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 Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)

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Lacenaire
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MessageSujet: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyLun 6 Fév - 14:53

AVERTISSEMENT (et Manifeste)

Cette section sera interditre aux moins de 16 hivers, comme indiqué dans son titre. Il y a plusieurs raisons à cela: ce sera GLAUQUE. Très glauque, même.
Il se peut que le préambule que je vais poster dans quelques minutes choque, et à raison.
J'aborderais bientôt (?) le JdR sous un angle dont je n'ai guère l'habitude, mais qui me "botte": le malsain. J'espère que cette option me permette de mettre en valeur les qualités du genre humain, avec la mise en abîme qui va bien (ombre/lumière, ce genre de choses...)

Bref, c'est très pompeux, particulièrement ambitieux, et certainement sujet à débat. J'espère que personne ne me vomira dessus.

Demon: The Fallen est un jeu particulier, aux ramifications mal amenées mais intéressantes.

Et si la Bible ne disait pas tout? (parce que je n'en dirais guère plus...)

:|

Rajout de dernière minute: amie Modo, amis lecteurs, camarades lectrices, si vous trouvez ça insupportable, n'hésitez pas à vous liguer pour que ça s'arrête, y'a pas de problème... Wink


Dernière édition par le Lun 6 Fév - 14:58, édité 2 fois
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Lacenaire
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyLun 6 Fév - 14:56

Le monde…


… n’est plus qu’une vaste plaine.
Morne, suintante et froide. L’humanité courtise l’extinction de sa propre espèce. Des pots-de-vin signent son acte de damnation : on pille le globe, on le digère. Les poumons de la planète sont ouvertement saccagés, la raison vacille, les fois s’occultent elles-mêmes derrière un voile de mensonge. Le Mal est partout, légal et apprécié. Pareil au phalène attiré par la flamme de la chandelle, le genre humain se brûle les ailes. Il choit, tombe jusqu’à se vautrer dans sa propre damnation. A sa suite l’innocence et les rêves sont corrompus. Le Corpus Christi se désagrège inexorablement. A-t-il sauvé plus d’âmes que cela, du temps des guerres de religion ? L’Europe se morfond, l’Asie et l’Afrique finissent de pourrir. L’outre Atlantique se décompose. Les idéaux sont battus en brèche ; pour le cul d’une enfant un politicien soutient une rébellion. Pour un pied de pavot le rebelle asservit et livre au pillage les villages voisins. Rien ne va plus, les valeurs sont parties, faute de croyance pour les soutenir. Déjà, des siècles de cela, des fanatiques brûlaient l’espoir avec les gens innocents. L’histoire a retenu le nom des tortionnaires, omettant celui des victimes.
Et vous pensiez vous en sortir ainsi ?
Attendez que la Porte des Enfers s’ouvre. Cette putain de liberté est là, derrière ces lourds battants d’airain. Elle est incandescente et brûlerait les plumes du plus bel archange. Si seulement on lui en laissait le loisir. L’humanité dépérît, soit. Laissez-là aux Déchus, à ces faucons qui ne se sont plus contentés d’être des pigeons. Entre leurs serres le monde s’étiole d’avance, se massant derrière des certitudes qui datent de l’Age de « Raison ». Comme écu, franchement, on a vu mieux. Faites un petit effort, bientôt ils seront des vôtres. Il faudra les fuir, nier leur existence. Ils se nourriront de votre foi, l’enflammant à satiété. Allons, ouvrons les yeux…
… j’entends déjà une serrure qui se fend…

۞


… je me suis éveillé nu, allongé sur un lit sale.
Un homme s’acharnait à pénétrer mon corps, aussi frêle et innocent soit-il. Il pesait de tout son poids sur moi, esquintant les jeunes chairs, les léchant avec avidité. L’enveloppe charnelle saignait. Puis vint la douleur, terrible vague de culpabilité à laquelle se mêlait le déchirement de mon entrejambe. Petit à petit, alors que son souffle rauque frappait ma nuque, j’ai laissé les souvenirs de mon réceptacle m’envahir. Comme si de rien n’était, quand de la semence s’est répandue en moi, j’ai effleuré ce qui restait de cette âme, que j’avais fauché. Celle d’une adolescente, frappée de plein fouet par l’horreur. Battue par son géniteur, puis violée. Depuis des années. Je le devinai aux soubresauts de l’esprit ravagé. Dans cette chambre sordide, délaissée aux cancrelats, dont des araignées faisaient leur festin. Plus que de la tristesse, l’incompréhension me gagna…
… où donc étais-je ?
Cet Abysse que je quittai, enfin libre, m’avait-il rattrapé ? L’homme soulagé se lova contre le corps de sa fille, sans cesser de lui malaxer son embryon de poitrine. Il suait, exultait en son for intérieur. Au dehors la vie semblait se poursuivre, alerte mais ignorante. Mais quelle vie ? Autrefois les seuls vents frappaient les tympans des mortels, portant en eux les piaillements des oiseaux et les cris de prédateurs que nous éloignions des Premiers Mortels. En ce jour de deuil toute une cacophonie m’assourdissait ; hurlements ponctuels, vrombissements assourdissants. Odeurs nauséabondes. Les fenêtres semblaient closes, l’homme se redressa, sans lâcher des yeux sa descendance souillée. Des sirènes stridentes écharpèrent ce qui restait du silence, le père sursauta, les yeux hagards. Puis se ressaisit. Sur un sourire il se rhabilla, dissimulant son sexe coupable, qui puait l’urine et l’âcre vieillesse. Je restai là, abasourdi, encore muet. La gamine s’était laissée mourir, entre les bras de son bourreau. M’emparant de son corps, je sauvegardai son âme ancrée, pour mieux en piller les souvenirs. Je bougeai un doigt. Un pied. Sensation étrange. Jamais auparavant je n’avais disposé de chair. Finalement je m’assis sur la couette humide, jetai un œil au désordre. Lui s’approcha de la porte, soulagé. La serrure refusa de s’ouvrir, il fît les yeux ronds. Il la séquestrait, quoi de plus normal que de l’enfermer à son tour ? Je passai un vague vêtement trop ample, car la pudeur de mon hôte me l’ordonnait. Nouvelle surprise ; si l’esprit ne me parlait pas il n’en communiquait pas moins. Encore une vague de culpabilité et de terreur, je tressaillis. L’autre s’acharnait sur le battant de bois, rouge et congestionné.
J’auscultai ma forme, curieux.
Par dizaines des cicatrices le couvraient. Pour seule échappatoire, cette enfant n’avait trouvé que la douleur. Jusqu’à que ce que son père mette la main sur la lame de cutter qu’elle employait pour se mutiler. Irrégulières, sauvages et parfois mal cicatrisées, les plaies formaient un schéma fort peu à propos. J’enlevai la chemise, tandis que le tortionnaire appelait à la rescousse son épouse. D’une pensée je réarrangeai les motifs, allant jusqu’à graver sur cette peau meurtrie mon véritable nom, que seuls des initiés et les miens pouvaient déchiffrer. Le nom par lequel Il m’avait crée, pour que j’entre à Son service. Les yeux du condamné s’écarquillèrent, rondes comme des billes, injectés de sang. Toujours nu j’ai rappelé à moi les tourments vécus dans les Abysses, exhalé ma furie. Des ailes d’obsidienne se sont déployées, ma petite silhouette s’est étiolée jusqu’à n’être plus qu’une brume humanoïde. Il a hurlé. Même lorsque je lui ai arraché sa virilité, après l’avoir tordue. Il a demandé pardon, alors que je lui déchirai la peau du visage, même quand sa face est tombée au sol, tas sanguinolent. Certes, j’aurai pu me contenter de l’amputer de son âme, mais j’ai réservé ce traitement à ses autres extrémités. Jusqu’à ce qu’il ne reste plus de lui qu’un tas de chair vagissant, qui ne poussait rien d’autre que quelques gémissements. Agrémentés de bulles rouges, au coin de son visage ravagé. J’ai laissé la vie le quitter, sans me presser. Au fond de moi cette âme torturée vomit, très symboliquement. Les tourments infligés au cœur des Abysses me revinrent, bien plus atroces que ce que je venais d’infliger à ce monstre. Derrière la porte une femme obèse hurlait, menaçait d’appeler le 911. J’ai posé la main sur la poignée, un sourire en coin. N’est pas Ange de la Mort qui veut. Si la porte d’airain n’est pas tombée, certains d’entre nous se sont tout de même échappés.
Mon nom est Maciel.

۞


A l’image de leurs vices, l’inventivité des mortels est impressionnante.
Nous les avions laissé avec des ruines et un Eden brisé, au beau milieu d’un Âge brisé. Je les retrouve doté d’outils formidables. Cette petite boîte à illusions, pourvue d’un écran crépitant et de commandes à distance, en est un bon exemple. Deux heures m’ont suffies, ni plus ni moins. Je les imagine bien qui s’abîment des heures entières rivées à ces images, à ravager leur sens critique, leur liberté. Nous qui nous sommes damnés pour les leur offrir, ce seul engin nie tous nos efforts. Jusqu’à la dernière souffrance que nous avons subie dans les Abysses. En leur nom. Je me revois, abandonné dans les ténèbres. Loin de Sa lumière, oublié de toutes et de tous. Je nous souviens désespérés, assaillis par la folie, la haine et la tourmente. Je me devine, ici, affalé sur un canapé, une bouteille de mauvaise liqueur à la main. A ma droite une kitchenette qui sent la pisse et la moisissure, où une gazinière crasseuse et un réfrigérateur à l’abandon se contemplent en silence. Trois années de négligence l’encombrent de vaisselle ébréchée, d’autant de détritus qui dégueulent des poubelles. Le salon n’a qu’à peine été épargné ; des emballages de chips et de canettes vides en jonchent les meubles et le sol. Des portraits de famille ont été maculés de graisse et de semence. Surtout les photos d’école de mon corps d’adoption. Un seul coup d’œil vers le passé m’a suffit à voir ce désir naître. Celui d’un mortel ivre, dérangé, pour sa fille. Ses cuites, sa détermination grandissante. Il n’a pas flanché, il a cessé de craindre pour lui-même. Un soir où sa morale se noyait dans du mauvais whiskey, alors que son éthique gisait au fond d’une mare de bourbon, il osa braver la loi. Cloîtrant sa seule descendante, en abusant quand bon lui semblait. Et la lâcheté s’incrusta. Bien malgré elle ?
Seul Lui, autrefois, était dépositaire de la Justice.
Nous marchions dans le rang. Pas parce que nous Le craignions, mais par ce que nous L’aimions. Des restes de ce géniteur indigne, je n’ai rien fait. Ils gisent toujours à l’entrée de la maudite chambre, déjà des insectes en prennent possession, se le partagent. Il y aura de la bidoche pour tous, pour le moment aucun cafard ne s’en prend aux vers. L’amas rouge se décompose déjà, j’ai pris soin de lui. Je n’ai pas rétracté mes ailes, abandonné mon aspect premier. Distrait, je tête du goulot, laisse le poison se frayer un chemin au travers de ce corps, en taire les réprimandes. Cet écran distribue lui aussi son lot d’horreur. Est-ce là notre peine ? Est-ce là notre Enfer ? Aux larges des cotes, sur une île fort peu touristique, on passe un pneu autour du cou d’un homme. Ce dernier regarde les passants qui s’éloignent de lui, qui l’ignorent. On asperge la gomme d’essence. Une allumette est craquée. Il a les mains liées, et sa tête flambe. Ailleurs un gouvernement, un de ces cabinets de ministre fantoche, ordonne l’évacuation d’un lieu de culte. Expropriés, les croyants résistent. Certains s’immolent, d’autres se mutilent puis se jettent sur une nacelle. L’engin ploie, s’effondre. Finalement l’édifice s’embrase, emportant tous les belligérants avec lui. A des milliers de lieues de là une grande nation livre aux pillages et à la guerre civile un état tout juste dissident. Parmi tant d’autres : il faut bien donner le change, animer l’économie. Des femmes y pleurent leurs maris, leurs frères, leur honneur, leurs pères. Deux lycéens se sont offerts leur quart d’heure de gloire, dans leur lycée. Armes de guerre et armes de poings, automatiques et chargeurs en rab, la cantine n’envie plus rien aux plus terribles toiles de Bosch. Celles et ceux qui sont entrés dans la bibliothèque s’en souviendront à jamais, pour leur plus grand malheur. Des émeutes ravagent des banlieues, ils sont des milliers à lâcher la bride de leur rage ; devantures brisées, enfants cloîtrés et crimes à tous les coins de rue. Il aura fallut une bavure au résultat sordide. De l’autre côté de l’Atlantique une violence policière enflamme également les esprits ; l’armée s’en est mêlée, offrant le repos à six cents citoyens qui vivaient au rabais.
Quand le monde est bon, je ferme les yeux.
Quand il est mauvais, il me blesse. Je zappe, encore et encore. Ces mots, ceux de son monde moderne, l’âme me les a appris ; au travers de l’esprit prostré, véritable filtre, je nomme les ustensiles, les accessoires. Découvre leurs fonctions, leur place au sein de cette civilisation. J’ai toujours porté de l’intérêt à la créativité des mortels. Même avant que le Porteur de Lumière, l’Etoile du Matin, donne raison aux rebelles. Traduire l’ingéniosité humaine ne me pause aucun problème. J’assiste juste à la déchéance de l’espèce. Aiment-ils à ce point s’infliger les pires tortures ? J’en reste coi, ne parvient pas à me ressaisir. Sur les murs jaunis par le tabac l’épouse a finie de sécher. Laissant libre cour à la haine de mon hôte, je l’ai répandue là, dépeignant de sang la Cité de Sagun, une des Grandes Cités des Fidèles. Je la pillai, un soir de fête. Bien avant le dernier des châtiments, après que nous ayons éduqué les mortels, il y a des millénaires de cela. Mes souvenirs me terrassent, je m’auréole de mes ailes noires, y trouve un réconfort, une chaleur que j’avais oublié. Au cœur du Néant je n’en avais jamais ressentit le contact soyeux. L’horreur me glisse dessus, j’abandonne l’écran, me concentre sur les entrailles qui figurent des tours élancées, des os concassés qui soulignent les contours d’un palais de marbre. Une épaisse pilosité, racornie et malodorante, appuie les ombres, qu’un sang déjà brunâtre forme. Je n’ai pas trouvé la touche pour augmenter le volume, je n’en m’endors que plus vite. Sur l’écran d’autres gens meurent.
Et lorsqu’ils sourient je m’agite dans mon sommeil.
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pandore
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyLun 6 Fév - 15:03

Superbe!

Comme dirait geof, c'est tellement bien écrit que ça pique les yeux!

un seul reproche cependant : on joue quand ? ou ?
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyLun 6 Fév - 15:28

New York City, peu avant l'An 2000 Twisted Evil

Pour information, ce 'tit texte n'est pas tout à fait fini. Il n'aborde le sujet que du point de vue d'un "perso normal", c'est-à-dire pas mes joueurs...
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyLun 6 Fév - 15:30

tres bon... pour le lieu tres chere je dirai New York city, la pomme pourrie, de toute facon le 911 comme appel comme cité plus haut, n'appartient qu'au continent américain...
bon bah moi je pense que j'auri un pti concept+background en fin de semaine Wink
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyLun 6 Fév - 15:54

si j'ai le temps.... Sad
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyLun 6 Fév - 16:01

pandore a écrit:
si j'ai le temps.... Sad

Pô grave Wink Ca te laissera le temps d'y songer.
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyJeu 9 Fév - 16:24

Le nom de ma campagne vient de s'afficher en lettres de feu sous mon petit crâne...

Six Feet Under God Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyVen 10 Fév - 11:43

Pareilles à un chatoiement céleste, des lumières bleues et rouges auréolent le salon. Par les fenêtres closes, de sous les portes fermées, elles s’infiltrent et nimbent tout. A la surface d’un aquarium un minuscule poisson flotte sur le dos. J’ouvre complètement mes paupières, scrute la minuscule créature de Dieu. D’une pensée je L’offense : la bête s’ébroue, revient d’entre les morts. Aussitôt la crasse qui l’environne l’étouffe, la tue à nouveau. Alors je recommence, mes lèvres s’étirent à ce spectacle pitoyable. Une femme en uniforme remarque mon manège. Elle si confiante, qui examinait attentivement ma toile de chair, se redresse lentement. Une panique la gagne, je la sens qui ravage son frêle esprit.
Uniforme ou pas, elle prend ses jambes à son cou.
Etonnement dans l’assistance ; ils ont pris possession de l’appartement, en ont fouillé les moindres recoins. A l’occasion un flash m’éblouit, ils se réunissent, discutent à voix basse. Aucun ne m’a touché, pour cela ils attendent la psychologue. D’un œil nauséeux ils ont constaté la déchirure entre mes cuisses. Un enquêteur a posé sur mes jambes un drap que la crasse teinte de gris. Lorsqu’ils relèvent les traces dans la pièce ils le font en silence, comme si les sons pouvaient me blesser. Ils s’étonnent, notent fiévreusement leurs observations sur des calepins usés. L’un a éteint la télévision, un autre a préparé du café après avoir nettoyé la cafetière. On m’en a tendu une tasse propre, alors qu’on dissimulait mon intimité bafouée. Sans qu’ils le sachent je les observe, moi aussi. Je scrute leurs faces, devine aisément leurs émotions. Celui à ma droite, qui ni n’a gémît ni ne s’est signé, compatit. Son collègue, qui a abondamment vomi, s’est signé et observe la toile, me désire ardemment. Une pulsion l’a envahie, semblable à celle du violeur répandu dans la chambre. J’hésite à le pénétrer avant qu’il ne fasse de même, de plonger mes doigts dans son âme. De la goûter, comme je le faisais de celles de ses ancêtres, dans les Abysses. N’est-il point écrit « œil pour œil et dent pour dent » ? D’autres flashs, on grave sur la pellicule mon grand œuvre, mon Sagun très personnel. Je ne suis plus recroquevillé sur ce canapé crade, et j’ai dissipé mes ailes, repris consistance. C’est une jeune fille qui est là, muette, blessée. Petite chose fragile que le malheur a frappée. Que le Créateur a fouetté de tout Son mépris, ignorant ses pleurs et ses doutes. Qui s’est laissée mourir alors que je m’extrayais du Maelstrom, après m’être arraché aux Abysses.
Un nouveau venu apparaît.
A peine fait-il un pas dans le salon que les murmures se font silences gênés. Il est grand, effilé et approche de la cinquantaine. Il s’allume une cigarette, ses subalternes s’empressent de s’agglutiner autour de lui. Chacun y va de sa déduction, tente de briller. Il les ignore, recrache un panache de fumée dans ma direction. D’une main ferme il les vire dans la cuisine, sans oublier de leur demander un café. J’aime cette boisson : c’est la première fois que je sens un liquide dévaler mon œsophage, humidifier mon gosier. Il s’approche, ne jette même pas un œil à la peinture rupestre. S’accroupit. Non pas pour se mettre à mon niveau, mais bel et bien pour se prosterner.
– Sire Maciel, Main du Très Haut et Voix des Franges Infernales, me salue-t-il. Je suis enfin à vos côtés…
Il tremble, retient mal quelques larmes.
– Bezariel, réponds-je courtoisement. N’étions-nous pas… amis ? Pourquoi tant de déférence ? Relève-toi donc, fais comme à notre habitude : tutoies-moi !
Il me serre entre ses bras puissants, je lui rends son étreinte.
– Où nous trouvons-nous ?
– En la Nouvelle Cité de York, répond-il. A des milliers de lieues des ruines de Babel.
– Quand ?
– Bientôt deux mille ans après le mensonge.
Je hausse un sourcil abîmé ; le poing du bourreau s’y est déjà écrasé, ouvrant la peau et parfois l’os.
– Quel mensonge ?
Il recule, gêné, s’explique enfin.
– Une sotte histoire de crucifixion et de pardon. Nous t’expliquerons cela en temps voulu. Pour le moment nous devrions quitter cet endroit…
Nous faisons ainsi, au grand étonnement des autres inspecteurs. Aucun n’a assez de courage pour ouvrir la bouche autrement qu’en grand. La psychologue fatiguée nous croise, s’écarte vivement. Bezariel me laisse marcher devant lui. Nous préférons la cage d’escalier insalubre à l’ascenseur. J’ai l’impression de retourner au cœur des Abysses, de m’enfoncer à nouveau dans le Néant. Il n’en est rien. Au-delà d’un hall noirci par la crasse humaine s’étend une cité moribonde. Aussi laide qu’avachie sur son lit d’asphalte. Toute en hauteur, grise, semblable à une tumeur maligne, ses toits blessent le ciel nocturne. Il y brille assez de lumières pour occulter la voûte céleste. J’étais une de ses étoiles pâlichonnes, autrefois. Aujourd’hui elles se dissimulent, lointaines et froides. Nous montons à bord d’une voiture de haute gamme. Son moteur ronronne et sa climatisation rafraîchit mes chairs.
– Ce que je pensai n’étais rien, en comparaison, dis-je distraitement.
Je ne parviens pas à me détacher de ce triste spectacle. Des badauds se sont regroupés, à l’affût d’un peu d’horreur. D’autres passent leur chemin, le front bas. Une légère pluie commence à tomber.
– Comment cela ? s’étonne mon comparse.
– Je croyais ce monde dénué d’âme, soumit à la déraison. Il n’en est rien : cette seule ville me donne tort. Elle a une âme, une des plus impies. Cette Terre a une conscience, qui se bafoue elle-même. Quel enfer est-ce, pour que nous venions y trouver la liberté ?
Il soupire, la voiture s’engage dans les rues, plus ou moins identiques. Toujours les mêmes mortels privés de sourire, des devantures grisâtres.
– Certains parmi nous prétendent que c’est là le fruit de notre révolte, répond-il. D’autres clament que l’abandon de Dieu est la cause de tous ces tourments. Peut-être la vérité se situe-t-elle entre ces deux extrêmes ?
– Pardon ?
– Oui, aucune trace du Créateur, m’assène Bezariel. Ni de ses fidèles. Plus aucun ange pour récolter les âmes, les libérer du joug matériel puis les convoyer jusqu’au Paradis. Aucune trace de ce dernier. Il nous a délaissé comme de vieilles chaussettes.
Je hausse un sourcil. Dans des ruelles étroites je devine une seconde faune qui se dissimule. Déshérités vêtus de haillons dégueulasses, junkies en manque ou high, prostituées sur le retour. Prédateurs en maraude, couteau ou flingue au creux de la main. Autant de preuves, autant de vérités que je ne peux nier. Lui qui les aimait tant, pourquoi donc les laisserait-Il dépérir ainsi ? Bezariel me tend une cigarette, d’un claquement de doigt en embrase le foyer.
La fumée dévale ma gorge, oxyde mes bronches.
– Serait-Il mort ? pensés-je à haute voix.
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Ailean
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyVen 10 Fév - 13:16

Waouw c'est carrément l'extase de lire des textes comme ça, encore cheers

Par contre ce jeu se serait pas du In Nomine Satanis sérieux ?
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyVen 10 Fév - 13:30

Mmmmmh.
Merci du compliment :D

Non, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un "INS en sérieux". Les thèmes sont complètement différents (même si on sort du côté "intellectuel et introspectif" de White Wolf).

Il ne s'agit plus de la lutte Paradis/Enfer, mais du retour sur Terre des Anges Déchus, ainsi que de leurs interrogations sur la Révolte d'un certain Lucifer (LuLu pour les intimes). Ces deux axes, assez simples de prime abord, se déclinent assez aisément en des centaines d'autres... mais, chut, c'est encore secret... (de Paul Ichinel, Grade 0 de Kobal)...

Je sooooorrrrrsss... Embarassed

(Ceci dit j'aime beaucoup MV/INS Smile )
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyVen 10 Fév - 14:06

mon back sera bouclé ce soir au plus tard..... ca va etre tres tres soft Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyVen 10 Fév - 14:17

superbe texte, Lace!!!
Hâte de jouer moi.... cheers
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyVen 10 Fév - 15:08

et voilà un début d'historique...


Mellianda O’Hara

Née le : 01 décembre 1972
Nationalité : Américaine
Yeux : verts
Cheveux : noirs
Taille : 1,68
Poids : 50

Marrant, ça. Nationalité « américaine ». Je ne me sens absolument pas américaine. New-yorkaise, Oui. Italo-irlandaise, certainement. Mais américaine… Je conçois parfaitement que nous ayons un passé commun, que nous ayons forgé une histoire, lutté pour des libertés… Mais c’est un peu, à mon sens devenu à la fois un paradis perdu et une excuse pour la majeure partie de mes compatriotes. « Nous nous sommes battus pour la liberté »… Soit.
Mais aujourd’hui ? Aujourd’hui, cette liberté si chère à nos ancêtres s’est envolée en fumée. Liberté d’entreprendre, de « créer du capital », oui, mais certainement pas de s’exprimer…
A propos de capital, je n’ai certainement pas à me plaindre – psychanalyste à NY, c’est un peu goldfen boy à Washington – le cabinet ne désemplit pas et à 40 $ la consultation… Mais du moins, je n’ai pas l’impression de gagner de l’argent en arnaquant les gens – quoi qu’on puisse en penser – ou même en les écrasant.
Certes, c’est un peu triste que dans notre société, il faille payer des gens pour vous écouter, pour soigner votre âme blessée parce qu’il n’y a personne d’autre de toutes manières – mais c’est comme ça. Et le métier d’analyste psycho – thérapeute, n’est pas inutile, bien au contraire. Toute la journée, je consulte, écoute, aide tous ces gens qui ne savent parfois même plus qui ils sont – ou s’ils ont jamais été quelqu’un. Certains s’en sortent. Heureusement.
Mais je me souviens d’avoir perdu une patiente, un jour. J’avais l’impression de l’avoir tuée. Ou délaissée. De ne pas l’avoir soutenue, de ne pas avoir su déceler sa détresse. Mon analyste a tenté de m’aider à surmonter cette épreuve – elle y est parvenue en partie, en partie seulement car j’ai encore et toujours ce sentiment de culpabilité ancré en moi.
Bref…
Comment en arrive-t-on là ?
Ou « à quoi ça sert la psy ? »
Ou – air de commisération : donc, vous vous occupez de cinglés ?
Pas difficile.
Il vous suffit de naître dans les années 70, post Jim Morrison, de parents « rebels » et « peace » - venant de milieux populaires et antinomiques mais s’étant rencontrés dans une manifestation contre le Vietnam, etc. Trois ans plus tard – en 72, donc. Je venais au monde dans un salon psychédélique - avec un vieux frigo couvert d’autocollants et des pattes d’éléphant. Mes parents – Brian et Gina – je les ai toujours appelés comme ça, jamais « mum » et « dad » allez comprendre… Mes parents donc étaient respectivement étudiant en médecine et ex pianiste reconvertie dans le hippie... Je connus donc une petite enfance assez expérimentale – faut-il préciser que c’est certainement à cette époque que j’acquis ce rythme de sommeil étrange qui est le mien 3h du mat/ 7h pour le biberon et sieste de 11 à 15 – jamais compris pourquoi ? Peut-être… Bref. Tout en restant babas ils sont devenus moins cool (jeu de mot pourri je sais, mais il est tard et mon dernier patient est un tantinet pénible) et c’est dans un collège CATHOLIQUE – oui, oui, vous lisez bien ! – qu’ils m’ont envoyée… Le côté traditionaliste a dû revenir avec la réussite sociale des 80ies et un amour renouvelé de ma mère pour Bach. Je ne leur en veux pas, au moins, je connais mes Testaments sur le bout des doigt maintenant « Et ils prirent Jésus, portant lui-même sa croix, qui sortit sur le lieu dit du Crâne, qu’en hébreu on appelle Golgotha… » (Jean). ce genre de choses… Pas plus catholique que cela mais dotée d’un dossier scolaire à faire pâlir d’envie pas mal de personnes, je choisis la fac de New York et entamai brillamment des études de… psychologie (et un peu de médecine pour faire plaisir à mon père). J’eus fort heureusement pour moi une brève aventure avec l’un de mes profs – et c’est grâce ou à cause de lui que j’entamais une analyse (il m’avais tout simplement parlé d’une de ses relations et bref… de fil en aiguille…) Neuf ans plus tard, j’étais psychologue ET analyste, ouvrais un cabinet et me créait ma première vague de clients… Du côté de Brooklyn. Italo-irlandais, que voulez-vous…
Savoir la vie sexuelle d’une italo-irlandaise analyste ?
34 ans, ni homme, ni enfant.
Ni animaux parce que je n’ai pas le temps.
Vous remarquerez que j’ai fait l’effort de mettre ça dans l’ordre « politiquement correct » !
Donc, si vous êtes psy, vous n’avez pas de vie sexuelle normale ?
Si mais encore faut il savoir ce que signifie « normale » ! Si par « normale » on entend mariée à 25 ans avec un yuppie « nouvelle vague », 2 enfants, trompée à 30, en instance de divorce mais ayant trouvé un autre « compagnon » (ouaf ouaf) également divorcé mais qui veut recommencer sa vie sans s’engager tout en s’engageant – pour le quitter et faire un troisième gosse à 40 ans avec une passion « crise de la quarantaine »… Heu… Non….
Cela doit faire, en vérité, cinq ou six ans que je suis célibataire. Il faut dire aussi que c’est un peu difficile de rester avec quelqu’un dont on voit presque en surimpression toutes les tares ou défauts qu’il possède – avant même d’avoir eu une relation construite, bien sûr. Il y a aussi le cas des types qui ont eu le malheur d’ouvrir un bouquin de psychanalyse dans leur vie – ou pire, un dictionnaire de pathologie psychiatrique – et attend de vous non pas que vous soyez son amante, mais son médecin. Le dernier en date, je l’ai envoyé chez un de mes collègues en guise de rendez-vous d’adieu. Et c’est sans compter bien entendu ceux pour qui une psy est nécessairement une serial killeuse en puissance – dangereuse et sexy, avec laquelle il ne peut exister QUE des rapports SM malsains au dernier degré. Enfin, il y a ceux que le mot psychanalyste fait fuir. No comment. J’imagine que les femmes flic ont le même problème.
Bref, me voilà donc à 34 ans, toutes mes dents – même mes quatre dents de sagesse, eh oui – une santé de fer et un jogging tous les WE, comme 10 000 New-yorkais le dimanche matin à Central Park… Pas de petit ami – quelques dates et speed dating en six mois mais sans conséquence, deux amies – d’enfance et de fac – Fiona et Maria, installées ensemble depuis plus de dix ans. Ah, et depuis la fac – très longtemps, donc – je pratique le self-défense, suite à l’agression d’une fille qui avait fait pas mal de tapage à l’époque.
Et voilà. C’est à peu près tout…
Ah, je ressemble un peu à ça…

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Dernière édition par le Sam 11 Fév - 21:22, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyVen 10 Fév - 15:35

Yeah!

C'est une affaire qui roule! :D

(Pour ce qui est des textes, c'est surpenant dans la mesure où ils ont été rédigés "sur le pouce", en 10 minutes chacun... Embarassed )
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyVen 10 Fév - 17:12

la suite dès que j'ai 3 minutes! Laughing
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyVen 10 Fév - 17:13

voici le mien de "texte" Wink

Nom : Furbanks
Prénom : William Jr.
D.D.N. : 9 janvier 1944
Sexe : Masculin
Race : Noire
Niveau d’étude : Diplôme de Droit à l’université de NYC
Signe particulier : gaucher

Tout commence il y a longtemps maintenant, 55 ans ou plus suivant la date à laquelle vous lirez ça. Ma famille, comme bien d’autres, venait de sortir de la crise de 29, mais en plus difficile. Je ne vous ferais pas part des poncifs de la communauté noire de cette époque, du fait que mes ancêtres étaient des esclaves africains, etc.… Non, on était pauvre et encore plus pauvre que la majorité de la ville. Mais mon père avait trouvé un boulot honnête. Il était flic. Et oui, un des premiers flics black de la ville de NYC. En tout cas d’après ce que disais ma mère, car je n’ai pas vraiment pioché dans le coté historique. Donc un job, puis un peu plus d’argent. Pas de quoi non plus monté des murs en or je vous rassure. Bref me voila né dans le froid du mois de janvier, à Harlem. Une scolarité en dent de scie mais assez banale somme toute. Rien de marquant que je me rappel. A la fin de cette première fournée scolaire, on manquait un peu d’argent à la maison donc pour moi malgré mon niveau scolaire pas d’université. Du coup je passe les années 61 a 65 dans le quartier a apprendre un peu la vie, mais surtout dans une salle de boxe. Ali, le grand boxeur était sur les podiums avec sa médaille d’or de 1960 aux JO de Rome, on avait un emblème black, et surtout on pouvait se dépenser a faire de la boxe.
La boxe en mi-lourd (comme Ali) me fait croiser des gens, et on parle de bourse. Je décroche ma bourse pour faire de la boxe tout en étudiant le droit. Et oui quand on est black a cette époque, je vous le dis, devenir avocat c’est franchement un but louable. Bref tous se passe bien jusqu’en avant dernière année, je perds un combat, KO. Direction hôpital avec tous les frais que ça occasionne. La bourse a alors une fuite du coté de l’hôpital. Beau système que voila non. Bref, je reprends mes études mais on me dit gentiment qu’il va falloir payer maintenant. Trouver un job ? Oui obligatoire mais pas n’importe lequel. Mon père est mort en service 8 ans plus tôt. On garde toujours des contact chez les ptites fourmies a képi bleu de NYC. Du coup je passe presque un an à l’académie de police de NY. Les études sont de coté mais je ne lâche pas le morceau. Académie en poche, surtout passé grâce aux épreuves de droit et de self défense, je retourne a NYC Downtown. Je m’inscris à l’université en même temps que je bosse. Un petit diplôme a préparer, rien de bien méchant, en plus de courir après les petits gangs du quartier. Là on est en 69, Woodstock et tout le bordel avec hippies, en plein dedans. J’esquive avec grâce le Vietnam vu que je suis dans la police de NYC. Ne me demandez pas comment mais bon. C’est le bordel a chaque coin de rue, mais j’arrive tout de même a gérer mes études, mon job et ma nouvelle copine. Cette copine Angela, deviendra ma femme un an plus tard. Pas d’enfant, l’un de nous est stérile et on n’a jamais vraiment pris le temps de savoir plus sur le sujet. En 72 je gagne mon diplôme de droit. En 73 je suis toujours dans la police, j’intègre la DEA. C’est là que je merde un peu. Bon et loyaux service pour la police de New York, mais salle en dehors. J’ai touché à la came, pour tenir le coup, et de fil en aiguille on arrive en 74. Ma femme me quitte pour des raisons évidentes de drogue et d’absence (on divorcera 3 mois plus tard). Je gagne une petite année sabbatique par mon supérieur qui trouve que je fait du bon boulot mais que ça serait dommage que je sois viré voir suspendu pour un peu de poudre blanche sur mes narines.
Cette année est longue, très longue, ma femme (mon ex) m’envoi des gars. Ils m’aident. Faut que je paie la pension et la dope, les bras musclés de ses nouveaux copains m’emmène droit en désintoxe. Bon bah capitaine va falloir reprendre votre homme maintenant. Je suis clean, je regagne la police mais je change de service. Mon capitaine a du « réaménager les services ». Je passe de cet équivalent de DEA actuel à la brigade des mœurs. 5 Ans aux mœurs, toujours pas avocat je ne sais si vous avez remarqué. Les mœurs c’est bien, ça vous vaccine contre pas mal de saloperies de la vie. C‘est a se demander pourquoi les gens cohabitent dans la même ville. Les pires sont les histoires de famille, dans la famille, pour et contre la famille. Non pas de mafia ici, juste des gens malsains qui vont au pillage de vaisselle chez grand-mère une fois qu’elle a passée l’arme à gauche au viol de papa sur sa petite fille en ayant au passage un autre enfant avec cette fille. Quand je vous disais que c’était malsain. Cinq ans ça suffit. Après j’ai fait plus soft, je suis passé à la criminelle, c’est plus violent mais une fois être passé aux mœurs on se dit que c’est vraiment du gâteau, et avec la crème je vous dit. On arrive vite à la fin des années 80. Je revoit ma femme de temps en temps, la première je veux dire car la deuxième s’est cassé avec un gars plus jeune que moi pour L.A. et la dernière trouvait que je passait trop de temps en dehors de la maison pour un type qui parlait de monter un cabinet d’avocat. Sur quoi elle avait peut être pas tort, mais franchement est-ce qu’on peu penser qu’un assassin va s’arrêter pour une pause déjeuner en même temps que vous ou alors va dire pouce je ne tue plus tant que nos amis flic qui font des horaires de bureau ne reviendront pas ? Non franchement ne faut pas rire non plus avec ça. Bref, je suis flic quoi. Un vieux flic. Mes bras ne sont plus ce qu’ils étaient, je n’ai plus l’âme du coureur de fond qui va poursuivre les méchant dans les ruelles, j’ai perdu 2 coéquipier dans ma carrière et l’heure de la quille arrive a grand pas. Sauf que c’est à ce moment là qu’il y a eu cette affaire tordue dont ils ont fait un film. Vous savez ce film sur les sept péchés capitaux. Seven. A quelques détails prêt l’histoire est très proche de ce qui s’est passé. Le petit jeune, moi, tout ça. D’ailleurs ca me fait toujours rire cette scène ou le jeune incarné par Brad Pitt à l’écran se ramène avec son café sous la pluie. C’est du vécu, franchement c’est assez amusant. Bon il faut noter que le serial killer n’a pas eu le temps de faire le dernier meurtre comme dans le film nous l’avons eu avant mais l’histoire et la narration sont pas mal. Toujours est il que c’est après cette affaire que j’ai quitté la police. Aujourd’hui je suis consultant pour des cabinets d’avocat, ce qui n’est pas si loin de ma volonté de travail première. Avec mes nouvelles ressources de retraité de la police et de consultant j’ai pu acheter quelques terrains et bâtiment abandonné et même si je ne peux pas vraiment dire que je fasse dans l’humanitaire ma jeune fondation a permis la réhabilitation de ces bâtiments en gymnases. Je bosse quand je veux, prend les affaires qui m’intéresse et suis respecté autant par les flic que les avocat, de quoi me faire voir des jours heureux pour la fin de ma vie.
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyVen 10 Fév - 17:18

Ouah! ca c'est du Background!!!
Bon, c'est pas encore ce coup ci que nos persos vont avoir une grande histoire d'amour, mais... cheers
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyVen 10 Fév - 18:26

bah moi je suis plutot de ce genre là :
Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) Morgan%20Freeman
au cas ou vous n'ayez pas compris :P
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyVen 10 Fév - 18:27

cheers cheers J'adore vos historiques! Pile poil dans le ton cheers


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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyVen 10 Fév - 18:28

si tu demandes des trucs a des gens doués et motivé forcément t'a de la matiere...on n'attend plus que notre meujeu doué et motivé pourune partie maintenant :P
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyVen 10 Fév - 19:21

Lecture, lecture, lecture...

Guide du Joueur, Los Angeles, Savior & Destroyer etc... Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyVen 10 Fév - 21:11

j'ai mis la suite de mon background (à la suite du début, logique)
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptyVen 10 Fév - 23:10

parcequ'il faut bien se detendre aussi de temps en temps, un petit portrait en 20minute avec une reference photo

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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) EmptySam 11 Fév - 21:07

Superbe!!! de mon côté" j'ai fini l'(historique et rajoute même un tit print!!! :guimauve:
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MessageSujet: Re: Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans)   Demon: The Fallen (Interdit aux moins de 16 ans) Empty

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