[Historique perso] Kaan

Bon, juste un début de questionnaire, qui sera complété dans les jours à venir, avec son historique...

1/ Nom, prénom etc.

Kaan (le nom de famille, sur le coup, je ne maîtrise pas assez).

2/ Quels sont vos rapports avec votre famille ?

A moi seul je bas en brèche les espérances paternelles. Si mes frères ont rejoints les forces armées, les académies militaires et tout le toutim, je me suis rangé du côté de la loi. Pas suffisamment de muscles, ni de goût pour le cimeterre, que voulez-vous… Si j’entretiens des rapports cordiaux et même affectifs, il n’est pas impossible que monsieur mon père voit en moi un bel échec…

33/ Côté religion…

J’adhère à ce que j’estime être le premier pilier de la foi : Sefkat, la Charité. Il s’agit peut-être d’une façon de me dédouaner des autres commandements, allez savoir, mais j’estime que c’est un devoir divin que d’aider son prochain… Même s’il est vrai que je m’attache trop aux passions et aux plaisirs de cette vie pour me considérer comme un pratiquant bon pied bon œil. Encore un sujet que j’évite en présence de mon bien aimé père…
Ceci dit je ne dénigre ni le second prophète ni ses enseignements. Je ne suis tout simplement pas l’une de ces personnes qui vivent par et pour leur foi. Ni de ceux qui considèrent que tout dogme est bon à prendre pour manipuler autrui. Pratiquant, certes, croyant également, mais à petites doses. Ce n’est pas pour rien que je rends visite à des docteurs en divin quand le besoin s’en fait sentir !

4/ Comment vous décrirez vos proches ?

Volontaire, c’est certainement le premier mot qui leur viendrait à l’esprit (à défaut de bouche, quand mon père est présent). Je ne suis pas contrariant, je ne ramène pas mon avis au moindre problème, mais dès lors que je suis impliqué, j’ai bien du mal à lâcher prise. Sinon je pense être quelqu’un d’assez facile à vivre ; rarement de cris, même étant enfant, ni de prises de bec. J’ai toujours eu cette envie de désamorcer les conflits, et surtout ne jamais en être à l’origine. Ca, les miens l’ont vite compris. Ah, et autant le dire d’emblée : je ne suis pas réservé pour autant. Cela aussi, ils l’ont découvert bien vite.

5/ Qualités et défauts ?

J’imagine que la passion est une qualité, quand bien même je la qualifierais plus de ferveur. J’estime que ne pas mettre tout son cœur à l’ouvrage revient à de la faiblesse. Je crois que l’embryon d’éducation martiale m’a laissé cette tendance à juger très vite autrui, principalement sur les apparences. Je traîne ça comme un boulet, mais j’essais de changer. Puisque je juge (l’ironie, disais-je) qu’il s’agit d’un grave défaut…

6/ Qualités et défauts selon autrui ?

Mon engagement inébranlable, qu’il s’agisse de défendre un voleur de pomme ou un mendiant encombrant, doit faire des émules. Si je suis partial, mais qui ne l’est pas, j’essais toujours de mener à terme ce que j’ai commencé. Assez paradoxalement, les gens doivent me trouver parfois un peu… extrême, si ce n’est franchement borné. Mais j’insiste : la gentillesse est une des composantes de la charité. Aussi essais-je de rester courtois et agréable autant que possible.

7/ Etes-vous sorcier ?

Le sang du loup gris courre dans mes veines. Enfin… un peu seulement. Une raison de plus pour mon père de me regarder de travers. Mais je l’aime tout de même.

8/ Quels sont vos goûts et dégoûts ?

La vie facile, même si elle rentre en contradiction avec les enseignements du Second prophète, me plaît vraiment. Les fruits frais, les jus à l’ombre d’un porche, en bonne compagnie… Je ne connais que peu de choses qui égalent un plaisir pareil. Plaider, par exemple, demeure une de mes passions. Aider son prochain, il n’y a (presque) que ça de vrai !
Par contre qu’on abuse de la confiance, qu’on trahisse des amitiés, des alliances, voilà qui a le don d’éveiller le loup qui sommeille en moi. Offrir sa confiance est un geste noble, digne. Réduire cela à une manipulation me… hérisse le poil. Sur un plan purement personnel (car la politique admet peu l’amitié, il me semble), je ne conçois rien de plus atroce et horrible.

9/ A quoi ressemblez-vous physiquement ?

Un croissantin de bonne naissance, et cela se voit. Je détourne rarement mes yeux en amande du visage d’autrui. Certaines personnes se retournent sur mon passage, bien qu’assez rarement – la modestie n’est pas que pour les chiens. Je suis svelte, presque aérien. Principalement grâce à mes cheveux noirs, en mèches rebelles et nombreuses, je pense. On me prête un visage avenant, ouvert et qui inspire une certaine confiance. En bref, pour synthétiser la pensée de mon père à ce sujet : « une fiotte ». C’est sûr que ma carrure d’avocat ne menace personne.

10/ Des tics, des manies ?

Les effets de manche, les sourires en coin et une gestuelle caractéristique. C’est tout moi : la forme pour étoffer le fond. Je lève souvent les yeux au ciel, j’emploie un langage concis mais beau. Pas de paroles pour la parole, mais cela ne m’empêche pas de dire les choses avec une certaine emphase.

11/ Des motivations ?

Quelque part je veux rendre à ma famille ce qu’elle m’a offert : une belle place, une éducation sans faille et des moyens. Ces gens ont tout de même crus en moi, plutôt que de me forcer à manier un cimeterre ou un de ces étranges couteaux. Si jamais je ne pourrais rembourser à la hauteur de ce qui m’a été octroyé, je m’y emplois. Peut-être pour mieux conquérir ma liberté et mon indépendance, découvrir le monde par et pour moi-même.

12/ Forces et faiblesses…

Mes convictions sont ma force. Je cille rarement lorsque je les sais justes. Mais, parfois, il arrive qu’on me trompe et que je serve de mauvaises causes – même mineures. Là réside ma faiblesse, dont je sais qu’on pourrait la qualifier d’emportement : je crois trop en ce que je fais, sans forcément m’interroger sur les raisons de mon choix. Mais je suis encore jeune, non ?

13/ La plus grande des peurs…

L’abandon. De tout, par tout le monde. La déchéance publique et privée, l’anathème. Si je plaide, c’est certainement pour épargner cela à autrui. J’ai toujours eu cette crainte au fond de moi. Elle me hante et me tient éveillé, les nuits de grande chaleur.

14/ La plus grande ambition…

Sauver une nation d’une seule phrase. Ou alors faire taire les armes grâce à une plaidoirie. Pour le moment je me contente de « creuser mon trou » et de m’y tenir entier, la tête haute et au chaud. J’aime à croire qu’un jour, avec un peu de chance, je sauverais des vies d’une parole.

15/ Un point de vue sur le Croissant ?

De ce que j’en ai vu, cet Empire possède et une facettes. Certaines me sont plaisantes : la délicatesse des architectures, les vents violents du désert, la chevauchée des cavaliers des dunes, le hurlement des loups gris au crépuscule, la poésie… D’autres me chagrinent : la cruauté de l’esclavage, les coups de poignard, les jus de fruits empoisonnés, les luttes fratricides pour un poste ou une caravane de joyaux. Il y a des jours, les meilleurs, où je suis persuadé que ces atrocités dissimulent ce que le Croissant a de mieux. Certaines nuits, j’en doute profondément.

16/ Des préjugés ?

Comme tout bon membre de ma tribu ! J’ai ça dans le sang, que voulez-vous ? J’ai toujours su qu’un rang se tenait d’abord par l’apparence. Quel seigneur digne de ce nom va, habillé en manant et crotté ? Quelle fille noble peut aller et venir sans voile ? Un monde sans repère, sans ces valeurs ancestrales, ne peut pas bien se porter. Voilà ce que je crois.

17/ Un sens de la loyauté ?

Oui, qui va droit à ma famille. Ensuite au bien commun, qui pour l’heure est encore un peu obscur. Mais je débute.

18/ Et des amours ?

J’ai connu des femmes, oui. De basses extractions, de meilleures aussi. Mais ce sentiment, là, diffus et qui fait s’emporter les hommes, je ne le connais pas, lui.

19/ Alors, chevaleresque, gentilhomme ou scélérat ?

Gentilhomme, définitivement. C’est encore ce que je sais faire de mieux !

20/ Une société secrète ?

Secrète, certainement pas ! Si je suis avocat, il s’agit d’une société ce qu’il y a de plus publique ! Je me méfie de ces organisations qui vivant dans l’ombre et manigancent je ne sais trop quoi…

21/ Quel conseil vous donneriez-vous ?

Briller est une chose. S’aveugler en est une autre. Il faut savoir se remettre en question, à temps.

22/ Et comment faut-il bien mourir ?

Désarmé, pour une juste cause, que ce trépas reste dans les annales. Ou devienne une légende !

A part le côté mi-figue mi raison religieux, le reste me va.

Désolé pour le retard! Argh !

très bien! Un personnage ô combien facile a vivre alors!!!
Bon, juste deux choses : il faut vraiment que tu rejettes un oeil à la religion + l'esclavage est une norme... ce qui n'empêche pas qu'il y ait des d'esclavagistes, mais ce n'est pas aussi choquant que dans le reste de Théah.