[Magna Veritas] Saison 1, épisode 1 : espace joueurs

pandore a écrit:

Première question : c'est quoi Galatasaray ?

C'est un club de football Turc, d'Istanbul précisemment, Pandore

pandore a écrit:

Deuxième question : ok, elle est belle et grande et brune et wouah... mais qu'est-ce qu'une vampire vient faire dans l'histoire ? (bon je n'ai peut-être pas tout suivi)

Là il faut remonter à quelques scénarios en arrière voire pas mal de scénario. Nos anges, alors que Loki était un jeune grade 2 de chez Ange, ont affronté un couple de Vampire dans la pure lignée de Rapaces de Marini.

Evidemment ils ne se posèrent pas beaucoup de questions surtout les plus bourrins d'entre eux et ils tuèrent le mâle sans trop de problème. Mais la demoiselle vampire réussit à se crapahuter. Dans la suite du scénario, ils retrouvèrent la vampire et s'allièrent pour lutter contre un ennemi commun vachement plus puissant. Un grade 2 de chez Beleth, complètement fondu de film d'horreur des années 50 répondant au doux nom de Darkhelm.


Grade 2 de chez Beleth qui est d'ailleurs toujours en liberté et qui compte bien leur faire payer la perte de son bras gauche. Loki voyant que la vampire ne se sentait plus vraiment à son aise parmi les subordonnés de chez Samigina, lui proposa de l'heberger dans son manoir le temps qu'elle prenne une décision quand à son futur.

Depuis ils jouent au chat et à la souris, Loki essayant de faire basculer une ancienne grade 2 de chez Samigina désormais renégate dans les rangs de son archange, à savoir Ange ange des Convertis et elle ne laissant apparaître aucune faille et intention quand à son futur. Voilà pour les précisions.

pandore a écrit:

Ils vont soutenir Laurent ces andouilles ?

La réponse aujourd'hui

Qu'est-ce qu'elle est belle cette fille!
Merci de ces précisions!!! et désolée pourles questions bêtes!

pandore a écrit:

Qu'est-ce qu'elle est belle cette fille!
Merci de ces précisions!!! et désolée pourles questions bêtes!

Je pense que là on peut même dire femme

Non je trouve pas moi que se sont des questions bêtes ou alors qu'est-ce que je devrais dire des miennes sur Vampires

Ailean a écrit:

C'est un club de football Turc, d'Istanbul précisemment, Pandore

ils auraient pas mis une nouvelle tripotée au psg d'ailleurs ce soir là ? :P

Ailean a écrit:

La réponse aujourd'hui

J'ai encore manqué toutes ces choses là ?????!!!!!!

A l'instant T, nos joueurs sont envoyés directement au Conseil Divin, présidé par l'Archange Dominique sous la tutelle de l'Archange Yves pour juger l'Archange Laurent avec les présences du reste de la troupe des emplumés.

En terme de ce qui s'est passé en vrai, trois MJ se sont répartis le choix des factions du Conseil Divin :

• Bleuwenn a opté pour les réformistes (Blandine et compagnie) qui prône le oui pour un Dieu et une Religion mais plus juste et moins militaire voire fasciste...

• Celle que nous appellerons Céline pour ne pas dévoiler son vrai nom choisit les humanistes (Ange et consorts) : le but d'une religion c'est l'homme et non l'ego des portes paroles de Dieu.

• Votre serviteur s'est gardé le gratin pour lui à savoir les conservateurs (Dominique & Joseph) : Le DOGME, le DOGME et le DOGME...

• Le reste des anges étant jouer seul selon leur avis ou non-avis sur la question.

Nous avons écouté tout trois ensemble la plaidoirie des Anges (qui ont eu le droit à 15 minutes sans Mj dans leur pièce afin de se préparer sans pressions) à propos de l'affaire puis ils ont été congédié et nous avons débatu à huis-clos des suites du procès. Ce qui veut dire que les joueurs n'ont jamais été au courant des débats des Archanges entre eux et ils ont deviné la sentence selon ce qui leur ai ou pas tombé sur la tronche à la suite de la journée.

Il serait bien sûr trop long de vous narrer le procès tel qu'il fut joué d'autant plus que notre greffière est parti se bronzer la pilule avec Carlos dans une des îles du Pacifique Sud. Contentons-nous de vous offrir un bref résumé.

Le premier ange à parler fut l'ange de Jordi qui résuma l'affaire dans ses grandes lignes affirmant la suspicion de présence d'un ange de Laurent comme centre névralgique de l'affaire que ce dernier à été remis au autorité de Notre-Dame et que eux après c'était plus leur problème... Bruno Navarron acquiesa et confirma mais comme Dominique portait son ancien subalterne dans son coeur, il se mit à lui poser des questions très orientées culpabilté de Laurent et Loki par un discours très politique, à savoir très long et sans véritable contenu, se sortit de cette mauvaise passe en ayant rien dit quoiqu'il finit par suspecter l'Archange de ne peut-être pas avoir très bien rempli son rôle de surveillance de ses soldats. Vint le tour de Kraan, ange de chez Laurent rappellons-le. Donc tout le monde s'attendait à un étalage de bons sentiments envers son Archange pour prouver son innocence et bien il en fut tout autrement. Non pas qu'il accusa son archange quand même pas mais il ne prit nullement sa défense face au attaque de Dominique et de Joseph, répondant vaseusement par des vous savez nous on remplit nos missions alors le reste c'est que de la politique de haut-gradé. Les deux derniers, Michel alias Bidou et Georges n'apportèrent rien au moulin ni dans un sens ni dans l'autre. Yves conclue la séance et les joueurs réintégrèrent leurs pénates.

Clairement les joueurs ne prirent pas la défense de Laurent Archange de l'épée mais ils ne l'enfoncèrent pas non plus. Pour eux le coupable c'est Ekiel et peut-être que Laurent a un peu pêché mais seulement peut-être alors. Donc face au preuve, nous sommes convenus tous les trois (Bleuwenn, Céline et Moi) de la culpabilité de L'Archange de l'épée qui fut condamné à une sérieuse mise à l'épreuve même si Dominique aurait préféré alourdir la sentence. Les joueurs furent reconnus comme témoin n'ayant pas conduit à la culpabilité de l'Archange... ce qui fait que Laurent ne leur a pas balancé une limitation ou ses sbires aux basques après le procès. Et tout le monde est content...

... sauf Kraan qui se retrouva dans ses toilettes à les 15 éclairs au chocolat qu'il venait de s'empiffrer dans le quart-d'heure. Et oui Laurent lui a collé une petite limitation Gourmandise décu que l'un de ses serviteurs n'ai pas mis plus de zèle à le défendre.

j'aurai bien aimé avoir une téléportation pour voir les 2 coté mj/joueur. un grand moment j'imagine....
et oui faut défendre son archange meme si on ne l'aime pas, parceque que quand meme... c'est lui qui donne le salaire, pardon en l'occurence la limitation

Mors Ultima Ratio : Prequel

« Petrograd devient Leningrad. Demandez l'Intransigeant. La Venise du Nord change de nom en hommage au père de la Révolution Russe. Demandez l'Intransigeant pour tout savoir ».

Bruno Navarron s'approcha du gamin à la casquette gavroche et tendit la main vers le canard. « 5 centimes M'sieur, Sîou Plait ». Navarron fit tournoyer une pièce dans les airs et admira la dextérité du gamin pour s'en emparer. Il la glissa dans la poche de son gilet et l'ange le laissa reprendre sa litanie. L'article mentionnait en première page le changement de nom de celle qui fut Saint Petersbourg en hommage à Vladimir Ilitch Oulianov dit Lénine qui venait de mourir il y a à peine trois jours. Raymond Poincaré, président du Conseil et ministre des affaires étrangères témoignait de toute sa méfiance envers le bloc communiste et l'article finissait par de nombreux témoignages du « Bloc National » soutenant le président.

L'ange replia son journal et se dirigea vers son office. Nous étions le mercredi 24 Janvier de l'année 1924 et Bruno Navarron devait préparer les couverts pour les dignitaires qui n'allaient pas manquer de pousser les portes de son restaurant pour le déjeuner. « L'ami Louis », son bijou qu'il venait d'ouvrir il n'y a pas quinze jours. « l’Ami Louis » célèbrait l’art du bistrot parisien, alliance attachante d’aisance, de bonne humeur et de savoir-vivre. On appréciait ses bons plats familiaux de saison, comme l’Agneau de lait rôti, et la joie de se faire baptiser par 850 références de vins. Un plaisir simple mais finalement assez rare que beaucoup de parisiens et touristes de tout horizon venaient goûter. Si vous vous posez la question Louis était son deuxième prénom (qu'il considérait souvent comme son vrai prénom d'ailleurs) et la femme de chambre de ses parents avait l'habitude de le nommer « L'ami Louis ». Il portait énormément d'affection à cette femme et quand il ouvrit son restaurant, c'est avec spontanéité qu'il lui offrit cet hommage.

Poussant la porte, il pénétra dans son antre. Son personnel lui témoignait une sympathie des plus touchantes. Bruno avait la réputation d'être un patron juste et aimant, récompensant le mérite et non le diplôme. Il était la figure paternelle par excellence pour tous ses jeunes employé(e)s qui avaient grandi sous les canons de la Guerre. S'emparant de l'ardoise et d'une craie, il nota le menu de ce midi. Tête de veau traditionnelle, sauce ravigote / Escargots en coquille, beurre d'ail, fines herbes / Noix de Saint-Jacques en coquille à la grenobloise, voici les réjoissances de cet après-midi. Le tout serait accompagné d'un vin rouge de Meulan (Yvelines) Les treilles du Fort, du cépage Baco. Encore une de ses nombreuses découvertes que ce petit cépage méconnu mais alors quelle robe et quelle bouquet. C'était Lutèce en culotte en velours.

Bruno acheva sa matinée à compulser sa comptabilité et à continuer sa lecture du Prix Trubert de l'Académie française : Les Filets bleus, de Lucien de Vissec. Mais déjà les premiers clients arrivaient et il devait se préparer. Enfilant sa plus belle parure, ajustant sa redingote il commença à placer ses invités. Mais quel ne fut pas sa surprise de voir arriver au bras d'un mondain de ce siècle, sa partenaire angélique de chez Jordi, Sarah Lenty. Mince alors, si il ne pouvait plus rêver sans que ses coéquipiers ne s'incrustent, cela être le bouquet. Il n'allait quand même pas être obligé de consulter... Peut-être finalement que si car apparurent tour à tour, Jean-Claude Da Rocha (Janus) sous les traits d'un dandy ; Daniel Messer (Kraan / Laurent) en officier de la Maréchaussée, Christophe Dugarry le célèbre attaquant de l'US Suisse Paris qui venait de tenir en echec 0-0 la Juventus de Turin l'année dernière. Derrière ses fenêtres parées de rideau à carreaux rouges rappelant les nappes de Pique-nique, Jean Snitsky le docker fou de chez Michel, le marcel sale et suintant de sueur ; puis plus loin l'autre psychopate de chez Georges. Ils avaient tous envahis son rêve et Bruno Navarron mit un point d'honneur à les inviter en privé plus tard dans la journée pour connaître les motivations de cette intrusion.

Ils se retrouvèrent donc attablés autour d'un verre d'absinthe, visiblement tous aussi surpris les uns que les autres de se retrouver ensemble. La dernière chose que tous se rappelait c'était d'être eux tranquillement comptant passer une agréable nuit et que tous s'étaient retrouvés dans ce Paris d'entre-deux guerres. Ils étaient là depuis ce qu'ils leur semblaient être deux mois et chacun avait vaqué à ses occupations selon ses envies et desiderata. Mais qui donc avait bien pu leur jouer ce tour.

Ils se mirent donc à errer dans les rues de Paris de cocktails en cocktails, de rades en rades, de réunions sur la parapsychologie en visites de bibliothèque en essayant de comprendre ce qu'ils faisaient là. Mais voilà les Jeux Olympiques d'hiver à Chamonix allaient commencer le 25 de ce mois et ils n'avaient toujours pas avancé du moindre pouce. Ils s'étaient bien fait un ami bouquiniste rue Linné dans la Vème rencontré au cours d'un des salons sur l'Occulte : Lucien Linné. Mais même ce dernier, sans qu'ils lui révèlent leur véritable nature, n'avait pu les renseigner.


Les voilà piégés dans un monde étrange où ils étaient acteurs mais qui n'avait pas l'air d'avoir de sortie... à moins que tout ceci ne soit bien qu'un rêve...

Messieurs vous avez bien sûr tout le loisir de poser vos questions à votre MJ avant la prochaine partie pour savoir ce qui se passe ou d'interagir avec le Paris de 1924 selon vos envies.

ah j'en ai entendu parlé de ce scénar il parait qu"'il est génial !!!

Arf !
dire que je vais en rater la plus grosse partie !!!
mais bon la bonne nouvelle c'est que je ferai au moins un passage chez le mj vu que j'ai une pause de 2h juste à côté !
Donc de 13h50 à 15h15 je serai normalement parmi mes chers comparses !!!



Duuuuga' styyyyyyle !!!

je sais pas pourquoi je sens que ca va tatanner

mendoza a écrit:

Donc de 13h50 à 15h15 je serai normalement parmi mes chers comparses !!!

oups ... ca n'est vraiment pas certain que nous soyons présents à ces horaires car la partie commence à 15h et on reviendra juste ...
enfin tente quand même !!

Bleuwenn a écrit:

mendoza a écrit:

Donc de 13h50 à 15h15 je serai normalement parmi mes chers comparses !!!

oups ... ca n'est vraiment pas certain que nous soyons présents à ces horaires car la partie commence à 15h et on reviendra juste ...
enfin tente quand même !!

Ah euh oui, effectivement, je pensais que le rdv était plutôt vers 13h30/14h...
mais je viens de vérifier le texto, ce qui me confirme que je ne sais pas lire
bon ben il ne me restera plus qu'à vous appeler lorsque je pars en pause...
en espérant pouvoir vous voir au moin un peu !
sinon ça confirmerama malédiction des derniers mois...

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Scénario 1 : Appelez-moi Pablo

Nous sommes le 12 février de l'année 1924 et nos anges se rendent donc comme toutes les semaines chez leur ami bouquiniste Lucien Leblanc en espérant pigé un peu ce qui se passe ici. Traversant le Jardin des Plantes comme à leur habitude, ils sont interloqués par la soudaine présence d'une multitudes de plantes aux couleurs chatoyantes où de grands papillons viennent butiner. Sur un petit sentier à gauche, un groupe de petites créatures rappelant des lutins jouent et s'ébattent gaiement. C'est alors qu'une femme à la beauté incandescente apparait face à eux et souriant doucement doucement s'exprime à eux en ces termes :

"Bonjour mes enfants, j'ai à vous parler. Venir ici me coûte beaucoup et je dois faire vite. Vous êtes dans un monde créé par mon ennemi juré, Beleth. Vous êtes là par erreur mais, comme bien souvent, le hasard fait bien les choses. Celui qui a créé ce monde risque de se voir voler son contrôle par un autre être maléfique dont je ne connais que le nom : Hornet. Il se bat en ce moment même pour le contrôle de ce monde onirique mais les répercussions peuvent avoir des effets critiques sur le terre d'où vous venez. Je ne vous demande pas de vous ranger du côté de Beleth mais il faut impérativement qu'Hornet soit détruit. Allez Maintenant votre destinée est dans les mains du Prince des Cauchemars mais il ne vous tuera pas, tout du moins pas tant qu'Hornet est encore en vie. J'espère pouvoir vous aider mais..." Tout le décor semble alors trembler et Blandine (car il s'agissait bien de l'Archange Blandine) elle même semble devenir quasi-transparente. Elle paraît se concentrer, se forcer à rester stable mais elle disparaît complètement non sans avoir prononcer ses derniers mots ; "Bonne chance..."

Nos anges se retrouvent donc au milieu du jardin des plantes ayant retrouvé toute son apparence habituel se demandant si vraiment le hasard faisait bien les choses...

Donc voilà pour une fois leur mission paraissait simple : retrouver un type super puissant capable de concurrencer un Prince Démon sans en être lui-même. Et comment on le retrouve dans un monde vieux de 70 ans ? C'est simple on va chercher vers la seule personne qu'on connait à savoir Lucien Leblanc, le bouquiniste de la rue Linné.

Arrivés chez Lucien, les anges se voient présenter par leur ami bouquiniste un certain Pablo Ricardo ; un homme d'une quarantaine d'années, richement habillé et s'exprimant avec un fort accent Italien. Il se présente comme l'expert parisien des sciences occultes et dirige une agence d'investigation dans le paranormal. Pablo leur explique qu'il travaille actuellement sur de nombreux faits paranormaux et que son agenda est tellement chargé qu'il accepterait volontiers l'aide des spécialistes comme eux. Les anges s'empressent d'accepter reléguant les conditions financières ultérieurement. Visiblement satisfait, il leur donne donc rendez-vous dans son bureau au 4 rue de la Clef, ce jour même vers 20H00.

Je laisse le soin à mes joueurs le plaisir de spécifier les activités qu'ils menèrent pendant les quelques heures les séparant du rendez-vous. Je peux tout de même vous dire qu'ils dépensèrent leur denier dans l'achat d'armes (de luxe bien souvent). On n'est jamais assez prudent. Bruno Navarron lui se dit que même si l'on était dans un rêve, il pourrait y avoir quelques incidences sur le monde réel et il prit donc rendez-vous chez un notaire pour mettre le titre de propriété de "l'ami Louis" à son nom propre. On ne sait jamais...

Le soir même à l'heure dite, les anges se retrouvèrent donc devant une porte vitrée dans un immeuble quelconque du Vème où était gravé pompeusement : "Institut parisienne des sciences occultes". Ils frappèrent mais personne ne leur répondit. Ils tendirent alors l'oreille mais pas un bruit. Ils pénétrèrent donc dans les lieux et trouvèrent un bureau bien vide et sur ce dernier un carnet de rendez-contenant tous ses visites de la journée.

Ils n'avaient plus qu'à remonter la piste de ceux-ci pour trouver Pablo...

Ca sent le piège à plein nez, ton truc...

pandore a écrit:

Ca sent le piège à plein nez, ton truc...

mais non, mais non

Journée du 12 Février 1924

9h00 : Monsieur Charles Vernet, 12 rue des Ecoles.
9h30 : Bouquiniste de la rue Linné (Recueil des légendes de Franche-Comté)
11h45 : Repas avec Agathe Simon, Fouquet's
14h00 : Commissariat du 14ème, Brigadier Pretaud
17h00 : Marceline Renaud, 11 rue du Petit Pont.

Voici l'agenda de Pablo pour la journée du 12 février. Ils décidèrent donc de se rendre au dernier rendez-vous pour vérifier si leur ami italien l'avait bien honoré. Le 11 rue du Petit Pont dans le XVIIIème arrondissement n'était autre qu'un petit hôtel assez miteux pour provinciaux en goguette. Il faut bien entendu comprendre ici que ce n'était autre qu'un hôtel de passe.

Ils se présentèrent donc devant le gérant qui les dévisagea avec un regard tout à fait concupiscent. Pensez donc trois hommes et une bergère, c'est sûr qu'ils allaient amener le petit au cirque... enfin c'est ce qu'il pensait. Mais le voilà tout marron de les voir lui poser des questions plutôt que de s'amuser aux bagatelles de la porte. Le gérant leur répondit donc qu'effectivement une certaine Marceline Renaud était en effet restée deux jours à l'hôtel mais qu'elle était partie ce soir même, y'avais pas une heure pour le gare de Lyon. A la question, si il savait où elle était partie, il répondit par l'affirmative puisque la donzelle lui avait suriné les oreilles avec son "très joli village de Montigny en Blessac dans le Jura où il faisait bon vivre avant l'épidémie que ses vaches avaient chopé il y a peu". Avec de la persuasion, ils réussirent même à lui faire avouer qu'aucun italien n'était passé pour la voir mais que la Marceline avait laissé un message pour un certain Pablo. Ils réussirent à lui soutirer ce dernier qui se présentait sous cette forme :

"Cher Monsieur Pablo,

Je n'ai malheureusement pas le temps de rester plus longtemps à Paris, rejoignez-moi comme prévu à ma ferme, le plus tôt possible.

D'avance Merci."

Ils filèrent à fonds la caisse vers la gare du Nord en espérant intercepter la Marceline Renaud avant que le train ne démarre mais même Jean-Claude Da Rocha, l'ange de Janus au volant de sa toute nouvelle Dugatti Type 35 n'arriva pas à temps.

Le prochain train en partance pour le Jura n'était qu'à 15h00, le lendemain. IIls se réservèrent donc 4 billets en première pour cette horaire.

ah ouais ca ne pu pas le piege, ca suinte le traquenard :mdrbis:

j'adore cette ambiance 1920, ça me rappelle de si bons souvenirs Cthulhu !
J'adooore !

fablyrr a écrit:

ah ouais ca ne pu pas le piege, ca suinte le traquenard :mdrbis:

c 'est clair, manque plus que "suivez ce pac et tirer la bobinette pour vous faire... :chiott:

Montigny en Blessac, ton univers impitoyable. Montigny en Blessac est un petit village, mais alors vraiment petit puisque seulement 245 bonnes âmes s'ébattent joyeusement. Evidemment l'arrivée des "parigots" fut très rapidement le centre d'intérêt de toute la population. Pensez donc, à part la fête annuelle du saucisson, il n'y avait aucun évenement dans ce village donc 4 étrangers qui se pointent en plus sapés comme des princes, ça a de quoi rameuter du monde.

De toute façon, les "étrangers" n'avaient ni envie de lier conversation avec la populace, ni de souiller leurs voltaires dans la boue. Ils se rendirent donc directement dans la ferme de la dame Renaud. Cette charmante quadragénaire à l'accent qui sentait bon le terroir les invita dans sa modeste demeure et pour nouer les présentations, leur sortit une petite poire de derrière les fagots. Après s'être cinglé le blaire et partager le pâté, les anges s'enquirent de la visite de Marceline Renaud. Celle-ci leur conta tous ses malheurs.

Depuis quelques temps, ses vaches meurent les unes après les autres sans que quelqu'un puisse y faire quelque-chose. Le pauvre véto de campagne ne voit pas du tout d'où cela peut provenir et Marceline croît que c'est l'œuvre du Démon. Elle est à la limite de pleurer ne comprenant pas pourquoi elle est la cible de la colère divine car elle va à la messe tout les dimanches, ne s'est pas remarié depuis la mort de son Raymond à la guerre et prie le seigneur tous les soirs pour que s'arrête la mort de ses vaches mais rien n'y fait. Alors elle a vu un article dans le journal sur l'entreprise de m'sieur Pablo et elle est montée à la Capitale dans l'intention de lui parler de son problème Mais comme elle ne l'a point vu, elle est redescendue parce qui faut bien que la ferme elle tourne.

Emuent par la dévotion de cette bonne chrétienne ou muent par d'autres sentiments secrets, ils prirent sur eux de résoudre cette étrange affaire. Pour eux point de malédiction mais plus simplement une banale affaire d'empoisonnement. Ils se rendirent d'abord au point d'eau où s'abreuvaient les bovidés et virent que le trop plein de l'abreuvoir se déversait dans la rivière qui traversait le village et où le villageois allaient chercher de l'eau pour leurs animaux. Après une rapide enquête et apprenant qu'aucun autre animal n'était mort ces derniers temps, ils prirent une autre voie. Après une rapide autopsie d'une des vaches mortes où les compétences en chimie et en médecine de Kraan furent très utile, ce dernier remarqua la présence d'une marque de piqure et une dose de cyanure suffisante pour tuer une vache. Ils avaient donc à faire à une vengeance personnelle.

Retournant voir Marceline, ils lui demandèrent si un des villageois avaient une dent contre elle. Elle répondit que le seul qui pourrait avoir une dent contre elle serait son voisin, Gaston Mongin, car elle l'avait taquiné lorsqu'il était enfant, puis elle avait refusé sa main pour celle de Raymond en 1885 et lui a soufflé un terrain lors de la vente aux enchères du terrain du père Germain en 1901. Mais cela était de l'histoire ancienne et en bonne chrétienne, elle ne pouvait accuser autrui... mais les anges, eux, oui.

Ils tendirent donc une embuscade à Gaston Mongin et quand ce dernier se pointa à la ferme pour empoisonner une des vaches, ils lui tombèrent tous dessus (esquivant non sans mal la seringue mortelle). Il avoua alors tout y compris avoir soudoyé son p'tit cousin, Anatole Leclerc, le policier du coin pour qu'il ne mène pas d'enquête.

Marceline fut tellement reconnaissante qu'elle leur donna 500 Francs, un pâté de pommes de terre à réchauffer et trois pots de confiture à la groseille. Les anges refusèrent l'argent car ils n'avaient fait que remplir leur devoir... sauf l'ange de Jordi pour qui un don était un don et puis cela compenserait à peine la souffrance qu'elle faisait endurer à ses pauvres animaux...

Une bonne chose de fait mais qui ne les faisait pas des masses avancer

De retour dans la Capitale, après avoir savouré les plaisirs du train pendant deux jours, ils se rendirent directement au commissariat du XIVème pour retrouver la trace du Brigadier Pretaud. On leur indiqua de se rendre rue de la gaité dans cet arrondissement où le brigadier enquêtait sur une étrange affaire de combustion spontanée dans un petit appartement. Les joueurs se présentant comme des amis de Pablo Ricardo, le brigadier leur avoua qu'il avait contacter le spécialiste en occultisme car il se trouvait face à cette étrange affaire non-résolue. Si ils en étaient d'accord, il aurait d'ailleurs aimé qu'ils y jettent un œil histoire de voir ce qu'il en pensait.

Dans l'appartement situé au troisième étage, tout a brûlé. La science criminelle de Kraan permit sans mal de remarquer que l'incendie avait été provoqué par l'ajout d'un déclencheur type essence disposé sur le corps de la victime et autour d'elle. En inspectant le corps Kraan remarqua également une pièce de métal dans le crâne de la victime qui une fois extraite se révéla être une balle de gros calibre. A la place d'un "incendie magique", on avait affaire à un meurtre par balle et à une ridicule tentative pour la camoufler. Loki, en utilisant sa psychométrie sur les lieux, permit de dresser un portrait robot de l'assassin qu'il vit agir dans ses "visions".

Les pandores s'occupèrent de l'affaire et trouvèrent quelques heures plus tard, l'amant de la victime, Grégoire Glither ; un homme méfiant et vil qui ne supporta pas que sa maîtresse en ai un autre que lui. Prit par le remords, il s'était suicidé dans son appartement.

Mais pendant ce temps les anges n'avançaient pas quand à retrouver Pablo...

Ahh... la fameuse et sempiternelle DERNIERE piste...
Que c'est bon de mener ses joueurs en bateau comme ça !!! :mdrbis:
J'adoooore !

Et j'aurai vraiment voulu tous vous voir pendant l'enquète dans le village, je suppose qu'il y a eu une bonne petite pert e temps en élaboration de plans tordus...
... et toi alternant le mdr et le désespéré derrière ton écran...

Je sens que j'aurai pu moi aussi participer à l'élaboration des plans pompeux mais ô combien jouissifs !
comme j'aime ce jeu !!!

Ce qui me fait peurt en lisant ce résumé c'est que Kraan devient le cerveau du groupe

Les anges pensaient enfin s'attaquer aux choses sérieuses avec le rendez-vous de 11h45, à savoir le Repas qu'avait du avoir Pablo avec une certaine Agathe Simon au Fouquet's. Kraan passa au registre de la police (c'est quand même pratique d'en être) pour dénicher de la dame et les voilà parti au 15 boulevard Saint-Antoine.

Face à eux, un immense édifice d'aspect massif et cossu. Effectivement après une inspection des boites aux lettres, une certaine Agathe Simon et sa Fille Joséphine habitaient bien ici, au troisième étage. Le concierge brillant par son absence, ils purent frapper à la porte des Simon. Là un serviteur classe en uniforme leur ouvrit et en se présentant comme représentant des forces de l'ordre, ils furent introduit dans un anti-chambre en attendant Mme Simon. Une chose frappa tout de même les anges. Les murs étaient vides et l'on voyait encore les traces laissées par des tableaux retirés d'ici peu.

Madame Simon, symbiose étrange entre Maïté et la Castafiore, les reçu gentiment et répondit à leurs questions. Non elle ne savait pas où était Pablo. Ils avaient rendez-vous dans la matinée du 12 vers 9h00 mais il ne s'était jamais présenté ce qui montrait bien que l'on ne pouvait jamais faire confiance aux gens d'outre-Alpes. Sans que l'on sache trop pourqui l'ange de Jordi commença à s'exciter et prendre de haut madame Simon. Celle-ci outré demanda à ce que la Maréchaussée ici présente reconduise la catin dehors. Ce que Kraan fit. Puis Demandant l'objet du Rendez-Vous, Agathe s'empressa de les faire entrer dans le salon (qui semblait en plein d'emménagement) et leur présenta Joséphine, une superbe et frêle jeune fille de 17 ans et accessoirement télékinésiste. Les anges assistèrent donc à une scène assez ridicule où une pauvre jeune fille essaya de faire se soulever une salière pendant 10 minutes... sans résultat. Mais voilà a bout des 10 minutes, cette salière commença à voler dans les airs comme tenue par une main invisible puis elle acheva sa course en devenant un projectile et s'explosa sur la table où elle déversa son contenu. Puis apparue dans la pièce juste devant la porte, l'ange de Jordi (qui avait utilisé son pouvoir d'invisibilité) qui insulta une nouvelle fois la propriétaire des lieux avant de ressortir...

Les trois autres eurent toutes les peines du monde à monter un bateau pour tenter de trouver une explication à ce qui venait de se passer. Ils y réussirent mais cela provoqua la colère de la mère contre la fille qui prit un méchant coup de raisin :

"Incapable, il suffit que des gens viennent pour te voir faire tes tours et c'est toujours pareil. Pire tu nous as humilié. Files dans ta chambre, je ne veux plus te revoir..."

La jeune fille aux joues rougies, des larmes apparaissant sur ses joues, couru s'enfermer dans sa chambre. Ensuite Madame Agathe Simon se tourna vers Bruno Navarron, celui qui lui semblait de meilleure famille, et d'un air entendu lui demanda si les dons de sa fille pouvaient lui faire gagner de l'argent. Elle pensait à une somme d'enion 15000 Francs pour la céder à une institut scientifique. Bruno répondit que les pouvoirs paranormaux de sa fille semblaient très faibles et que même avec de l'entrainement, ils ne seraient jamais extraordinaire... Mais par contre Joséphine avait d'autres atouts. Il n'en fallut pas moins pour que la dame soit outré :

"Enfin, vous n'y pensez pas. Moi vendre ma fille pour qu'elle devienne une fille du trottoir. Enfin Monsieur, je ne vous permets pas... pas à moins de 25000 Francs".

Pendant ce temps, l'ange de Jordi réutilisant son pouvoir d'invisibilité pénétra dans la chambre de la jeune fille en pleurs. Ayant besoin de vider son sac, elle déballa tout à la jeune femme. Ses parents sont ruinés et ils tentent en vendant les toiles de maîtres, puis les meubles de survivre. Son père se fait même passer pour le serviteur pour garder les apparences. Et maintenant c'est elle qui est devenue ne valeur marchande. Compatissante, l'ange de Jordi qui est aussi misanthrope, lui dit que tant qu'à devenir une valeur marchande autant en récupérer les bénéfices. Elle lui donna l'adresse de son hôtel et lui dit de venir dès qu'elle pourrait. Là elle lui apprenderait comment soutirer de l'argent à des hommes moyennant quelques galipettes...

Sur ceux les anges se retirèrent de chez les Simon, laissant la jeune fille à son sort