[7thsea online] La taverne aux milles plaisirs

La situation devenait de plus en plus improbable et echappait à son controle. Depuis qu'elle avait pénétré dans cette taverne tout avait été de travers. Le tenancier semblait connaître son père et l'origine de son mystérieux tatouage. Puis elle s'était nouée d'amitié avec une jeune fille qui finalement se revelait dotée de terrifiants pouvoirs. Finalement sa vie avait failli cesser brutalement sous les coups d'un mystérieux assasins. Et puis maintenant ça. Jamais elle n'avait été le jouet du destin et elle comptait bien qu'il en soit ainsi. Son premier sentiment fut de quitter cette chambre puis de rejoindre son bateau et de reprendre la mer. Pourtant des fils invisibles semblaient la retenir. Rose voulait qu'elle fasse la paix avec la servante. Luella avait conscience que son caractère castillan avait une nouvelle fois pris le devant sur la raison. Ses paroles avaient été dure et elle les regrettait. Pour la première fois donc elle allait faire confiance au destin que semblait contrôler une petite fille rousse et cela lui faisait atrocement peur. Oh oui son ventre était contracté alors qu'elle prononcait ses mots :

"Bien Rose, si tu le souhaites je vais te faire confiance." Puis Luella se tourna vers la servante. "Eh bien puisque nous sommes devenues "amies", de quoi devons-nous parler ?"

Rose sourit et relacha par la mêm son étreinte sur les filaments des deux femmes. Sophie et Luella se sentirent mystérieusement soulagée

- Sophie, explique lui tout, je crois en elle. Elle peut nous aider."

Sophie avait l'air en pleine réflexion. elle sursauta quand Rose lui adressa la parole. se tournant vers Luella, elle commença.

- puisque la principale protaoniste de cette affaire vous fait confiance. Je vais parler. Un dernier avertissement avant tout. S'il advenait que vous trahissiez Rose? schez que je vous traquerez jusqu'aux portes du royaume de légion. je n'ai certanement pas vos talents pour le combat. Mais la haine est un puissant stimulant. Les yeux de Sophie étaient froids et Luella se senti frissoner. Rose vit qu'un filament de baton venait de se fixer entre les deux femmes. un serment avait été prononcé . Puis Sophie commença

- Je ne connais pas toute l'histoire. Archibald en sait bien plus. Je vais commencer par mon histoire. Je suis née dans les faunourg de Freiburg, en Eisen. J'étais une enfant de l'amour, ce qui est rare dans le bas peuple. mes deux parents n'avait pas une grosse fortune mais ils firent de leur mieux pour nous élever dans le confort. Malgré notre situation délicate, mon père, ancien soldat montaginois a tout fait pour que nous ne mourions pas de faim. Les dix premières années de ma vie furent heureuse.

Hélas, l'Eisen était un pays en guerre. Et nous subimes une attaque d'un groupe de mercenaire. Mes parents furent massacré et mopn petit frère devint fu. pendant deux ans, j'errais sur les routes en quête de nourriture. C'est là que j'ai rencontré Archibald.C'était un jeune archer avalonien, un peu barde, un peu poète et surtout aventurier. Mon frère venait de mourir et sans la présence d'Archibald, je crois que je serai morte. Il m'a sauvé la vie et je lui serai toujours fidèle. Des larmes coulaient dans les yeux de Sophie, comme si les souvenirs étaient toujours difficilé à porter.

- Archibald a recueilli Rose à la mort de se paresnts. son père était le neveu d'Archibald: Patrick Dexter. un puissant mage Glamour, un homme cultivé et un des élèves du patron. celui en qui Archibald plaçait le plus d'espoir. Son seul défaut a été de tomber amoureux de la mauvaise personne. lors d'une aventure en Vodacce, ils sauvèrent une jeune fille. Celle-ci s'appelait Véronica Villanova. Une nièce du prince de cette méphitique famille. C'était une sorcière de la destinée capable de manipuler le destin des gens. les deux jeunes gens sont tombé amoureux et Rose est né de leur amour. Hélas, alors que la gaine n'tait qu'un nourisson. des hommes du seigneur Villanova attaquèrent la cabane du couple. Patrick se battit corps et âmes mais finit par succomber sous le nombre. C'est Véronica qui s'enfuit à cheval et vit trouver Archibald. Elle a certainement manipuler la destinée car il ne se trouvait pas loin. Il la rejoint en même temps que les assassins et massacra ces derniers. malheureusement, Veronica mourut dans la bataille.


Si je vous raconte tout ça, c'est que j'étais avec lui quand il combattit, il m'avait secouru six mois avant. J'ai donc tout vu. Ce fut horrible. la seule fois où Archibald développa toute sa puissance. et elle est phénoménale.
Rose était un adorable bébé. C'est moi qu'i l'ai élevé. comme si le destin avait fait en sorte que je sois là à la mort de ses parents. Nouis nous installâmes ici à ette époque. Depuis treiza ans, nous n'avons pas bougé. archibald a montré qu'il était aussi habile en tant qu'aubergiste qu'en tant que combattant. il a élevé Rose comme sa fille. Ce fut difficile car un nourisson ne contrôle pas toujours tout et je pourrais vous conter de nombreuses anecdotes sur les catastrophes provoquées. Toujours est t'il que nous avons toujours vécu dans la peur que les actes de Rose ne nou fasse remarquer par les hommes du prince Vdacce. Il emble que ce soit finalement le cas.

Sophie s'arréta et regarda Rose et Luella. sur le visage de la jeune serveuse : de la tristsse et une pointe de soulagement. Rose était sidér. elle n'en savit pas autant et les révélations de Sophie étaient édifiantes.

Les révélations de Sophie avaient laissées pantois Luella. Son arrivée à Pau sur de mystérieuses indications relevait-elle aussi du pouvoir de Rose. Si tel était le cas, il était vraiment impressionnant. Luella regarda, tour à tour, Sophie et Rose, puis dit :

"Bien mais quelle aide puis-je vous apporter ? Je ne suis ni une grande guerrière même si je sais me défendre un sabre à la main. Et surtout je ne suis ni de cette région, ni magicienne et je ne connais pas vos ennemis..."

Sophie regarda attentivement Luella.

- Au moment où je suis entrée dans cette aventure, je n'étai qu'une adolescente affamé et inexpérimenté. Laissez donc le destin agir et dites nous donc pourquoi vous êtes ici. peut être que ça a un rapport avec nous.

"Je suis très honorée que vous me fassiez confiance. Mais j'attends que cette confiance soit réciproque car ce que je vais vous montrer, personne, à part l'équipage de mon bateau ne l'a vu... enfin personne de vivant. Sophie, allez me cherchez du gros sel je vous prie."

Pendant que Sophie redescendait en cuisine, le regard de Rose se montrait très interogateur. Luella pendant ce temps elle se mit à remplir le baquet de sa chambre avec de l'eau. Les doutes l'assaillaient de toutes parts. Avait-elle raison de leur faire confiance ? Elle ne le savait pas mais elle allait forcer sa chance.

À peine quelques minutes s'étaient écoulées quand Sophie revint dans la chambre avec dans ses mains un gros sac de sel. Elle le tendit à la pirate qui le versa intégralement dans l'eau. Puis elle se déshabilla devant les deux jeunes femmes en disant :

"Mon père était un pirate castillan et c'est lui qui m'a toujours élevé seul. Je ne connais pas mère mais cela n'est pas très important. Ce qui est important c'est qu'il m'a confié une carte menant à un trésor fabuleux. Il a passé sa vie à le rechercher mais en vain. Maintenant qu'il est mort c'est à moi de poursuivre son oeuvre et je compte bien y parvenir même si je dois y consacrer ma vie. Un homme que j'ai rencontré dans un des comptoirs sur lequel je séjournais m'a parlé d'un cartographe résident dans cette ville. Il m'a assuré que ses connaissances étaient telles qu'il pouvait situer des îles qui ne figurait sur aucune carte connue."

Luella alors plongea dans son bain

"Vous allez voir cette fameuse carte..."

À peine avait-elle plongée dans son bain que le sel commencait à faire son effet. Elle sentait les sillons d'encres dans son dos peu à peu bouger comme des serpents libérés d'une cage. Sa peau la brûlait mais elle supportait cette douleur depuis ses 14 ans. Luella avait toujours la même impression. C'était comme si on avait inséré des crochets dans sa peau au niveau des omoplates, du dos et des hanches. Puis des mains invisibles tiraient ses crochets tout en versant un liquide corrosif sur son dos. Bien des fois elle avait pleuré et son père la consolait dans ses bras après cette epreuve. Oh qu'elle aurait besoin en ce moment de se lover contre sa poitrine, de ressentir cette douce chaleur protectrice. De chaudes larmes coulaient sur le visage de la pirate. Les deux femmes devaient croire que c'était la douleur de la "métamorphose" mais il n'en était rien. Luella souffrait en ce moment de la pire des douleurs, la plus lancinante et ravageuse : la tristesse.

Quand elle ne ressentit plus les picccotements dans son dos, elle se leva. Elle faisait dos aux deux autres femmes. En ramenant ses cheveux en avant, ces dernières virent que le dragon qui ornait précedemment le dos de la pirate avait laissé la place à une carte sur laquelle figurait plusieurs îles. Aucune indication ne figurait sur la carte ormis un signe sybillins sur la plus petite île.

"Voilà vous connaissez mon secret maintenant."

Seul avec Archibald, Gabriel ne savait plus exactement par ou commencer.
L'histoire était longue, et complexe pour qui, comme lui même n'en maîtrisait pas tous les tenants et aboutissants.
Il resta quelques instants silencieux, fixant l'aventurier avalonien avec touours le même air lointain, puis se décida à sortir quelque chose d'une petite bourse qu'il avait à sa ceinture.

Il présenta l'objet à Achibald et le posa sur la table, dans cette salle qu'il souhaitait plus que jamais déserte.
C'était un ornement d'un ouvrage exquis, qui -bien que petit, dégageait de par sa forme un envoutement quasi divin.

Un tel objet, s'imaginait Archibald comme se l'était dit Gabriel au moment de sa découverte, valait une fortune considérable, et il semblait d'ailleurs incroyable qu'un aventurier comme Gabriel l'ait encore en sa possession.
Les acheteurs devaient se bousculer et la fortune du vendeur était assurément faite.

-"il s'agit bien d'une bague, Archibald. Et sa valeur est inestimable, bien que mes démélés précédents avec la personne qui la possédait l'aient quelque peu abîmée.

-effectivement, la bague semblait complêtement fendue et il manquait la partie qui s'enroulait autour du doigt du porteur-

"Je l'ai trouvée au cours d'une de mes plus dangereuses expéditions sur les îles thalusiennes, je me permettrai de vous en révêler les circonstances si vous pensez pouvoir m'aider à savoir véritablement de quel type d'objet il s'agit.
Mais je peux vous garantir que l'histoire vaut le détour.

Je ne sais pour l'instant ce que je vais en faire mais l'engouement autour de ces objets m'étonne suffisamment pour que j'hésite à véritablement le proposer comme un trophée à vendre.

J'ai déjà eu des démêlés avec la société des explorateurs par le passé -comme tous ceux qu'ils nomment les pilleurs- mais il semble qu'ils aient fixé comme priorité de me faire adhérer à leurs préceptes depuis que je me suis renseigné sur ce types d'objets.

Certains hommes puissants se seraient également mis en quète de se les procurer et sont prêts à engager des sommes folles pour y parvenir.
Enfin l'église du vaticine elle même semble en proie à une réelle frénésie sur le sujet sepuis quelques mois.

Je ne sais pas ce que je peux ou dois faire d'un objet de ce type. Les références sont trop vaguees dans la plupart des ouvrages que j'ai consulté et je n'ai pu avoir accès à d'autres tant la méfiance suscitée à ce sujet m'a fermé de portes.

Je ne sais plus si je dois me damner comme tout aventurier intéressé pourrait le faire ou si ce type de découverte doit être étudié avant tout.
Tout ce que je peux vous dire c'est que cet objet possède éffectivement des propriétés effarantes.
Je les ai vues et c'est ce qui me fait douter aujourd'hui..."

Gabriel détestait par dessus tout, comme tout solitaire, avouer son incapacité à gérer une situation.
Archibald pouvait sentir par dessus la froideur qui pouvait se dégager du gentilhomme une touche évidente d'énervement qui renforçait encore plus la noblesse de ses traits.

Mais dans ses yeux il lisait le doute et la volonté de faire ce qu'il fallait, de ne pas laisser partir le singulier objet en de mauvaises mains...


Gabriel fut soudain pris de sueurs froides. Le fait de reparler de ces terribles moments sur l'île lui remettait en mémoire la femme qu'il avait découverte, sa force incroyable et l'impression de Gabriel d'avoir découvert quelque chose quil n'aurait du voir...
Pris de panique et certain de mourir la trachée broyée dans les mains à la force terrifiante de la frêle jeune femme, il s'était servi de sa rapière comme d'un ultime moyen de défense...

Il entendit de nouveau le choc métallique et revit le doigt de la jeune femme tomber accompagné d'une gerbe de sang qui était tout sauf humain.
L'instant d'après, il entrevit une forme sur le sol qui n'était plus du tout ce qu'elle avait semblé être...

Une griffe abjecte la remplaçait au milieu des débris de la bague magnifique qu'elle enserrait jusqu'alors...

La fugitive horreur qui lui vrilla l'échine ne fut rien en comparaison de l'innommable créature qu'il ne fit qu'entrevoir comme dans un cauchemar des plus improbables...
Elle faucha Gabriel qui sentit son dos complêtement lacéré et dont les blessures s'ouvrirent jusqu'au plus profond de son être.

Par bonheur distraite par un coup de feu d'un des compagnons de Gabriel, la créature avait laissé le montaginois pour mort.


Ivre de souffrance, Gabriel rouvrit paisblement les yeux, face à Archibald qui le regardait anxieusement.
Il était toujours assis mais il se sentait exténué et la blessure dans son dos le taraudait encore plus que d'habitude...

Archibald
Il observa attentivement cet objet impie. Il en avait entendu parler par son maître. Ca correspondait aux indications du vieil homme. Comment un simple montaignois avait t'il pu entrer en sa possession.?

- Ecoutez, je pense pouvoir vous aider. décidément, les îles thalusiennes sont au centre des discussions ces temps ci. J'ai justement un ami qui s'y connais dans ce domaine, peut-être pourra t'il vous aider. Il doit arriver demain. regardant l'horloge Enfin, tout à l'heure.

Ailean a écrit:

Luella ressentit les effets inverses de son tatouage au bout de quelques minutes. Mais cette fois-ci ce fut différent. La douleur d'habitude, elle la supportait. Depuis ses 14 ans, elle s'était baignée à maintes reprises dans la mer par plaisir mais aussi pour provoquer la transformation. C'est ainsi que désormais cette douleur faisait partie intégrante d'elle. Mais aujourd'hui le retour du dragon des mers ne se fit pas sans peine. Elle avait l'impression que le tatouage refusait de redevenir le roi des mers comme si il voulait que son message reste bien visible. Mais le dragon reprit sa place de souverain dans le dos de Luella.

la jeune pirate pendant ce combat qui se jouait sur sa peau avait l'impression d'être brûlée vive. La douleur fut tellement vive qu'elle poussa un hurlement avant de voir le mur face à elle se dérober pour laisser place à un tourbillon noir et blanc.

Rose et Sophie virent le corps nu de la pirate tressaillir de douleur. Puis dans un cri, Luella s'effondra dans son bain. La pirate gisait, la tête sous l'eau, visiblement evanouie...

Sophie se précipita vers elle et la sorti du bain. Elle et Rose l'allongèrent et lui appliquèrent un torchon hummide sur le front. sophie dit à Rose : Va chercher ton oncle."

L'adolescente se précipita dans le couloir. Tou s'enchainer comme les filaments l'indiquaient. il était 6 heures du matin et le soleil se levait au dessus de Pau. bientôt tout allait commencer

Le sleil se lève sur la belle ville de Pau. Dans l'auberge , tout le monde dort.
Archibald a fourni une petite chambre à Gabriel et celui-ci se repose de son long voyage.
Sophie a enfin pu aller se coucher. Son maître est venu voir Luella et il lui a fait prendre une des tisane d'herbe dont il a le secret.

La jeune pirate dort maintenant d'un sommeil sans rêve. Archibald a longuement observé le dragon tatoué avnt de descendre en salle. il n'a pas sommeil, il attend..

Rose rêve aussi. Elle voit les filaments se nouaient et se défaire. Bientôt...


Dans le repère du boucher, deux hommes parlent. ils s'expriment en vodacci et on n'entend rien de ce qu'ils se disent. Une histoire de carte...

Thibaut cuve ses bière en pensant à sa vengeance.

Le lieutenant de la milice songe aux grand yeux de Luella.

Et la roue tourne, inéluctablement...

à 10 heures, un carosse s'arrête devant l'auberge...



Notes : A vous, c'est l'heure du réveil.

En ce beau matin, la porte de l'auberge s'ouvre et un homme se tient sur le pas de la porte. Grand, les cheveux gris, les yeux très noirs et le teint mat. tout en lui respire la castille. Une magnifique rapière orne son ceinturon. derrière lui, on peut deviner un beau cheval. Il porte des vêtements chics mais fonctionnales et un magnifique médaillon aux armes de la famille Aldana.

L'homme observe attentivement l'intérieur de l'auberge avant d'entrer. il se déplace de manière assuré. Chacunnde ses pas senmble rythmé par un flamenco endiablé. Avisant le bar, il dit :

- Ye voudrai un verre dé Falisci blanc 1660 s'il vous plait. et faites appeler Archibald.
Jack est de service et reconnait tout de suite le visiteur. Il s'agit de Don Javier Ontiveros Soldano de Aldana, un proche ami du patron. Un premier pigeon est donc arrivé à destination.


Javier s'installe avec son verre et regarde attentivement Luella.

Luella, depuis que l'homme était entré dans la taverne, ne l'avait pas quitté des yeux. Sa grace et son elegance presque ensorcellante devait faire tourner bien des têtes. De pied en cape, cet homme transpirait la beauté. Cette beauté bestiale des castillans sublimée dans la danse tribale qu'est le flamenco. Malgré son âge, Luella ressentait la vitalité de l'homme. L'oeil n'avait rien perdu de sa vivacité et son regard était de ceux que l'on ne défit pas. Sa longue chevelure blanche glissant en cascade sur ses robustes épaules finissait de donner à l'inconnu l'allure des fiers chevaliers de Castille.

"Combien d'aventures a-t-il pu mener au cours de sa vie ? pensa Luella. Surement beaucoup plus que je ne le pourrais jamais..."

Attablée, Luella remarqua que l'homme la devisageait. Elle lui rendit son regard accompagnée d'un sourire éclatant et néanmoins malicieux

Luella se leva à son tour et se dirigea vers la table de l'hidalgo. Ses habits de pirate ne la faisait pas paraître pour la plus belle des courtisannes. Pourtant il se dégageait de la pirate comme une étrange aura. La fougue castillane cotoyait à merveille le parfum des embruns des 7 mers. Ses longues cuisardes battaient un tempo à chacun de ses pas et sa courte jupe en cuir noire laissait entrevoir ses cuisses gorgées de soleil. Accroché à son côté, son sabre d'abordage fascinait autant qu'intimidait les badauds de la taverne. Un lourd collier de mailles en argent épousait la sublime forme de son cou. La blancheur de son chemisier faisait ressortir la noirceur de son regard et de ses cheveux. Dire que Luella personnifiait la Tentation était un euphémisme. Mais beaucoup des prétendants hésitaient car tous savaient qu'elle était une pirate et gare à ceux qui lui manqueraient de respect. Luella s'installa à la table de son obligé. Les bracelets de son poignet gauche tintaient une douce mélodie en heurtant la table de bois. Au final, Luella salua l'homme.

"Luella de la Sagra, capitaine de la Bruja de los Mares et membre des chiens de mer d'Avalon, enchantée de faire votre connaissance. Que me vaut l'honneur de cette noble invitation ?"

- Javier Ontiveros Sldano de Aldana Dit il en se levant et en lui baisant la main, je me suis juste dit qu'il était bien dommage qu'une aussi joli jeune femme soit seule à sa table. La galanterie se perd de nos jours. Mais asseyons nous et parlons.

Il émane du castillan une assurance exceptionnelle. Celle d'un homme qui a conquis des dizaines de femmes, d'une homme qui a emporté des centaines de duels et connait les plus grands. Tout chez javier respire la classe et la confiance. Maintenant qu'elle est plus proche de lui, Luella remarque que Javier est bien plus vieux qu'il n'en a l'air. Des rides marquent profondément le coin de ses yeux et ses cheveux ne sont pas aussi drus q'on pourrait le croire. Il doit avoir au moins soixante ans.

- Et bien soit parlons. Votre compagnie m'est des plus agréables et je compte en bien en abusée toute cette journée et nous avons les excellents vins de cette taverne pour nous donner du coeur à l'ouvrage. Et bien Monsieur de Aldana que faites-vous donc dans cette charmante contrée ? Nous sommes loin de la Castille...

Luella se servit donc un verre de l'excellent vin et jaugea son interlocuteur. Elle voulait le jauger et savoir ce qu'un homme de sa trampe faisait ici.

Javier l'examina attentivement. "Elle correspond, elle a les même traits que son père. Archibald avait raison." et lui renit son sourire.

- Disons que je viens voir un vieil ami. ce cher Archibald m'a convié ici. J'ai donc quitté ma bonne vieille Castille et me voilà. Mais ce voyage m'a fatigué. J'ai passé l'âge.

- Allons que dites-vous là ! Vous me semblez dans la pleine force de l'âge, solide comme un taureau du Rancho Soldano. Racontez-moi plutôt comment vous avez rencontré Archibald ? J'ai eu l'occasion de deviser avec lui à propos d'une affaire me concernant et il me parait avoir pas mal navigué sur les mers. Je suis curieuse d'entendre vos histoires. Elles me rappelleront sans doute celle que me racontait mon père.

Javier parit se plonger dans ses souvenirs, son visage se fait sévère, il réfléchit.....

Puis prend la parole.

- La force de l'âge ? J'ai 67 ans, jeune fille. il me semble que ce n'est plus lage où on qualaifie un homme de mur. On parle presque de vieillard. Heureseusment, mon entraînement de bretteur m'a donné un physique parfait. C'est pour ça que je peu encore chevaucher à mon âge. Mais l'arthrite me guette de plus en plus. Seule la vision de beauté comme la votre réchauffe encore mon vieux coeur.

j'ai rencontré Archibald voilà 50 ans; J'avais dix sept ans et j'étudiais les armes à l'Académie Aldana. Mon maître d'arme me troiuvait suffisament doué pour devenir un membre de son école.
Je venais d'ailleur de de passer apprenti.
Archibald est venu à l'école. Il avait 10 ans de plus que moi mais nous avons tout de suite accroché. j'aimais son sens de la répartie et son insouciance et il faut bien dire qu'il a toujours partagé mon amour pour les belles femmes. Rapidement, nous sommes devenu insparables et 'est avec tristesse que je l'ai vu repartir pour son île natale.
Aussi quand il est revenu trois ans plus tard pour me proposer une affaire. j'ai sauté sur l'occasion. Archibald était en tran de monter une expédition dans les mers du sud. Ils étaient déjà quatre et me il demanda de les accompagner. J'avais 20 ans, j'étais compagnon de mon école et je voulais faire mes preuves. j'ai accepté. Si j'avais su.
Avec nous il y avait : Armand Praisse de Rachecourt, Heinrich Methernik et ....[/i]

- Lucretia dit une voix féminine et sensuelle depuis le pas de l'auberge. Mon cher Javier, tu ne sauras donc jamais te taire face au beau yeux d'une dame.

L'auteur de cette remarque est une grande femme aux cheveux noir et au port altier. Malgré sa soixantaine, elle irradie la beauté. une vodacce...

Javier reste coi...

La femme incendie Luella du regard.

Luella soutint le regard de la vodacce. Elle n'était pas femme à s'en laisser compter surtout si son adversaire avait l'audace de la toiser.

- Nous devisions innocemment avec monsieur de Aldana et je ne vois pas en quoi l'évocation de ces souvenirs vous dérange très chère madame.

Puis elle hésita à passer à l'offensive mais finalement se ravisa. La femme parraissait avoir du caractère et son père lui avait appris à se méfier des Vodacce. Donc pour une fois elle réussit à contenir son caractère sanguin. Decidemment cette taverne était pleine de suprise.

- Parlez-moi de cette expedition monseigneur. Je raffole des histoires d'aventures.

Javier arrive à reprendre la parole.

Lucretia? Il t'a donc appelé toi aussi? Permet moi de te présenter la jeune Luella de La Sagra. Nous devisions tranquillement.

Lucretia s'approche de la table, fait signe au serveur. Et s'installe. Et bien continuons donc.

Javier reprend en observant la sorcière du coin de l'oeil

- Nous nous sommes rendu à San Cristobal pour embarquer. Nous avions absolument besoin d'un bateau. Archibald avait entendu parler d'une capitaine Castillan du nom de Gaizka....

- N'en dit pas plus. Lucretia l'avait coupé Nous devrions attendre qu'Archi soit là. Ou est t'il mademeoiselle?