Renaissance [campagne d'initiation pandore]

Noir. Noir absolu., au milieu de nulle part.
Angoisse. Votre existence qui file, de plus en plus vite, devant vos yeux. Comme au moment de mourir. Pourtant, vous êtes en vie. Vous le sentez.
Douleur. Impression que tout ce qui faisait de vous quelqu'un est arraché, lambeau par lambeau, avalé par le néant. Vous résistez, tant bien que mal. "C'est à moi" "C'est moi" - en vain. Bientôt, il ne reste de vous qu'une coquille vide, enveloppe de chair mue par la vague conscience d'exister, coeur qui bat, résonne, hypnotique, dans le vide....
Et puis...
... plus rien...

Ca commence bien

tu crois ?

on vient de mourir

Va savoir! Tu n'en sauras rien de plus avant samedi.

j'aurai essayé

Alors ? Heureux ?

Après une impression de chute sans fin nous nous sommes retrouvés dans une immense salle. Nous étions cinq ou six, perdus, amnésiques mais parlant la même langue. Pendant que mes compagnons d'infortune faisaient connaissance, je gérai la boule dans la gorge et le ventre issue d'un sentiment de culpabilité immense, pour visiter l'entrée des tunnels.
Première étrangeté, des champignons rouges, tunnel que nous avons pris du coup, après une brève prise de contact avec Mak, un grand type aimant la violence, Amy qui ne gérait pas bien son hystérie, Gem un homme passe-partout, Saul, le sûr de lui et Leyshi la beauté du coin.
Plusieurs jours passant nous avons voyagés dans les tunnels, ses croisements et autres escaliers pour finir là ou nous en sommes aujourd'hui. Un sentiment de mort trainant comme une épée de Damoclès depuis mon arrivée, et le coup de grâce venu d'hommes défigurés nous ayant attaqué. Entre deux nous avons géré notre survie comme on a pu, avec nos disputes, nos faims et nos attaches. Juste un groupe de gens "comme les autres" perdu dans les boyaux de la Bête de la culpabilité. On s'est fait aussi attaqué par des bestioles de trente centimètres à fourrure agités par la faim. Là j'ai failli y rester, mais c'est ce dernier soir, quand six types nous ont agressé qu'une pulsion s'est emparée de moi pour me venger de cette agression quotidienne du Labyrinth. Le problème, c'est que je ne faisait pas le poids, et les armes en face en plus du physique bestial de ces types nécrosés m'ont mis au tapis en trois secondes; ma dernière vision fut celle de l'arrivée de sauveurs. J'ai fermé les yeux et je crois que cette fois je suis mort.

R.I.P.


Merci pour ce résumé, et je t'attends de pied ferme pour le pesonnage suivant.

Suite et fin du scénario d'introduction, samedi.
En perspective : rencontres et champignons.

Les glugs, animaux nocturnes et inoffensifs, trop abondamment chassés...


Leurs camarades, plus agressifs :

enfin de la viande à manger

fablyrr a écrit:

enfin de la viande à manger

Il y a ça, aussi, si tu préfères...

Après avoir été expédié dans les tréfonds d'un monde étrange, sans mémoire et labyrinthique, j'ai intégré un petit groupe. Des nobles de ce que j'ai pu apprendre. Des personnes d'une expédition qui s'est fait un peu raccourcir par les rencontres dans le Labyrinthe et se dirigeant vers La Cité des Tempêtes. Un lieu spécial perché en haut d'une crevasse venteuse.
J'étais assez content de les rencontrer après ces nombreux jours de solitude. Des gens plus ou moins avenants, certains même un peu étranges priant l'entité du Labyrinthe d'autre appartenant à des cénacles (mercenaire, guide). Mais je me suis fait "adopter" un temps.
Nous avons ensuite voyagé quelques.... cycles ? je ne sais plus trop comment ils calculent les durées temporelles graduées par les variations de lumière et de sommeil mais bon, nous sommes tombés sur un groupe assailli par des Nécrosés (ça je l'ai bien intégré). Je me suis spontanément porté au contact pour les aider mais malheureusement pour moi je me suis surestimé, ou j'ai sous-estimé ces hommes. L'espace d'un instant je me suis même senti comme un grand combattant sur une surface un peu humide et rugueuse. bref, le retour à la réalité fut gratiné, de quelques point de suture et trois cycles d'absence.

Le réveil fut encore ponctué de nouveautés....

Nous ne sommes pas en enfer. En enfer, je le pense même si je ne le sais pas, les gens souffrent plus longtemps.

Nous ignorons qui nous sommes. Nous nous sommes réveillés quasiment nus, avec ce "gantelet" poisseux rivé à nos bras. Murs rouillés, pierres érodées. De longs couloirs froids ou étouffants, des bruits inquiétants par milliers. Et eux dont je me suis entiché, sans raison.
Je dois les aider. Que nous en sortions tous en vie.

Utopie.

Ce dédale use nos esprits, nous contraint aux pires idées, aux exactions qui vous dépouillent - petit à petit, sans crier gare - de cette vague parcelle d'humanité.
Mac a succombé à la nécrose. Il n'a jamais été net. Lechy a survécu. Aucun autre que nous deux. Cette caravane qui nous a sauvé la vie n'aura pas tenue six "cycles". Habitués ? Ca ne suffit pas. Il nous faut être fort. Je ne laisserais personne derrière moi.

J'ignore pourquoi, mais je n'abandonnerais personne. Personne.
Alors nous nous enfoncerons dans ces boyaux immondes, dans la tanière de ceux que j'ai appris à haïr, ces cannibales dégénérés.

Je survivrais.

Leyshi.

Et merci de ces posts! Ca met dans l'ambiance!!!

pandore a écrit:

Leyshi.

Et merci de ces posts! Ca met dans l'ambiance!!!

C'était l'idée. Comme je le disais tantôt, ce jeu, maîtrisé par un MJ qui sait y faire, devient très vite oppressant. Il donne envie de poursuivre l'aventure, toujours plus profondément, d'affronter mille périls plus horribles les uns que les autres... Tout en ne souhaitant que se poser dans un coin, prostré et... Prier !

Jolly good, master !

Te prostrer ? Bah, non... Un truc à finir bouffé par les creepers, ça!

... allité à coté d'un nouveau Condamné je me suis réveillé peut frais mais heureux d'être en vie. Même si c'est dans CETTE vie. Celle ou je ne comprend pas tout. Donc après quelques échange je perçoit un caractère assez péssimiste chez mon voisin de literie. Tant pis, je le laisse et vais rejoindre le groupe autour du feu pour découvrir qu'il n'est pa sle seul survivant du petit groupe que nous avons sauvé. Un grand bestial nommé Mac et une femme très jolie nommé Leyshie. Nous avons donc fait un peu les présentation puis au fil des jours nous avons appris un peu plus sur l'univers dans lequel nous étions tombés, ses animaux, ses champignons, ses dangers...
Sur ce point le dernier événement majeur fut l'attaque par une nouvelel troupe de Nécrosé.
Pas très sympathique d'attaquer pendant le sommeil. Voyant en plus Mac qui s'en prend à un des notres je me jette sur lui trident sorti du gantelet et arrive à le déloger de sa situation. Prouesse si il en est. Des nécrosé partout et au final c'est Leyshi qui nous sauve; Pas par la violence mais par la prudence du camouflage de son gantelet; Nous avons donc pour survivre fait le choix de regarder les nécrosés emmener les notrre, en tuer et en violer. Un vrai bonheur... Mais un petit flash back me rappela que je n'étais pas un manche avec une arme dans les mains...il y aura donc : VENGEANCE !!!

Pour l'instant, ce sera peut-être "délivrance"!

oui avec la petite musique qui va bien

Il faut bien se reposer, parfois. Et se soigner. Essayer, du moins, de guérir les plaies du corps, à défaut de celles de l'âme. Leyshi ne sait pas ce qu'elle fait ici.Une chanson, remontée à la surface de sa conscience, quand elle a séduit Ario.

https://www.youtube.com/watch?v=7g6x7Cb0fF8&feature=related

Elle a hésité à en parler à ses deux compagnons d'infortune. Mais à quoi bon ? Demain, peut-être seront-ils morts, eux aussi. Comme tous ceux de la caravane. Comme tous ceux qui ont disparu, depuis qu'elle est arrivée dans ce Labyrinthe. Et qu'elle regrette, - mais quoi ?

Le sommeil ne vient pas facilement. Il est entrecoupé de réveils - en sursauts. De fantômes, aussi. Saul les voit, du coin de l'oeil, qui tournoient entre deux coups de feu...

https://www.youtube.com/watch?v=6xc--Ja9MV0&feature=related

Coups de feu. Revolver. Automatique. Et ces visages, tant de douleur, d'erreurs, de souvenirs... Sans qu'il parvienne à comprendre qui il est, qui il fut.

Les autres dorment, d'un sommeil agité. Saul gémit, prononce des mots que Sun ne comprends pas. La fille... Une chanson s'échappe de ses lèvres bleuies de froid. Sun n'ose pas dormir. La dernière fois qu'il a fermé les yeux, il a vu ça ça :

https://www.youtube.com/watch?v=qFwrP5HvZz0

Sune se réveille glacé, avec un goût bilieux dans la bouche. Il a peur. Et mal. Et froid...


NB : vous pouvez regarder ce qui ne vous concerne pas, en tant que joueurs mais vos persos ne savent que ce qu'ils ont vu!

En fait même si les persos ne peuvent pas "voi" ces souvenirs, ça permet d'enrichir un peu les individus je trouve. je pense à ton pnj. J'attend la suite avec impatience en fait. on ne dirait pas comme ça mais un coté maso intérieur me fait aimer ce que tu fais de Labyrinthe

Merci!!

... une meute affamée, dirigée par des nécrosés qui (surprise) pensent et organisent. Glokoss et Hela. Tous des monstres, dont cette raclure de Mac.
Nous nous sommes enfoncés dans les entrailles de ce dédale de malheur.
Rouille.
Humidité habitée d'insectes inquiétants.
Du bruit, en permanence.
Des murmures et des cris.
Pas le choix, a priori, il faut s'y faire, s'adapter ou crever.

Nous avons investis l'antre de ces horreurs, profité de l'apparition d'un des guides du cénacle éponyme pour nous enfuir avec celles que nous étions venus chercher.
La plus jeune est dans un état pitoyable. Il faut toute la patience du monde pour l'aider, la soutenir.
Et nous voici rendus dans la cité du mât. Bordel, que de vie! Que de bruit, alors que le reste du Labyrinthe pulse de silence... de vide... Un lit, des fringues propres, et ce souvenir obsédant d'un homme au regard fort, noir, meurtrier.

"I won't fight you, I won't fight you", lui répétais-je.
Mince. Qui suis-je, enfin ?