Campagne/ PJ Pandore/Esther Kowalski

(Je me permets du flood)

C'est gentil. Le modèle (continuons sur le flood) est rose byrne, un peu transformée. c'est elle qui "collait" le mieux avec Esther (qui n'est, je le rappelle pas une femme fatale mais une rescapée), je trouve!

Natures : femme libre/ Caméléon
Passé : immigrée juive (polonaise venant du ghetto de Berlin) ayant vécu à Callery hills/ Voleuse et SDF avant de se découvrir une passion pour la photographie - cf. background développé plus bas.


Statut : 5
Fric : 10
Alliés (statut 15/10): détective Larry Bosh et Rachel Golsdtein (galeriste)
Contact (statut 5) : Ronnie Bradshaw
Contact (statut 0): Hobo en costume.
Contact (statut 0) : Cynthia, prostituée et voisine du RDC.
Ennemi (10/ statu 5) : Matt Spender, ex flic à cause de moi et surtout de ses abus sur mineures.

Allié : Détective Larry Bosh


Quarante ans, toutes ses dents et pas mal de bleus à l'âme, Larry Bosh est un flic teigneux, un de ceux qui ne lâchent jamais prise et trouvent encore moyen de croire qu'il existe une justice pour tous. On est en Amérique, bordel. Plaqué par sa femme, un môme qu'il n'a pas vu depuis deux ans, Larry s'accroche à son métier comme u n naufragé à sa bouée, parce que c'est ce qui le maintient en vie.
(jusqu'au-boutiste, protecteur)

Alliée : Rachel Goldstein



Née à Philadelphie il y a 35 ans, Rachel a plaqué une famille orthodoxe et un fiancé rabbin pour vivre sa vie de bohème. Journaliste, critique d'art, très impliquée dans l'aide aux réfugiés, rachel est une femme libre, libérée, humaniste qui a réussi le tour de force d'ouvrir une galerie indépendante et d'en vivre.
(Femme libre, caméléon)

Contact : Officier Ronnie Bradshaw


Ronnie a un énorme problème de dislexie, c'est ce qui lui vaut d'être toujours officier (là, en civil) alors que c'est un type brillant. Et puis, il faut dire que Ronnie a un problème de grande gueule qui ne l'aide pas à arrondir les angles avec ses supérieurs. Et puis, il faut dire aussi que Ronnie a une épouse, qui s'appelle LaRette et est noire.
(Loser, révolté)

Contact : Cynthia

Cynthia n'a pas été gâtée par la vie, elle a subi la descente aux enfers classique de "Mary goes to Hellywood" - et a perdu ent rois ans ses illusions, sa virginité, sa taille de guêpe et le peu de dignité qui luirestait s'est fait la malle avec ses premières cuites. Elle boit, fume comme un pompier, mais elle a bon coeur.
(accro, tendre)

Contact : hobo en costume

Ennemi : Max Spender


La volonté de puissance, l'ambition, il ne pensait pas que c'était ça qui le faisait triper quand il est entré dans la police. il croyait sincèrement qu'il était là pour servir son pays, tout ça. Mais il a traîné avec les mauvaises personnes (ou peut-être n'a til fait que suivre son instinct) et voilà, Max est devenu un "ripoux", un type qui se fait arroser, ce qui n'est pas grave, et aussi s'offre des petits extras, se fait payer en nature, tout ça. C'est ça qui lui a valu de tomber dans un piège tendu par un de ses collègues (il ne sait pas encire qui, mais il va se le faire) et cette petite garce de polak. Maintenant, il n'a plus rien, il en est réduit a faire le vigile dans une boite de nuit minable. Elle - ils - vont payer.
(ambitieux, vengeur)

en attendant l'historique de la miss

et moi qui n'ai encore rien fait...

fablyrr a écrit:

et moi qui n'ai encore rien fait...

j'ai rajouté "Cynthia"

et moi tuoujours rien; heureusement qu''on a un peu de temps:)

Esther est née le 02 février 1924, à Berlin. Fille de libraires, elle grandit dans le quartier de Pranzlauer Berg. Son père, très tôt s'engage dans le BW et contribue à fonder Die Alarm, journal juif visant à protéger les Juifs des exactions antisémites et nazies. La boutique est pillée et mise à sac plusieurs fois, la dernière est un attentat visant clairement Simon, son père qui est grièvement blessé. La boutique ferme pendant un temps. Sa mère, pianiste, donne des cours le temps que ça se tasse. Premiers incidents à l'école - Esther riposte quand on la frappe. Elle riposte toujours quand on la frappe. un jour, elle est tabassée et laissée inconsciente. Elle se réveille dans la nuit, couverte de sang, rentre tant bien que mal chez elle et tombe malade, victime d'une pneumonie. Elle passe du temps entre la vie et la mort, lit beaucoup. ne retourne pas à l'école, on lui fait cours à la maison. Avec l'arrivée des nazis au pouvoir, les persécutions s'intensifient. Avec les premiers autodafés, la librairie Kowalski ferme définitivement. Les parents d'Esther sont déchirés. Sa mère veut partir, son père veut rester. Esther, en 1935, commence à "fuguer" (sortir de chez elle, observer, prendre des notes...) et elle trouve son premier appareil photo dans les décombres d'un ancien journal (les journaux sont interdits dès 1933). Elle commence à photographier. En 1938, Nuit de cristal, le père d'Esther est arrêté et déporté. Le lendemain, commence la véritable horreur. Esther et quelques jeunes essaient de trouver des traces des déportés, intègrent un groupe de résistance musclée et proche du communisme (Baum). Elle n'y reste pas longtemps puisque la famille part en exil. Un long calvaire, où il fallut se cacher puisque les pays alors accueillants n'accueillaient plus, voire, livraient. mère et filles sont victimes d'une rafle, emmenées dans un camps. Sur la route, l'occasion se présente de s'échapper pour Esther. Pour l'y forcer, sa mère se précipite hors des rangs en hurlant - elle est tuée sous ses yeux.
Esther arrive aux Etats-Unis, après un voyage interminable, où elle a dû vendre jusqu'à son corps pour avoir papiers, visa, etc. en janvier 1942.

promis je m'y met cette semaine

tu peux lire, au fait.

Bienvenue à Hoboland, Hellywood. Là où créchait la lie de la société. des mois à se terrer là-bas (se terrer, une habitude) avant de se mettre à bouger, des vols à la tire, des vols dans des demeures de riches, un appareil-photo piqué sur les lieux d'un crime (et des photos prises duu prédcesseur, vendues à bon prix). Esther a conservé de Hoboland un certain sens pratique et un contact, un hobo en costume qu'elle a toujours appelé Moshe, parce qu'il lui rappelait un vieux professeur juif de Berlin, Moshe Rosenberg. Pas beaucoup d'alliés durables, juste Moshe qui l'a tirée d'affaire, une jour qu'elle a été coincée par des types pas nets et qu'elle a tiré d'affaire, un jour que des types pas nets s'en sont pris à lui. Un échange de bons procédés.
par le fait du hasard, Esther s'est trouvée sur le lieu d'un drame- elle a photographié l'actrice Bette Coldridge quand celle-ci s'est jetée du haut d'un pont. Clichés, instantanés morbides, une intuition. Une intuition qui lui a rapporté assez pour se tirer d'Hoboland et trouver un logement d'appoint. Un cliché qui lui a permis de rencontrer ses deux alliés flics - et d'être engagée comme photographe de scène de crime.

Elle a rencontré Larry Bosh sur une affaire louche forcément. Lui, avec son boulot chevillé au corps, elle, avec son adaptabilité, son côté souris silencieuse et efficace... ca a tout de suite collé. il lui a même dégoté, via une prostituée qu'il a comme contact, une piaule dans la Forbidden City. en échange, elle a commencé à remonter discrètement la piste de Spender, que Larry soupçonnait d'être un ripoux et de chercher à l'enfoncer. Moralité, elle a mis le doigt sur une sale affaire, Larry en est sorti indemne et Spender y a liassé (à juste titre) sa place. Rachel, elle est entrée en contact avec elle juste au moment de "LA" photo qui a lancé sa carrière... la galeriste s'est intéressée, pour le côté artistique et pour le côté communautaire, à cette jeune femme et de fil en aiguille a réussi à la persuader de faire une expo. Qui aeu lieu il y a 6 mois. Thème : natures mortes. Verdict : "beau mais sombre".
Ronnie, c'est une autre affaire... Une affaire qui a pour nom LaRette et qui les a rapprochés, puisque malgré sa nature silencieuse, Esther n'aime pas le racisme, quelque soit sa forme et a ouvertement pris le parti de Ronnie dans un conflit... De fil en aiguille... Ils sont devenus alliés, même si Ronnie regrette que la photographe soit aussi peu encline à vouloir devenir AMIE.

Voilà, elle en est là... Un boulot, une autre expo d'ici quelques temps, une piaule avec une voisine gentille mais portée sur la bouteille et les beignets trop sucrés (Cynthia)...

Eh bé! Je ne pensais pas soulever un tel enthousiasme...

je suis en pleine lecture d'un super livre (un certain Marque de la Bete) qui me ravit d'émotion entre 2 merdes au travail, du coup pas le temps...mais je n'y manquerait pas

Et voici quelques détails, liés au contexte d'Esther !

Le quartier artistique par excellence: Carnelly Hill. C'est là que se trouvent toutes les galeries en vue, où se font et se défont les carrières (de la plus brève à la plus accomplie).
La papesse de l'endroit (hormis le dealer Frankie Cage) c'est Blanche Arbison, fille d'un magna de la presse au bras trèèèèèès long.

Blanche Arbison



Elle fut l'une des visiteuses de la première expo d'Esther et, aux dires de sa clique de flagorneurs, elle l'a effectivement qualifiée de "beau mais sombre".

Très en vue également: Peter Sandman, un artiste peintre que les rupains de Reimington Heights s'arrachent. Il prétend que ses toiles lui viennent... d'ailleurs, de cet ailleurs d'où viennent les cornus...

Peter Sandman



Ensuite l'ami hobo, de son véritable nom Bill Boone, qui traîne ses - belles - guêtres dans les cocktails mondains. C'est en sa compagnie qu'Esther a découvert qu'à Hoboland, ce n'est pas la joie.
En effet, des clodos semblaient avant son départ se réunir en sortes de sectes bizarres, et les rumeurs concernant de l'automutilation et des sacrifices allaient bon train...

Fablyrr Off !

Spoiler:

Lacenaire a écrit:

Fablyrr Off !

Spoiler:

Dis, tu sais que je n'ai plus déviant et pas hanté, comme nature!!?

(nyark nyark)

Souvenir.
Sur la route, avant que ma mère ne se sacrifie. Quelque part, entre Berlin et Prague. La boue, la pluie, le froid. "Il faut tenir". Leitmotiv que me murmurait ma mère, autant pour se rassurer que pour me donner des forces. Épuisement. Peur. Faim. Peur, peur, peur. Et puis plus rien. Au bout d'un moment, la peur n'existe plus. La peur devient une compagne rassurante, et trop rare - elle nous garantit qu'on est encore en vie. Ca et là, les cadavres. Ceux qui sont tombés, qui n'ont pas été portés par les autres, parce qu'ils n'ont pas eu le temps. Abattus d'une balle dans la nuque.
Marcher, encore et toujours.
L'arrivée au camp de transit - Therensiestadt. Tchécoslovaquie.


On n'y reste que quelques jours. A peine le temps de poser pour la postérité de la Croix rouge. On reprend la marche, marche forcée vers le train qui nous emmène à Auschwitz.
C'est là que maman est morte. Pour que je vive.

Souvenir
Sur les routes, seule. Courir, marcher, se cacher, avoir peur, toujours peur. Ne pas parler - se méfier de tout, de tous. Voler, au petit bonheur la chance, un quignon de pain, un oeuf, une pomme...
Un jour, en France : trop de fatigue, trop de faim. Je suis à bout, je m'effondre. Je me réveille dans des couvertures chaudes, avec une odeur de paille... Un couple de fermier m'a recueillie. Je remercie comme je peux. Avec mon mauvais français. Ils me répondent par des sourires. Me mettent en contact avec un "passeur" - pas Charon - mais un certain Dorsac. de l'autre côté, j'ai repris des forces, mais la marche, la fuite, ont recommencé.