouge.
Je suis léger. Je ne respire plus. Mes pensées se dispersent, toutes, en un instant. Mon esprit flotte au-dessus de Sousdal, mais aussi parmi les vagues de l'océan, à la recherche du navire de mon père, des voiles et de son pavillon. Mon âme est partout où elle aurait aimé être et demeurer. Ici, avec Anis, sur toute la Somoyez, parmi mes employés, mes camarades. Mon aimée.

Le tranchant alourdit ma chute. Je tombe à genoux. Tente de me relever - en vain.

Puis...

... plus rien.

RIP, Iossef - 2008-2015

Tempête et firbor, roulottes cabossées, Matushka a une façon bien à elle de nous demander de bouger nos fesses. Parce que,certes, elle voulait que les firbor restent sous terre dans leur prison, mais aussi que nous les éliminions : cela ressemblait un peu trop à un tour de la destinée pour être le fruit du hasard. Bref, entre la pluie, la grêle, la fuite des chevaux, il nous a fallu trouver refuge dans une espèce de grotte, en réalité l'entrée d'un tunnel menant au coeur des ruines d'une ancienne cité maudite, et surtout lieu de villégiature de trois de ces créatures.
Lynx et panthère, Zlotan et moi avons avancé de conserve jusqu’à leur antre. Puis Yngvar, le skaerjen et les frères Vesten nous ont rejoints. A quatre, surveillés par Yorak, qui s'ouvre de plus en plus aux autres avec le temps, nous avons terrassé ces créatures. Je me rends compte que j'aime ça. Non pas me battre ni tuer, mais cette simplicité qu'il y a à être sans être contraint de paraître. C'est reposant. Après cela, nous avons continué dans le dédale siouterrain, en quête d'une sortie. Jusqu'à ce que je trouve des inscriptions en drachen sur un mur, indiquant une sorte de salle "coffre-fort".
Sur place, des objets syrneth, des pièces numaines, des bijoux et un manuscrit en drachen, qui permet de clarifier pas mal de choses... Je vais envoyer dès que possible les objets à Andrea (pour le compte de Zlotan).
De retour à l'air libre, nous avons récupéré les chevaux. Le médecin a commencé à nous soigner, sauf que... Sauf que ce n'était pas vraiment un médecin, mais le Pivert, criminel engagé pour nous retarder. J'ai réussi à me réveiller avant qu'il soit loin... Sous ma forme de panthère, d'abord, j'ai mis en déroute des hommes qui en voulaient à Charifa (qui me doit quelques explications...) puis en prenant mon envol, je l'ai rattrapé. J'e l'ai affronté, et finalement, ce sont ses propres poisons qui ont eu raison de lui. Heureusement, son cheval n'a rien. lLes 800 guilders récupérés sur le corps, je les ai donné à leur propriétaire "par défaut", Yngvar. J'ai gardé les poisons, on ne sait jamais...
Voilà. J'espère que le reste de notre voyage sera plus paisible. j'ai besoin de me poser, de prendre un peu de temps avec Irina (suivre els conseils de Iiuri, enfin, essayer...) et la future fauconnière de Zlotan.

tu veux une paire de pantoufles aussi pour terminer le voyage ?

« Firborg », un mot de plus à ajouter à la langue Ussurane.
Nous allions sur les routes, accablés de chaleur, de poussière, quand une tempête monstrueuse s’est levée. Nous avons cru à une autre tentative de meurtre, dont j’aurais été la cible – qui d’autre qu’un Skaerjen aurait été capable de nous noyer sous des grêlons monstrueux ? Au point de massacrer des gens en bonne santé ?
Matushka, a priori…
Car, en trouvant refuge dans une caverne, dont l’entrée s’est effondrée, nous avons pénétré l’antre de trois géants, créatures bannies sous terre par la Mère de ce pays. Ils se rapprochaient de la surface – c’est bien Matushka qui nous a poussés ici, pour les occire.
Sacrées bêtes ! Puissantes, vives, coriaces, nous en avons bavé ! Et dire qu’il en resterait une armée dans les profondeurs. Combien d’horreurs, pareilles au Serpent de la Fin, attendent derrière l’autre côté du monde, exilées par des forces supérieures ? La question me taraude.
Notre périple nous a permis de découvrir une ancienne cache, remplie d’objets précieux, dont un torque runique. Et scellée par une porte du fameux dracheneisen… Etrange…
Comme trouver des fleurs sous un soleil pareil : étonnante demande, amusante au demeurant. Drôle de pays !