[COPS] Le sourire d'Ana-Lisa -une aventure à suivre de Danny

Encore, encore! :D

Invité

Et les gars!... Là, ce n'est plus du jdr en ligne, c'est de la littérature...
Ok, je sais que je suis rabat joie :P

Ce Danny, quelle classe quand même.

je vais poster la suite tout à l'heure, normalement Ailean decrait pouvoir répondre dans pas longtemps !... Cool

Danny et Ana-Lisa fuient donc à corps perdus à l’opposé de l’explosion.
Derrière eux, un véritable déluge de feu et de débris brûlants qui viennent s’abattre sur les maisons environnantes.
L’agitation prend un tour nouveau dans la ville.
Danny peut entendre des moteurs démarrer et des pneus crisser et déraper.
(merde, c’est sûr que c’était pas discret ! maintenant on a plutôt intérêt à courir vachement vite !!!)

Ana-Lisa, quant à elle, court comme elle peut, son poignet pris dans l’étau du géant mexicain.
De nouvelles images défilent dans sa tête. Ce n’est ni le lieu ni le moment de penser à ça, mais elle continue de se sentir bouleversée.
Elle avait surmonté sa violente envie de lui coller une claque magistrale pour lui montrer à quel point il avait pu la blesser, mais s’était ravisée devant le seul véritable objectif : la survie.
Et la survie passait par Danny.
Néanmoins ses pensées la trahissaient même au plus clair de leur course effrénée.
(d’abord, il me repousse puis il m’embrasse sauvagement, mais pour qui ce prend-il, ce… ce… rustre !… mais d’un autre côté si il m’a embrassée, ça veut peut être dire que je lui plais quand même, que je peux encore plaire à quelqu’un, je sais que je peux avoir confiance en lui, on va s’en sortir… on va…)

Les pensées d’Ana-Lisa furent stoppées net. Ils n’étaient plus qu’à quelques mètres de la sortie de la ville. Mais une nouvelle vision de cauchemar les attendait alors qu’ils étaient si près du but, ce qui ne manqua pas de mettre Danny encore plus sur les nerfs :
-« eh merde !… »

Un des 4x4 de la Eme venait de leur couper la route et –pour parfaire cette sensation toujours agréable d’être pris en tenailles- ils entendaient des bruits de moteur juste derrière eux, un autre 4x4 freinait vivement et se postait pour bloquer le passage…

Ana-Lisa se dit alors que –oui- là c’était fini et en levant les yeux vers le visage grave du Mexican, elle se dit que pour lui aussi et malgré ses efforts héroïques, la chance était passée, l’aventure se terminait ici…
Ce n’était pas le grand échalas qui venait de s’extirper du 4x4 qui leur barrait la route qui cherchait à les faire mentir d’ailleurs.

Pas loin d’1.90m, un costard très près du corps et une allure d’oiseau de proie conféraient à Ricardo Cruz une allure de grand prédateur. Son corps noueux et son nez assez long et fin complétaient encore plus cette vision de l’enfer et d’un de ses plus grands démons.

Ricardo, comme il était consigné dans son très lourd casier, était un véritable boucher et avait torturé un grand nombre de coupables et d’innocents pendant sa courte mais violente carrière militaire.
Et ses victimes étaient les seules à avoir croisé son regard, toujours masqué par de larges lunettes de soleil qui rappelaient les standards des 70’s ainsi que son costard en cuir marron et sa petite moustache qui donnait à sa bouche un air encore plus mauvais…

-« alors les amis ? on croyait pouvoir s’en aller comme ça, hein ? Ana-Lisa Salazar, mon invitée de marque,… et son chevalier servant, el Mexican ? »
Il cracha sur le sol en en toisant Danny.
-« Un ancien de la DEA, de nos cousins d’à côté, maintenant devenu flicard d’élite , qui vient nous jouer la comédie et se mêler de mes affaires…Tu te prends vraiment pour Charles Bronson, hein ?!!!
Putain de sale con, t’aurais du rester avec tes putes à 10 dollars de l’autre côté de la frontière au lieu de venir jouer les héros, hein, Trejo ? Parce que là tu vas pas y gagner grand chose, je te le dis !!! »

Encerclés comme ils l’étaient, Danny et Ana-Lisa ne pouvaient rien faire qu’observer, et attendre leur heure…
Sous l’injonction des chiens de garde de Ricardo, Danny avait du jeter son arme, et Ana-Lisa de même. Il était illusoire de tenter de se farcir une dizaine de gorilles lourdement armés.
Pour Danny, c’était la fin d’une sale putain de journée…

Ricardo s’avança alors vers Ana-Lisa et la prit violemment par le bras avant de lui asséner une claque retentissante. Pour elle aussi la soirée ne se terminerait pas sous les meilleurs auspices…
Il se tourna alors Danny avec un sourire mauvais. Bon sang ce type transpirait la mort -le sang et les larmes de ses victimes. Ce passé, cette attitude, cette manière de vivre en donnant la mort, semblaient lui coller à la peau.

Ana-lisa semblait prise elle aussi d’une répulsion terrible. Une image de charnier était la première qui s’imposa à elle quant elle fut à ses côtés, répondant à l’odeur de sang qui s’émanait de lui.
Du sang, il en avait sur les mains et sur son costume en cuir. Du sang frais –certainement celui d’Emilio se dit Danny…

-« tu vois, Trejo, elle n’est plus sous ta protection, mais sous la mienne, elle parlera, tu peux en être sûr… je vais très bien m’occuper d’elle, même si je vais un peu m’amuser avant de passer aux choses sérieuses… »
Il eut alors un rire mauvais qui fit frémir El Mexican, qui remarqua aussi que les propres gorilles de Ricardo semblaient terrifiés par leur chef.
-« et toi... tu n’y peux plus rien, je vais d’ailleurs peut être te laisser vivre suffisamment longtemps pour te laisser entendre ses cris d’agonie car imaginer est souvent bien pire que voir les choses, tu ne penses pas ? »

Nouveaux rires, nouveaux frissons, Ana-Lisa de son côté s’était recroquevillée sur elle-même, complètement horrifiée par la tourneur qu’avaient pris les évènements.

Danny pouvait l’entendre hoqueter dans ses pleurs et il lui était d’autant plus horrible de se dire qu’il entendrait bien pire quand ce fils de vieille pute oserait la toucher, d’abord pour la déshonorer puis pour la… torturer… et après… la tuer…

Des larmes commençaient à poindre sur son visage buriné, une voix intérieure lui disait de tenter quelque chose, tout ou n’importe quoi mais surtout la sauver, l’emmener loin d’ici… Il ne pouvait pas échouer maintenant, pas une nouvelle fois…

C’est dans ces moments de grande tension que de bruits se firent entendre. Ils ne venaient pas de la route mais d’au dessus d’eux…
(Bon Dieu se dit Danny, ces putains d’hélicos qui arrivent enfin !!!)

Effectivement, semblant jaillir de nulle part dans cette nuit d’encre la forme de trois hélicoptères venait de se matérialiser.
(Putain de miracle !!!)

Se rassemblant au dessus de la zone ou se trouvaient Danny, Ana-Lisa et leurs adversaires, les appareils balayaient la zone avec leurs projecteurs, expliquant clairement la situation à Ricardo et ses petits soldats.
La zone était entrée sous contrôle militaire de l’armée Mexicaine et au nom de la présidente Murietta, ils avaient l’ordre de récupérer 2 ressortissants de la République de Californie.
Les ordres étaient clairs, ils avaient ordre de tirer sur tout opposant à leur ordre de mission.
La zone était bouclée. Les troupes mexicaines avaient pris le contrôle des sorties de la ville et mis hors d’état de nuire les hommes de la Eme qui avaient résisté.
L’heure n’était plus au combat : si les 2 prisonniers se rendaient sans encombre jusqu’aux hélicoptères, toute tuerie inutile serait évitée.

Ricardo avait hésité un instant puis d’un geste mêlant rage et indignation, il avait envoyé Ana-Lisa dans les bras de Danny en lui disant bien que ce n’était que partie remise.

Les moteurs des 4x4 vrombissaient de nouveau et Ricardo se dirigeait nonchalamment vers le sien quand l’hélicoptère le plus proche se stabilisa aux pieds de Danny. Le COPS avait rapidement récupéré son arme puis avait couru jusqu’à l’appareil, tenant la colombienne par le bras.
Une militaire de l’armée mexicaine, qui se présenta plus tard comme le Lieutenant Maria Campos, aida Danny à monter puis à hisser Ana-Lisa alors que l’hélicoptère se préparait à remonter.

Ils étaient sauvé et Danny entraperçut enfin ce qui avait fait le plus cruellement défaut au visage d’Ana-Lisa se dessiner : un sourire.
Par contre, ce fut lorsque celui-ci se figea que Danny comprit que ce serait peut être le dernier. Une auréole écarlate venait d’apparaître sur le chemisier de la jeune femme. Et elle ne cessait de s’élargir…
Danny comprit alors ce qui venait de se passer et, au vu de sa propre chemise couverte elle aussi du sang d’Ana-Lisa, il ne put réprimer un cri de désarroi…

bon ben à Ailean maintenant !!! Cool

ouh la la , ils sont mal là.

Suite et fin, joué Lundi avec un Ailéan le cerveau encore embrumé par son reveillon

Danny reflechit rapidement. Il demanda tout d'abord au lieutenant Campos où se trouvait l'hôpital le plus proche et de se diriger vers lui le plus vite possible. Puis il se prépara à tenter de résorber la blessure d'Anna-Lisa quand Campos lui dit qu'elle possédait des compétences médicales suffisantes pour permettre à Anna-Lisa de parvenir à l'hosto au moins vivante. Danny en profita pour interrompre Sanchez en pleine fusillade pour lui communiquer leur nouvelle position.

A peine arrivé à San Luis, encore en territoire Mexicain, Anna-lisa fut conduite en salle d'opération. Pendant ce temps Danny, en bon supersticieux de vieux mexicain qu'il est ne put s'empêcher de lâcher une prière dans l'eglise de l'hosto. Il pria si fort que cet imbécile finit par s'endormir sur sa chaise.

Il fut reveillé au petit matin par un Sanchez pas des plus grands jours qui ne put réprimer un rire quand il vit que le numéro du siège de devant était graver sur le visage buriné du mexicain à cause de sa position avachie. Ils allèernt aux nouvelles et le médecin chef leur confirma que l'opération s'était bien déroulé et que Salazar pourrait être rapatrié à L.A. le lendemain.

Danny passa sa journée en bon parano en surveillant tout les agissements des "clients" de l'hôpital et passa la nuit dans la chambre de Anna-Lisa en bon doberman. Il se reveilla le matin avec une tronche complètement déconfitte par la fatigue et l'alcool qui lui servait à resté eveillé.

Anna-lisa était sur son lit fatiguée mais bien vivante. Là elle apprit à Tréjo qu'elle repartirait pour la colombie dès qu'elle aurait donné ses informations aux flics, comme prévur par l'accord passé entre elle et le procureur. Eh pas prévu ça pour El Mexican. Comme ton bon célibataire endurci qui a une faille dans sa cuirasse, il ne put baraguouiné qu'une phrase tellement sybilline que même lui ne la comprit pas... Shocked

Puis il sortit de la pièce et prépara son retour dans la cité des Anges.

Il fut accueillit sur le toit de l'hôpital par Snitsky et un politicard en costard. qui se revela être le procureur le plus influent de LA dont j'ai déjà oublié le nom. Celui-ci commenca par se montré de un hautain et de deux irréverencieux avec Anna-LIsa Salazar. Danny ne put s'empêcher de l'envoyer chier. Si il continue comme ça, il va se griller definitevement mais bon que voulez-vous il aime pas les politicards et il n'arrive pas non plus à controler son caractère de Latin. Sur ça Snitsky joua les anges gardiens et renvoya Trejo dans ses pennates où il s'effondra de sommeil.

Le lendemain il regagna le central des COPS où Sanchez lui fit le tour du propriétaire et le modus operandi du boult de COPS. Ils purent goûter à l'affreux café de la machine car la préposé au Kawa, une certaine Sam, était en recup. Snitsky appella Trejo pour lui proposer un dernier entretien avec Anna-Lisa et il ne se fit pas prié.

A l'hôpital les adieux furent on ne peut plus froid car El Mexican n'est pas du genre à s'engager comme ça il calcule toujours et reste sans arrêt sur la défensive. Il offrit pourtant à Anna-Lisa sa flasque de Whisky en lui proposant de se retrouver à l'occasion pour se boire un verre. Ce geste pour lui avait une énorme signification et c'est ainsi qu'il s'en alla vers de nouvelles aventures au sein des COPS...

hi hi hi ! que c'était bon le coup de la flasque de whisky... tellement... Danny !...

Plus qu'à poster de mon côté le petit épilogue sur le retour d'Ana-Lisa au bercail, ses sentiments et tout et tout...

:P

That's the Trejo's style :D

Cascajal, Colombie, 30 Septembre 2030

Celà faisait déjà une bonne dizaine de jours qu'Ana-Lisa était rentrée au pays.

Elle avait quittée l'enfer carcéral de Los Angeles pour pouvoir enfin revenir chez elle, dans son village, là ou elle se sentait enfin revivre.
A perte de vue un paysage magnifique, vert, abrupt, la Cordillère des Andes et en contrebas de la vallée que surplombait sa villa, l'affluent du grand fleuve Cauca venait contribuer à la vie de Cascaral amenant fraîcheur et poissons.
Elle avait retrouvé une certaine quiétude, dans cette maison qu'Hector, son époux, avait fait batir pour elle, sa maison ou son fils était né.
Diego, pourquoi le lui avait on enlevé lui aussi ?
Dorénavant elle se sentait vraiment seule.
Les hommes du Cartel, les nombreux "amis" d'Hector, assuraient sa protection mais elle se sentait affreusement vide depuis qu'elle avait quitté précipitemment la Californie, ou elle avait passé le plus clair de son temps ces 10 dernières années.
Désormais il lui restait sa grande demeure ici, la proximité des gens de son village, mais Hector et Diego n'étaient plus là, ils ne reviendraient jamais...
Les gens du village, qui la connaissaient bien depuis son enfance l'appréciaient mais depuis qu'Hector l'avait épousée, elle étaient surtout devenue madame Salazar, la "maîtresse" des lieux.
Les relations en étaient faussées dorénavant...
Et puis surtout, depuis qu'elle avait du quitter précipitament Danny, elle avait du mal à se sentir en sécurité.
Il faut dire qu'il l'avait sortie dun sacré pétrin et que malgré ses manières d'ours mal léché, elle s'était vite habituée à sa présence.
Il lui manquait, et maintenant il était loin... trop loin...

Ana-Lisa contemplait nerveusement le cadeau qu'elle se préparait à envoyer au Mexican.
Elle n'avait pas franchement l'habitude de ce genre de choses et se sentait un peu bête, comme une collégienne qui ne saurait pas comment s'y prendre....
Elle tenait dans ses mains une flasque neuve et brillante qu'elle avait commandée lors de son passage à Cali.
D'une facture exceptionnelle, sa grande originalité venait du visage qui y avait été gravé.
C'était le visage d'Ana-Lisa, esquissant un de ses rares sourires, comme celui que Danny avait surpris au départ de la belle.
(J'espère que cela lui fara plaisir, je me sens si bête... mais j'ai envie qu'il puisse avoir un souvenir de moi... on verra bien, peut être jettera t'il cette flasque dans la première poubelle venue...)
Elle glissa la flasque dans le colis qui était prêt à partir pour la Californie, à l'adresse de Danny Trejo, service COPS.
A son côté, une petite lettre à l'arrière d'une photo de la villa :

"Danny,
je tiens encore à te remercier pour tout.
Je suis très heureuse d'avoir pu croiser ton chemin et je peux t'assurer que ton cadeau ne me quitte pas.
A mon tour, je souhaitais te faire parvenir un petit quelque chose afin que tu ne m'oublie pas.
A bientôt
Ana-Lisa"

Ana Lisa regarda ensuite la voiture contenant le colis s'éloigner. Anxieuse, elle caressait machinalement la vieille flasque cabossée que le Mexican lui avait si gracieusement offerte...

-----Message d'origine-----
> De : Trejo Danny [mailto:detective_trejo@cops.gouv]
> Envoyé : samedi 10 octobre 2030 22:03
> À : Salazar Anna-Lisa [mailto:annalisa.salazar@hotmail.co]
> Objet : Gracias mi amiga
> Subject :

Muchas gracias Anna-Lisa, tu regalo m'a fait beaucoup plaisir et il est désormais en bonne place juste à côté de mi corazon, mais por favor ne me remercie plus.

En tout cas, la photo de ta villa est toute à ton image, espléndido. Un dia peut-être aurais-je l'occasion de la visiter.

En tout cas, Anna-Lisa porte toi bien et que los dios vayan con ti.

A bientôt qui sait ?

Danny

PS : Tu vas rire mais j'ai perdu avec une collègue (une bécheuse de première). Verdict j'ai arrêter de fumer.

trop mignon!!!! snif ! et ils ne vont plus se voir alors ???? Sad

pandore a écrit:: trop mignon!!!! snif ! et ils ne vont plus se voir alors ????

Qui sait...?

Et j'aime bien car ça donne un autre côté à mon Mexican que j'avais pas prévu et ça réservu quelques bons moments.

Il y a déjà eut le moment lors du dernier scénario où Sam chopa la nouvelle flasque de Trejo et dit d'un ait innocent : "C'est qui la fille ?".

Réponse :"C'est rien !" en reprenant la flasque sans ménagement

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